Interview vérité-OJPCI-Léon SAKI, (DP Afrique Matin) et SG :« 24 électeurs ne peuvent incarner le destin d’une faitière comme l’OJPCI»

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«Aucune preuve que la vingtaine d’acteurs admise dans la salle de la rencontre d’Olivier Yro étaient tous détenteurs de la carte de journaliste professionnel, première condition pour être membre de l‘OJPCI »

« Lorsqu’Olivier Yro se présentait à la présidence, il n’avait aucune carte de l’OJPCI et n’avait participé à aucune activité de l’organisation »

ojpci LEDEBATIVOIRIEN.NETAprès la sortie hasardeuse de Souleymane Senn et Yro Olivier dans l’intelligent d’Abidjan, le Secrétaire Général du bureau sortant de l’Organisation des journalistes  professionnels de Côte d’Ivoire-OJPCI apporte un éclairage inédit sur la vie de l’organisation et annonce la tenue d’un congrès pour la relance de ladite organisation.

L’OJPCI traverse actuellement une crise si l’on tient compte du communiqué produit par les membres fondateurs et membres statutaires suite au congrès qui a reconduit Olivier Yro à la tête de cette faitière. Qu’en est-il exactement ?

La crise qui prend surface aujourd’hui n’est pas nouvelle. Elle date même du jour où ce monsieur a été porté à la tête de l’OJPCI. Vous n’êtes pas sans ignorer que l’arrivée d’Olivier Yro à la présidence de l’OJPCI s’est faite sur fond de crise. C’est suite à l’intervention du ministère de tutelle qu’un congrès a été organisé, sous son autorité, pour résorber les dissensions internes. Nous avons alors conseillé au tout nouveau président d’organiser une grande rencontre de réconciliation de tous les membres pour aboutir à un bureau consensuel. Olivier Yro qui avait certainement sa petite idée, a rejeté cette proposition sous le prétexte que les nouveaux venus allaient boycotter son mandat. Mais alors, l’OJPCI a besoin d’être unie pour avancer. Donc la réconciliation de tous autour des membres fondateurs s’imposait.

C’est depuis ce moment que j’ai compris que l’homme que je venais de porter à la tête de notre faitière avait un agenda caché. Il a commencé à fonctionner seul allant aux rendez-vous importants tout seul, là où l’UNJCI vient à quatre. Au point qu’un jour, Abiba Dembélé lui a demandé s’il était seul dans son bureau. Olivier Yro a produit une carte magnétique au nom de l’OJPCI pour pomper les comptes, alors que les textes de l’organisation recommandent deux signatures pour toute opération bancaire. Aucune réunion n’est organisée, aucune Assemblée Générale. Nous attendions alors le congrès pour mettre fin à cette gestion misérable de l’OJPCI lorsque l’homme mobilisa les forces l’ordre pour empêcher les membres fondateurs et les membres statutaires, des figures emblématiques de la presse ivoirienne, d’avoir accès à la salle ; sous le prétexte qu’ils n’ont pas la carte de membre 2019. Une grande première dans le fonctionnement des organisations professionnelles de la presse. 5000 Frs peuvent-ils manquer à David Mobio, Ali Yoda, Koné Laciné et autres?

Vos adversaires affirment que vous n’êtes plus membres de l’OJPCI parce que vous ne participez pas à la vie de l’association. Vous ne payez pas vos cotisations et n’avez pas la carte de carte attestant que vous êtes membres.

Leon Saki DPLorsqu’Olivier Yro se présentait à la présidence, il n’avait aucune carte de l’OJPCI et n’avait participé à aucune activité de l’organisation. Nous avons pensé qu’à son arrivée, il ferait en sorte que les membres s’impliquent dans la marche de l’organisation pour mettre fin au fonctionnement scabreuse de l’organisation, que non. Olivier était seul dans son bureau et personne ne savait avec qui payer. Tous ceux que vous voyez actuellement à ses côtés sont arrivés à la faveur du congrès mais d’ici deux mois, vous ne les verrez plus autour d’Olivier Yro.Il affirme que nous ne sommes plus membres depuis trois (03) ans mais pourquoi nous avoir alors envoyé des Emails et SMS pour nous inviter à prendre part au congrès ?

Lors des précédents congrès, tous les journalistes ayant une carte CIJP ont toujours été admis pour favoriser une adhésion massive à l’association dans un esprit de convivialité et de solidarité. Et séance tenante, on accordait un moment pour permettre aux journalistes présents détenteurs de la CIJP d’adhérer et de voter. A son congrès, nous n’avons pas la preuve que la vingtaine d’acteurs admise dans la salle étaient tous détenteurs de la carte de journaliste professionnels, première condition pour être membre de l‘OJPCI.

Yro Olivier aurait dû porter à la connaissance de tous, ses nouvelles règles, des semaines avant le congrès comme le stipulent les textes et comme cela se fait à l’UNJCI et partout. Hélas, Olivier a attendu le jour du congrès pour nous faire connaitre ses nouvelles dispositions, et cela ne saurait prospérer.

Quelles sont les dispositions qui vous permettent de juger ce congrès de nul et de nul effet?

Croyez-vous qu’un congrès auquel prennent part seulement 24 personnes quand l’OJPCI revendique plus de 200 journalistes soit un congrès normal ? 24 électeurs fictifs peuvent-ils incarner le destin de l’OJPCI, lorsque de l’autre côté  à l’UNJCI 503 personnes ont pris part au congrès ? Soyons sérieux ! Ceux qui ont organisé cette mascarade sont des personnes à problème, en termes de moralité. C’est une confrérie de malhonnêtes, bien connus sur la place publique. Rappelez-vous de l’UJOCCI-Gates et de Togo-Gates. II y a des personnes que leur passé n’abandonnera jamais ou du moins qui auront toujours du mal à changer leur façon de s’asseoir, tellement malmenées par le chagrin du ventre. Est-ce que c’est le rôle d’un président du comité de contrôle d’être l’avocat d’un bureau exécutif qu’il est sensé contrôler ? L’OJPCI n’a-t-elle pas de personnes aguerries pour faire office de porte-parole au point de mettre le président du comité de contrôle en situation de flagrant délit ? Face à toutes les actions que nous avons commencées sur le terrain, Olivier Yro est convaincu qu’il va tomber mais comme le mauvais nageur, il a peur de couler seul.

ojpci LEDEBATIVOIRIEN.NETQu’attendez-vous faire pour le règlement de cette énième crise qui n’honore pas la corporation ?

Nous entendons organiser un congrès statutaire en septembre prochain ; un congrès moderne et digital à la dimension de la qualité de ses membres comme Brou Aka Pascal, David Mobio, Justine Djiké, Gooré Bi Hué, Victorien Angouan etc. Cependant, nous ne sommes pas fermés à la négociation. Si nos camarades retrouvent leurs esprits, nous leur accorderons le pardon pour un congrès consensuel. Pour le démontrer, nous avons saisi le Ministère et l’ensemble des partenaires de l’OJPCI pour les prévenir contre toute démarche de ce bureau illégal et corrompu.

Réalisé par GRACE OZHYLLY

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