10è congrès-Unjci-J’accuse: Quand Boga Sivori aromatise la sale graine, le résultat ne pouvait qu’être piquant et époustouflant

6 min read

Par HM

  • Le 10ème congrès met fin à  la          crise postélectorale ?

  • Du venin sciemment propagé avec un résultat est dévastateur

unjciCongrès 2019 de  l’UNJCI, j’accuse l’angle bien choisi et bien pensé par les drugstores secrets des équipes de la campagne ! Sivori Boga, ancien vice-président de l’UNJCI, bien  installé à la table de l’équipe de campagne d’un candidat, il croit rendre service en livrant leurs affaires sale de l’antichambre. Mais…le résultats est là ! Le 22 juillet 2019, point de  président dans le fauteuil bien essuyé à la Maison de la Presse, au Plateau.

Et là, les journalistes Prestone Brou, César Etou respectivement président du comité d’organisation, président du congrès, le 10ème du genre, innocemment sont emportés au fond du chaudron bouillant. Dans un environnement déjà infesté par les hurlements et hululements d’une caravane de nabots criards du négativisme. Avec, joug chargé en bandoulière prêts à jacasser, répandant des artifices infondés, mais aux conséquences désastreuses. Action bien millimétrée à la perfection pour attendre l’objectif.

unjci 2019Et il est là, implacable, ce  22 juillet 2019 à minuit (00 heure) 7 minutes, lorsque, impuissant, le fringant président du congrès, abandonne  les congressistes sans sonner la fin. Alors que rappelant, son beau vieux temps, au temps de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, que rien ne pouvait séparer les  journalistes. Pas même  Houphouët-Boigny, père du pluralisme avec le printemps de  la presse dans  les années 1990 consacrant  le retour au multipartisme. Laissant le soin au président du comité d’organisation de ramasser quelques reste des procuration sans vote…Procuration permettant à l’électeur dans l’incapacité de se rendre au bureau de vote de donner mandat à une personne de confiance. Débat qui a bloqué toute la réflexion alors que l’article 26 parle très bien: ‘‘Le vote par procuration est admis’’. Toutefois, le mandant doit être à jour de ses cotisations. Tout votant ne peut être porteur que d’une seule procuration’’. Article clair et fixant lui même ses limites. Ben, la page est tournée.

unjciElle était déjà tournée lorsqu’à l’entame de la campagne, avant même la proclamation des candidats retenus, un discours  gazeux et poudreux se propageait dans les rédactions de la presse ivoirienne. Un discours ségrégant ceux qui, fièrement se désignent : ‘‘confrères’’. Il s’est répandu avec force intelligente dans tout le corps de la corporation. Belle stratégie pour capter certainement le maximum de voix.  A la guerre comme à la guerre. Mais les conséquences imprévisibles n’ont pas été calculées. Et voici ce venin bien porté par un responsable dans la gestion de  l’UNJCI, Boga Sivori. Mais  en fait, toute la stratégie a été  pensée étant donné que c’est le seul message portée par deux équipes sur trois, donc face à la troisième de  campagne.

Et voici la trame du venin signé

Sivori Boga ancien vice-président de l’UNJCI, à la table de l’équipe de campagne d’un candidat, il croit rendre service en livrant les secrets de l’antichambre.

«J’avais dit il y’a trois ans que c’était ma dernière campagne, mais je suis un homme d’engagement, je suis un homme de combat et je suis revenu pour faire mon dernier combat et je vais vous dire pourquoi. (…), pendant que nous analysions les candidatures, le président MT arrive à mon domicile avec Jean Claude Coulibaly et me dit: ‘‘Boga, je veux que tu sortes du comité de médiation parce que moi mon candidat naturel et à l’origine, c’était Alafé, mais la direction du RHDP m’a convoqué et m’a imposé Jean-Claude Coulibaly, moi je ne veux pas me créer de problèmes, je veux que tu fasses en sorte que Jean Claude soit retenu’’. Je lui ai opposé mon refus en lui réitérant que le choix du candidat se fera selon le mérite et ce après analyse des dossiers (…). J’ai accepté l’appel de MT en 2011 à siéger au sein de l’UNJCI bien que n’étant pas de son bord politique, pour l’équilibrer, la sauver pour ne pas qu’elle meurt. De même c’est la raison de mon engagement avec Franck Ettien. Nous devons sauver l’autonomie de l’union. .. Si le RHDP est imposé dans toutes les structures étatiques, l’union des journalistes doit être épargnée et nous devons assumer notre responsabilité. Je ne parlais pas car j’étais encore président du conseil de gestion de l’UNJCI. Aujourd’hui je parle car j’ai fait mon dernier conseil et déposé mon rapport».

Ce diaporama nécessite JavaScript.

La  trame tel discours ne pouvait qu’achever la tension des campagnes déjà palpable parce que puant la division. Une version bien évidement rejetée face aux directeurs de publications au siège du FORDPCI, par le candidat accusé d’être soutenu par le RHDP. Une version aussi  rejetée par le président sortit de l’Unjci, Moussa Traoré qui pense qu’il s’agit simplement de salir un candidat ‘‘et donner un coup de pouce à un autre pour qui en définitive, il avoue rouler’’Pour ma part, avec la dernière énergie, je réfute formellement et j’apporte un démenti à toutes les grossièretés débitées par Boga».

S’il y a suspicion de candidature RHDP, est-on prêt aussi à accepter l’idée qu’il y a candidature de  l’opposition ? C’est ce venin préparé, monté qui a fait échec au 10ème congrès de HERVE MAKRE JOURNALISTEl’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire. J’accuse les producteurs d’une telle stratégie, d’un tel angle de campagne…œuvreront-ils au retour de la bonne réflexion ? J’accuse.

HERVE MAKRE

© 2019, herve_makre. All rights reserved.

Du même auteur