Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) a frappé fort remis du choc dans l’affaire de fraude portant sur le process de l’obtention de grades universitaire. Un communiqué dévoile que des universitaires ses sont adonnés à des pratiques frauduleuses visant à soutenir insidieusement ou saborder le travail de tel ou tel enseignant du supérieur candidat au CAMES. Le rapport, du 30 mai 2019 publié par la direction de l’institution fait état de sanctions infligées aux universitaires mis en cause dans cette affaire du «complot des rapporteurs».

Au nombre des professeurs trempé dans cette magouille se trouve un éminent enseignant ivoirien, de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Répondant aux initiales de M.D.F, il est professeur titulaire de droit public et de science politique. Le communiqué indique qu’«il a été confondu par son rapport qui ressemble trait pour trait au rapport de M. Adama Kpodar. Son rôle actif dans le même réseau de passeur et torpillage de plusieurs universitaires».

Une sanction lui et alors infligée: «Il est suspendu pour trois (3) ans avec interdiction de siéger dans les instances du Cames et de participer à ses programmes».

Le professeur M.D.F est «entré en intelligence» avec Adama Kpodar, professeur titulaire de droit public et vice-président de l’Université de Kara au Togo, pour torpiller en juillet 2014, l’inscription d’un candidat sénégalais au grade de Professeur titulaire». Le pot aux roses est découvert: «Les deux complices avaient été trahis par leurs rapports siamois avec plusieurs copier-coller. En même temps que l’Ivoirien M.D.F, l’universitaire togolais a lui aussi été sanctionné».

Si l’université, l’univers du savoir et des savoirs se transforme en cité du faux : où acquérir le savoir alors ? Le savant pleure.

GRACE OZHYLLY

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