Déclaration du Congrès pour la Renaissance Ivoirienne (CRI) suite aux événements de Beoumi
Dans la journée du 15 au 17 mai 2010, nous avons été informés de ce que les populations civiles autochtones et allogènes s’affrontaient violemment dans la localité de Béoumi. Le Congrès pour la Renaissance Ivoirienne voudrait avant tout propos, s’incliner solennellement devant la mémoire des disparus présenter ses vives condoléances aux familles éplorées et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Le CRI tient ici et maintenant pour seul responsable de ces violences armées, le gouvernement de Côte d’Ivoire, dirigé par Alassane Ouattara, qui dans son élan de repeuplement de notre pays, a volontairement armé des allogènes Burkinabés dans toutes nos villes et villages en vue de s’assurer un passage en force en 2020 comme ce fut le cas pour 2011, avec l’appui de ces derniers.
Ces conflits de la même nature se passent de manière récurrente aujourd’hui dans l’Ouest de notre pays, où les populations wê sont souvent massacrées pour leur terres occupées par ces allogènes transportés et installés de force par le gouvernement de Côte d’Ivoire, avec le soutien sans faille de Anne Désirée Ouloto, prétendument appelée fille de la région, par le gouvernement sanguinaire et tortionnaire de Ouattara. C’est l’occasion pour nous d’interpeller les forces vives de la nation sur la nécessité pour toutes les filles et fils de ce pays, a unir leurs forces afin de faire face, le moment venu à cette chienlit visant à maintenir le Système Ouattara au pouvoir.
La politique de repeuplement que Ouattara a instauré depuis sa prise de pouvoir en 2011, en voulant soumettre les élites politiques, à sa cause, doit échouer avec la détermination des uns et des autres, à ne point abandonner la patrie aux mains d’une telle imposture. Chasser les ivoiriens de leur terres pour installer des burkinabés qui se sont battus pour lui, à toujours été sa démarche depuis son accession au pouvoir d’État. C’est pourquoi, dès sa prise de pouvoir, Ouattara a décidé de la levée de tous les postes de contrôle policiers depuis la frontière de notre pays avec le Burkina jusque partout sur le territoire national. Sinon dans quel pays au monde, une communauté étrangère peut-elle avoir la facilité de s’attaquer avec des armes aux autochtones avec une telle passivité du gouvernement qui joue de façon hypocrite, la carte du dialogue ?
Une communauté ivoirienne peut-elle agir de la sorte au Burkina Faso sans que les autorités ne sévissent ? Ou bien les Ivoiriens chez eux n’ont-ils pas le droit d’être protégés par leur gouvernement qui sait qu’ils n’ont que les mains nues tandis que les allogènes partout sur le territoire ivoirien sont tous armés? A chacun de nos compatriotes, que vous soyez RHDP ou pas, notre pays est sérieusement menacé et il faut que nous comprenions maintenant et pour toujours la nécessité de nous mettre ensemble afin d’amorcer avec courage, la libération de notre pays des mains des conquérants qui veulent nous exproprier ou nous chasser simplement avec la complicité de nos dirigeants.
Loin de nous l’idée de détester les étrangers. Il est aussi clair qu’un étranger dans un pays à une obligation de respect vis-à-vis de ceux qui l’ont reçu ainsi que leurs lois. Hors ces étrangers armés qui attaquent aussi facilement les ivoiriens sur leur sol ont une mission claire. C’est pourquoi nous devons nous organiser et exiger de notre gouvernement le rapatriement immédiat et sans préjudice aucun de ces mercenaires. Que Dieu bénisse nos frères et sœurs de Béoumi ainsi que toute la Côte d’Ivoire».
Fait à Abidjan le Samedi 18 Mai 2019
Par JEAN ENOC BAH, PRÉSIDENT DU CRI
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