TRAITE DES ÊTRES HUMAINS : ACCUSÉE, LA COTE D’IVOIRE VEUT ACCENTUER LA LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS

Devant la mauvaise perception de la Côte d’Ivoire à l’international en raison de l’implication des enfants dans la production du cacao, le mardi 14 mai 2019 à 10 heures,  à l’espace Latrille Event aux Deux Plateau s’ouvre un atelier mondial de l’Alliance  8.7 sur le travail des enfants, le travail forcé, l’esclavage moderne et la traite des êtres humains dans les chaînes  d’approvisionnement. Un atelier avec  des représentants de plus de 20 pays de part le monde.

La cérémonie d’ouverture sera présidée par Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire et présidente du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des  Enfants. Et ce, en présence de Pascal Abinan Kouakou, Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale de Côte d’Ivoire, Babacar Cisse, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et de  Mme Cynthia Samuel-Olonjuwon Directrice Régionale Afrique du Bureau International du Travail-BIT.

Des responsables de la communication des ministères et  organisations s’impliquent

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cabinet de Dominique Ouattara

Déjà le vendredi 10 mai 2019, au Cabinet de Dominique Ouattara un séminaire pour une synergie d’actions a réuni des responsables de la communication  des ministères et des organisations impliqués dans la lutte contre le Travail des Enfants. Après 48 heures de réflexion et d’échanges, la quarantaine de responsables de la communication ont décidé de mutualiser leurs efforts à travers une stratégie de communication pour mettre en lumière les efforts du gouvernement et des organisations impliqués dans la lutte contre le Travail des Enfants.

Pour répondre plus efficacement face à la méconnaissance de la problématique du travail des enfants,  ils ont souhaité le renforcement des capacités  des responsables de communication de tous les Ministères impliqués dans la lutte contre le Travail des enfants.  Cette recommandation implique l’organisation d’ateliers et séminaires de formation, des rencontres périodiques entre les spécialistes, les responsables de communication et les journalistes, la création d’espaces permanents d’information et de sensibilisation sur les actions du CNS et du CIM.

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Devant le manque de visibilité des actions du gouvernement, de leurs résultats et impacts dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants, les participants  ont recommandé la communication sur le Plan d’Action National 2019-2021 auprès des membres du Gouvernement, des élus, des décideurs politiques, économiques, des organisations de la société civile et aux partenaires, une large diffusion du plan d’action national d’impliquer d’autres acteurs qui pourraient manifester un intérêt pour le problème. Face  à l’absence d’un cadre organisationnel de coordination des actions de communication,  ces derniers ont recommandé la mise en place d’un groupe de travail des communicants du CNS et du CIM sur la thématique, d’un secrétariat technique chargé de la communication au sein du CNS et du CIM afin de renforcer la lutte sectorielle des structures du CIM.

H.M.

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