Avec le courrier de l’ambassadeur Gilles Huberson: le ministre de la Construction Koné Bruno croit rassurer les ivoiriens sur le camp militaire du 43è BIMA à Abidjan

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COURRIER DIPLKOMATELe ministre de la Construction, du logement et de l‘urbanisme, Bruno Nabagné Koné, a annoncé, lundi 13 janvier, à Abidjan que, selon la conservation foncière, le site du 43ème Bataillon d’infanterie de marine-BIMA « n’a pas été vendu par la Côte d’Ivoire à la France » dans le cadre relatif au projet d’aménagement rond-point Akwaba (Port-Bouët). On se réjouit dans toutes les rues d’Abidjan.
Ce projet remettrait partiellement en cause les titres fonciers accordés par la Côte d’Ivoire aux forces françaises en Côte d’Ivoire dans le cadre du traité international de défense signé entre les deux parties signé en avril 2012, toujours selon le ministre de la Construction, Bruno Koné. Il continue: « Ce site est toujours la propriété de la Côte d’Ivoire car il relève du domaine public et ne peut être vendu à aucun privé ». Il tente de répondre à l’information qui dit que l’État français a profité du dernier séjour d’Emmanuel Macron en Côte-d’Ivoire pour signer un accord additionnel visant «à clarifier le statut juridique des installations militaires françaises» situées à quelques encablures de l’aéroport international d’Abidjan-Port-Bouët.

Paris est donc désormais «propriétaire foncier» du périmètre accueillant le camp militaire.  Dans le Protocol additionnel, l’État de Côte-d’Ivoire renonce aussi à la construction de l’échangeur annoncé en face des installations militaires françaises. L’échangeur en projet devait être financé par l’Agence japonaise de coopération internationale. La base militaire française en Côte-d’Ivoire accueille 900 soldats en rotation permanente. Cette capacité peut être portée à 1500/2000 en cas de nécessité.

Que n’a-t-on pas dit précisément aux Ivoiriens sur cette affaire? Ben, le ministre de la Construction de Côte d’Ivoire Koné Bruno rassure les ivoiriens qu’ils sont encore propriétaires de cette partie du territoire. On dit merci qui!

H.Makré

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