Le couple de proxénètes mis aux arrêts
Leurs victimes tenues captives à Port Bouët Adjawi, district d’Abidjan, libérées par la brigade mondaine de la préfecture de police d’Abidjan. Le vendredi 6 mars 2020, aux environs de 06 heures, la brigade mondaine de la préfecture de police d’Abidjan a interpellé OYM, âgée de 40 ans et de nationalité nigériane, à son domicile sis à Port Bouët Adjawi. Celle ci a été retrouvée avec son compagnon nommé OKO âgé de 49 ans, également de nationalité nigériane qui détenaient captive leur jeune compatriote de 22 ans.
Cette opération fait suite à l’évasion de trois autres filles de cette demeure où elles étaient exploitées sexuellement durant plus d’une dizaine de jours. En effet, selon les victimes, OYM aurait convaincu leurs parents de les laisser venir en Côte d’Ivoire où les attendaient des postes de vendeuses dans un supermarché de la place. Mais une fois en terre ivoirienne où elles sont arrivées au nombre de 5 dans le courant du mois de février 2020, elles ont été contraintes de se prostituer au profit du couple ci-dessus nommé qui les gardait captives à leur domicile.
Selon ces filles, elles étaient conduites dans des ghettos tous les soirs pour satisfaire des clients du sexe de 18h à 3h du matin. Puis elles étaient raccompagnées par le couple sous bonne escorte à leur domicile. À ce rythme, une d’entre elles est tombée gravement malades. Elle a été reconduit au Nigeria par le nommé OKO compagnon de dame OYM. Profitant de l’absence de ce dernier trois autres se sont échappées et elles ont trouvé refuge chez le chef de la communauté nigériane d’Abobo, lequel a saisi l’ambassade qui lui a demandé de saisir par la suite de police pour toutes les diligences. C’est ainsi que les deux mis en cause ont été arrêtés et mis à la disposition du parquet pour traite d’être humain, séquestration et proxénétisme.
H.K.
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