Côte d’ivoire-le Réseau des Instituteurs sort ses griffes : «Nous donnons trois mois au gouvernement »

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On affûte les armes pour les luttes prochaines

Le Réseau des Instituteurs  de Côte d’Ivoire sonne la fin de la récréation en affûtant ses armes pour les prochains combats. Tout a été constaté, lors de sa rentrée syndicale, du vendredi 1er novembre 2019 à Yopougon, sous la direction de son secrétaire général national KOUAMÉ BERTONI. Cette activité a enregistré la participation de plusieurs associations syndicales et de la coalition secteur éducation et formation de côte d’Ivoire (COSEF-CI) avec son porte-parole AKO NOMEL.

le réseau des instituteurs 2Selon KOUAME BERTONI, la dissidence que vit sa structure est l’œuvre d’individus qui on tenté de le corrompre pendant la grève des enseignants en manipulant des personnes au sein de son bureau. C’est pourquoi dès sa création il a été clair : «On ne milite pas ici pour des intérêts mercantiles, le syndicalisme n’est pas du clientélisme». Il a ajouté que la manière de mener la lutte autrefois ne  convenait pas, c’est pourquoi avec certains camarades ont créé la  nouvelle structure.

Abordant la question des indemnités de logement, le secrétaire général national KOUAMÉ BERTONI estime que la somme fixée à Quarante-mille (40.000F CFA) est dépassée ; qu’elle est insuffisante pour se doter d’une habitation modeste en Côte d’Ivoire et notamment dans la capitale économique qui enregistre une montée vertigineuse du coûts des loyers.

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Il appelle alors le gouvernement à se pencher sur la question de la couverture maladie universel (CMU) qui risque de faire des pertes en vie humaine «si rien n’est fait. Nous avons donné trois mois, au gouvernement pour régler nos revendications. Nous allons reprendre la lutte là où l’avait laissé le syndicat », termine le secrétaire général national KOUAMÉ BERTONI. Réseau des Instituteurs  de Côte d’Ivoire.

Martial Tahou

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