Action antiterroristes? Déclenchée depuis le jeudi 14 mai 2020, une opération conjointe des armées burkinabè et ivoirienne se tient aux frontières communes des États des deux forces armées pour tester leur capacité de réaction vis-à-vis de la montée fulgurante des attaques terroristes aux frontières de certains États d’Afrique de l’ouest et centrale. Notamment le mali, le Burkina Faso, le Nigeria et le Tchad. Malheureusement, cette opération se soldée en grande partie par un échec.
Cette opération, dénommée « Opération Comoé », s’est soldée par un échec à cause d’une fuite d’informations qui a permis aux djihadistes de prendre la poudre d’escampette avant l’arrivée des soldats ivoiriens et burkinabè. Impensable! Cependant, l’opération a permis de détruire une base terroriste à cette frontière ivoiro-burkinabè et la saisie d’un important lot de matériels de guerre et des téléphones portables.
Une telle mutualisation des capacités opérationnelles des forces armées des États ayant des frontières communes est à encourager dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. Car, les djihadistes ne prospèrent qu’en territoire non organisé et non maîtrisé par les différents pays qu’ils déstabilisent.
Ces individus, narcotrafiquants en général et aux desseins funestes, se cachent derrière l’argument d’une mission divine qu’ils se sont eux-mêmes assignés pour nuire à l’humanité. La complicité interne dont ils bénéficient pour endeuiller des pays est l’une des difficultés majeures de la lutte contre le terrorisme dans ce monde.
H.K.
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