Affaire Agrobusiness : Les soucis des souscripteurs  à rencontrer le chef de l’Etat Alassane Ouattara

3 min read

Pour la troisième fois consécutive depuis le début de l’année, le Groupement des souscripteurs d’agrobusiness (GSA) s’est réuni en assemblée générale, le samedi 9 Novembre 2019, à Cocody. Cette rencontre qui a vu la présence des avocats en charge du dossier, à savoir  Me Prosper et Me Yao Koffi Marius a permis aux souscripteurs de définir les différentes actions à mener en vue de la résolution de la crise ,et entrer en possession de leurs fonds. Prenant la parole, Emile Christopher Rebeiz, président de cette organisation  s’est réjoui en faisant  la précision suivante :

IMG 20190612 105126« Nous pouvons être satisfaits , car nous allons vers des actions concrètes . Les avocats vont se constituer pour certainement entrer en contact avec le doyen des juges ou l’administration séquestre et les autorités compétentes de ce pays. En attendant ces actions juridiques, M.Rebeiz a appelé les autorités ivoiriennes, en l’occurrence le président Alassane Ouattara, à leur donner une occasion, pour lui les détails de cette affaire qui traîne comme un cancer. Le groupement des souscripteurs souhaite  rencontrer le premier des ivoiriens parce que les démarches entreprises notamment par le biais de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, n’ont pas pour l’heure, abouti à des résultats satisfaisants.  Poursuivant son propos, le président du GSA  relève que le chef de l’Etat n’est pas suffisamment informé de cette affaire.

«Ce que nous  voulons aujourd’hui, c’est que le chef de l’Etat accepte de nous recevoir, pour que  nous arrivons à lui expliquer, de façon claire et nette, cette affaire.».  En plus de cette audience, Christopher Rebeiz  a plaidé pour la levée du mandat d’arrêt contre le directeur de Monhévéa, Yapi Christophe pour lui offrir l’opportunité de respecter ses engagements pris auprès des souscripteurs. Il faut lever  le mandat pour qu’il puisse regagner le pays. Mais M. Rebeiz souhaite  que cela se fasse  dans  les règles de l’art pour  prendre en compte les  intérêts des victimes.

IMG 20191109 171157 «Il faut encadrer le mandat d’arrêt pour lui permettre de respecter l’engagement qu’il a pris de restituer les ressources investies », insiste le président de GSA. Rappelant les derniers échanges qu’il a eus avec M. Yapi, par l’intermédiaire d’un collaborateur, Rebeiz  a retenu la bonne volonté de M. Yapi de payer les investissements et les retours sur investissements. Il demande néanmoins à M. Yapi  d’aller plus loin en faisant des propositions concrètes. Avant de clore, cette assemblée générale historique, Emile Christopher Rebeiz exhorte ses camarades à ne pas céder au découragement car lutte qui dure finit toujours par payer.

Ford Raymond Guei

© 2019, redaction. All rights reserved.

Du même auteur