Surpris par les rouages de la propriété intellectuelle
Les participants à «l’Atelier de suivi sur le renforcement du SAMCI et l’égalité femmes-hommes dans la musique en Côte d’Ivoire », , ce mercredi 19 juin 2019, qui planchent au troisième jour de l’atelier sur la problématique des «relations du SAMCI et BURIDA (Bureau ivoirien des droits d’auteurs) expriment leur satisfecit. Membres du syndicat des artistes musiciens de Côte d’Ivoire-SAMCI, ils ne pensaient être si loin de la connaissance des rouages de gestion de la vie artistique.
«Au fur et à mesure que nous avançons, les uns et les autres se disent que cet atelier et bien venu. Ils ne savaient pas beaucoup et les choses se passent bien. En ma qualité de secrétaire général je suis heureuse. On aurait aimé que tous les artistes musiciens participent mais on ne pouvait pas prendre tout le monde», s’est exclamée l’artiste Dan Log.
Et d’autres artistes d’appuyer: «Il y a plein de choses qu’on croit savoir, et à la fin on se rend compte que non ! Mais est on ne sait rien. Il est bon d’avoir des informations concrètes. Les artistes musiciens seront outillés. Parce que les administrateurs eux-mêmes ne savent pas et si le manager ne se sait pas on peut l’informer» ou encore :«J’étais ignorante des choses qui appauvrissent les artistes, je suis très heureuse…nous sommes devenus les ambassadeurs pour les autres artistes. Nous avons appris à nous défendre… ».
A la suite des artistes participants, le formateur Thomas Dylan, ressort l’importance d’une telle rencontre : «Il s’est agi d’information sur les droits d’auteurs et des droits voisins dans le secteur du disque. Les discussions ont été très animées et c’était très important…Les artistes ont en général une idée assez vague des informations sur la propriété intellectuelle ou la gestion de la propriété intellectuelle. Il est important que les artistes soient accompagnés par les syndicats, les formations et les formateurs. Mais c’est un travail de longue haleine…Il est important d’apprendre à lire les textes. Et voir améliorer les choses… Le combat des artistes est permanent. Il est important de connaitre les lois pour défendre ses droits…».
Au terme des deux premiers jours de l’atelier, ce mercredi, troisième jour, les artistes et autres participants planchent sur « les relations entre le SAMCI et le BURIDA (Bureau Ivoirien des droits d’auteurs), puis sur les priorités d’action du syndicat des artistes musiciens de Côte d’Ivoire en dehors des questions d’égalité femmes-hommes. En attendant le lendemain jeudi 20 juin, dernier jour de l’atelier qui portera essentiellement sur l’égalité-femme-hommes dans le secteur de la musique, mais aussi de la violence fondée sur le genre et le leadership féminin. Les priorités du SAMCI seront connues.
Ouvert, lundi 17 juin 2019 dans la capitale économique ivoirien Abidjan, l’atelier du syndicat des artistes musiciens de Côte d’ivoire prend fin, jeudi 20 juin 2019 par l’annonce de grandes actions du SAMCI avec le soutien de la FIM (Fédération International des Musiciens).
HERVE MAKRE
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