Contribution

Annoncé pour mort par une opposition et de nuisibles cassandres hystériques qui ont biché comme des poux, à l’annonce de son évacuation sanitaire à l’hôpital de la pitié Salpêtrière, pour ce qui devrait un principe n’être qu’un simple contrôle de routine, que des bodets ont vite fait de transformer en un mélodrame, dégoulinant de cochonneries.

Mais voilà que la douce et merveilleuse providence qui sait raison garder accordera aux Ivoiriens l’exorbitant privilège d’une grâce, et pas n’importe laquelle, celle en effet d’être les témoins oculaires du retour vivant de son excellence le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, annoncé pourtant comme mort.

Il se susurrait même dans le tout Abidjan que le président Ouattara devrait même se rendre à Paris pour, disent ces bonimenteurs » le débrancher ». Fadaise à laquelle beaucoup d’ingénus ont cru. Encore deux jours à poireauter soit le 29 octobre pour le revoir en chair et en os, bien requinqué pour aborder le dernier virage qui conduira inéluctablement au sacre, à la victoire du RHDP dont le choix des responsables s’est de façon écrasante porté sur sa personne.

Ce retour mérite qu’on s’y attarde un tout petit peu

d’abord condition humaine oblige, car dans cette Afrique de la fraternité et de la solidarité, il est bienséant et convenable que quand on sort d’une épreuve aussi éprouvante, l’humanité des uns et des autres doit prévaloir pour au moins avoir une certaine compassion pour celui qui sort d’une telle épreuve Pourquoi pas aussi celle d’adversaires ou même d’ennemis supposés qui lui voulaient le pire.

Ensuite parce que l’homme symbolise indiscutablement l’espoir de la continuité d’une politique qui produit ses effets et dont les résultats probants sont reconnus par toutes les compétences qui comptent dans ce monde. Il a blanchi sous le harnais d’un homme politique exceptionnel, un travailleur infatigable dont le moment est venu de savourer une retraite qui à n’en point douter ne sera pas de tout repos. Et la lourde charge de succéder à ce baobab politique pour achever la transformation structurelle de ce pays dans un état de putréfaction avancée, tant physiquement que moralement à l’époque où ce dernier accédait à la magistrature suprême.

Un pays dont le marigot politique est infesté par de grands reptiles prédateurs dont l’intérêt général est le cadet des soucis. Ce sont à leurs yeux leurs petits intérêts égoïstes et mesquins qui comptent. Ce pays qu’ils avaient plongé dans une hibernation économique, politique et sociale totale, le président Ouattara et son équipe l’a miraculeusement remis à flot et ces politiciens incapables de la moindre offre programmatique veulent à nouveau récidiver dans leurs insignifiances létales. Comment comprendre qu’à quatre mois d’une échéance aussi capitale qu’est l’élection présidentielle, ces politiciens continuent de se murer dans un silence assourdissant, qui résonne de leurs faiblesses programmatiques criardes, et interroge sur leur capacité réelle à conduire la destinée d’un pays dont l’actuel locataire du Palais présidentiel a mis un point d’honneur à élever à un très haut niveau la barre quant à une éventuelle concurrence.

Ils se complaisent dans un environnement propice aux informations les plus abjectes qu’ils suscitent d’ailleurs par le truchement de leurs officines toxiques et leurs drones qui se croyaient invisibles, poussant des jeunes irresponsables à des comportements ignobles et scandaleux, tandis que leurs progénitures vivent bien confinés dans un confort insolent et une totale sécurité. Livrant ainsi les enfants d’autrui à des actes répréhensibles, répugnants et inqualifiables, sinon comment comprendre l’exhumation du corps de DJ Arafat dont les donneurs d’ordres leur ont fait croire que les franc-maçons avaient confisqué le corps réel et qu’ils avaient substitué à celui-ci, un autre corps. Mais que celui-là était fait de caoutchouc et officiellement présenté à sa mère et au peuple ivoirien qui eux n’ont pas été suffisamment futés pour discerner ce bidonnage.

Cette monstruosité est passée dans ce pays comme une lettre à la poste. Le même procédé a encore servi pour la destruction du centre de dépistage à Yopougon où des demeurés manipulés ont encore détruit les constructions qui s’y faisaient. Idem avec les appareils destinés à l’enrôlement pour la confection des cartes nationales d’identité. Toujours les mêmes manipulations et toujours les mêmes effets. Et il se trouve après leurs forfaitures toujours des opposants irresponsables inconscients et criminels, qui n’ont que le mot dictature à la bouche pour s’en offusquer et couvrir leurs turpitudes. Quand le grappin est mis sur leurs ouailles de délinquants totalement écervelés et sous l’effet de dangereux psychotropes ils les abandonnent à leur sort après leurs arrestations et ces derniers ne les verront plus jamais.

Voilà comment se comporte cette opposition nullissime qui aspire à reconquérir le pouvoir d’État, et qui avance masquée, la réconciliation aux lèvres et l’épée dans le dos.

Il est heureux que le premier ministre ait fait preuve de beaucoup de courage, d’une endurance et d’une transparence totale pendant cette épreuve, à tous égards, pénible. Qui maintenant agace les cassandres hystériques et autres oiseaux de mauvais augure qui avaient souhaité le revoir revenir au pays plutôt dans un cercueil qu’en chair et en os, bien vivant, bien requinqué et prêt pour le service.

Cet homme qui a blanchi sous le harnais du président Ouattara a de qui tenir, et est une autre chance pour ce pays encore convalescent du fait des vilenies d’anciens alliés devenus de vrais vampires politiques, qui souhaitent aujourd’hui le pire à ce pays. Ils avaient même mis tous leurs espoirs sur le COVID 19 pour les aider à accomplir leur dessein funeste mais rien n’y fit et le régime tient toujours bon et son candidat à l’élection présidentielle, candidat de la continuité, candidat d’encore plus de progrès, sur les fondations solides que lui lègue son mentor et devenu plus fort que jamais.

Il vous souviendra de la maestria avec laquelle l’homme a su contenir et maîtriser la situation incandescente provoquée par d’anciens alliés, devenus factieux et irascibles et qui ont pris ombrage de ce que le rêve le plus cher qu’ils caressaient, à savoir accéder sur le strapontin présidentiel s’est mué en chimère et ont du coup inspiré une mutinerie.

Qui avait misé un centime sur ce bosseur qui a le cœur à l’ouvrage et que personne n’a vu venir et ce candidat arrivé comme un chien dans un jeu de quilles a bouleversé tous les pronostics et toutes les certitudes pour s’imposer par son travail et sa loyauté. Amadou Gon a été choisi dans la transparence la plus totale par une majorité écrasante des responsables du parti, choix adoubé par le gardien du temple et derrière lequel les militants se sont inclinés, souhaitant le voir parachever l’œuvre de ce grand bâtisseur qu’est le président Ouattara et voir ce pays retrouver sa quiétude et son lustre d’avant les schismes de Daoukro et de Férié.

Que Dieu le tout puissant protège ce pays, qu’il étende ses bénédictions sur ses habitants, qu’il accorde longue vie au président Ouattara et à son vice-président Kablan Duncan et surtout qu’il protège le futur candidat et lui accorde une santé de fer, et enfin qu’il apaise enfin le cœur de cette opposition habitée par le déni de réalité. Akwaba par anticipation à monsieur le premier ministre sur le sol de ce beau pays, ce vendredi 29 mai 2020.

Une correspondance de H. O.

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