Cote d’ivoire-Ramadan : les ressortissants de Samatiguila ont  prié pour la cohésion sociale

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A l’initiative de l’association de la jeunesse unie  par le développement de Samatiguila (AJUDSA), les ressortissants de ce département situé dans la région du Kabadougou se sont  retrouvés massivement samedi 1er  juin 2019 à la résidence du doyen des cadres, El Hadj Amadou Samassi à koumassi Bietry zone 4. Cette cérémonie marque la rupture collective au 27 eme jour du mois de jeûne. Heureux de la présence massive des parents, Amara Samassi, président de l’AJUDSA a tenu à leur exprimer sa profonde gratitude sans oublier de dire que l’association qu’il dirige veut prendre part au développement économique et social de Samatiguila.

Sans titre IMG 20190601 181343Prenant part cette cérémonie religieuse, El Hadj Diaby Lanciné, directeur général du fonds  d’entretien routier (FER) et maire de Samatiguila s’est dit fier de l’initiative de ses jeunes frères et sœur sà réunir  autour du doyen Samassi tous les cadres pour un moment de partage et de solidarité. Profitant de l’occasion, l’agent de développement  a annoncé de bonnes nouvelles en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations de sa commune. Continuant son propos, le directeur général du FER a demandé à tous les cadres de rester unis pour un seul idéal qu’est l’émergence de Samatiguila. Quant au patriarche El Hadj Amadou Samassi, malgré le poids de l’âge a pris la parole pour remercier tous ses enfants et petits enfants pour l’honneur qui lui est fait  de recevoir tout Samatiguila pour la rupture collective. La parole est ensuite revenue au conférencier El Hadj DiabyAlmamy de se prononcer sur le thème:«Le jeûne, facteur de développement et de cohésion sociale ».

IMG 20190601 184701D’emblée, le guide spirituel a dit que le développement est l’étape d’évolution à laquelle tout être humain aspire. Mais le développement n’est pas un élément palpable que l’on peut toucher, c’est pourquoi, il faut lui adjoindre un autre facteur qu’est la paix spirituelle. L’on ressent le développement quand il dégage l’humanisme et permet à l’entourage d’être heureux. Vivre dans l’opulence en autarcie  n’est pas  un facteur de développement. Faisant le rapport entre le développement et la cohésion sociale, le conférencier reconnait que l’équilibre social n’existe pas en ce monde ici bas, mais l’être humain reste le meilleur trésor qu’Allah a envoyé sur terre pour le représenter. C’est donc par la prière d’Isha (20 h) et un copieux repas qu’a pris cette belle cérémonie  religieuse.

Ford Raymond Guei

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