Covid-19-violences conjugales à Yopougon: la justice va se saisir du dossier malgré l’abstention de la victime

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Les effets  collatéraux du Covid-19 sur les ménages. Suite au cas de violence conjugale le 18 avril 2020 ayant entraîné la chute d’une dame et mettant en cause « un gendarme ». Il en ressort que le mis en cause est plutôt un cadre de banque et non un gendarme. Une fois à la police la victime a refusé de porter plainte contre son conjoint.
FB IMG 15872233720555939 Les faits se sont déroulés dans la nuit du 16 au 17 avril 2020 dans la commune de Yopougon dans le district d’Abidjan et plus précisément au quartier Mamie Adjoua. En effet, Il s’agirait d’une situation conjugale conséquente à des sorties intempestives du conjoint de la victime. La dame avait du mal à accepter cette vie de couple. C’est ainsi que, lasse de cette situation, la victime aurait décidé de mettre fin à ses jours en se jetant par dessus le balcon après avoir ingurgité une forte quantité d’alcool.
Après sa chute, elle a été prise en compte par le GSPM et conduite en clinique, en plus de l’assistance des bénévoles BPS.
Les dernières nouvelles de la police nationale annoncent que la victime va bien et refuse de porter plainte, elle prétend ne pas subir de violences dans son couple. «Je ne vais pas porter plainte contre mon conjoint…». Toutefois, la justice s’est auto-saisie du dossier et le mis en cause, T. Droh a été interpellé par le 38ème arrondissement de Yopougon.
FB IMG 15872233664389650Il sera déféré pour nécessité d’enquête. Beaucoup de voix s’élèvent pour déclarer que la vie de la femme est en danger puisque constamment  battue dans le foyer. « Il faut surtout sévèrement punir les auteurs des violences conjugales. On se marie pour être heureux, pas pour mourir », crient-elles.
H.K.

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