Abidjan-maquis, bars et restaurants fermés-Gnawa Josué face face à l’État: « Nous employons plus de 2 millions de personnes et contribuons à la lutte contre la pauvreté »

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Il est de  plus en  plus  amer face aux sanctions qui frappent son secteur d’activité. Gnawa Josué, président national de la plateforme des propriétaires des maquis bars et restaurants de Côte-d’Ivoire se dresse contre les cotisations abusives prélevées par l’État et le plafonnement du nombre de personnes dans leurs espaces d’activités. Il pense être le plus grand pourvoyeur d’emplois et le moteur de l’économie ivoirienne. Il appelle ainsi  à la levée par le gouvernement  ivoirien des mesures tuant net leur activité.

restaurateurs  Gnawa Josué interpelle encore  l’État ivoirien à revoir le paiement des taxes exigés aux acteurs du secteur de la restauration. En outre, les propriétaires des maquis bars et restaurants cherchent des stratégies qui leur permettront de rouvrir les bars et boîtes de nuit qui sont restés fermés depuis la prise des mesures barrières en mars dernier.
Depuis la présence de covid-19 en Côte-d’Ivoire, le gouvernement a préconisé des mesures de restriction pour freiner la propagation du virus.

Les bars, maquis et restaurants ainsi que plusieurs autres secteurs d’activités ont été fermés. Mais les propriétaires de ce secteur avec à leur tête Gnawa Josué, ont fait un plaidoyer auprès de l’État pour la réouverture de leur secteur. Chose faite, ils se sont auto-engagés au respect des mesures barrières. Mais il leur a été encore recommandé par l’État de diminuer le nombre de personnes dans leurs espaces de 200 à 50 personnes. Pourtant ils pensent être les premiers grands employeurs en Côte-d’Ivoire.

Sans titre‘Nous sommes plus de 43 mille maquis et restaurants sans compter les bars et boîtes de nuit et nous employons plus de 2 millions de personnes en Côte d’Ivoire. Nous contribuons à la lutte contre la précarité de la vie des citoyens », laisse-t-entendre devant  plusieurs  membre du syndicat, présents au restaurant Chez DEDE à Yopougon Rue des princes. Malgré le plafonnement du nombre de personnes, ils doivent toujours payer des taxes des patentes, les factures de CIE, Sodeci et même le Burida.

Toutefois, les bars et boîtes de nuit demeurent, toujours fermés. Gnawa Josué le président national de la plateforme des propriétaires des maquis, bars et restaurants semble ne pas comprendre une telle situation. Son bureau national décide alors de rencontrer le procureur de la République, les directeurs généraux de la CIE et Sodeci pour en savoir davantage relativement au payement des factures de l’électricité et de l’eau, alors qu’ils n’ont pas rouvert depuis le confinement. Donc pas encore de reprise effective des activités économiques.

femmes bars et maquis » Nous irons rencontrer les autorités, le procureur général de l’État, Les directeurs généraux de la Sodeci et CIE afin d’améliorer la situation, nous voulons leur demander, quelle est notre limite et eux mêmes leur limite, parce que nul n’est au dessus de la loi parce que la lois aussi s’applique à elle même » déclare-t-il. Pour que leur décision porte, il voudrait obtenir l’adhésion de plusieurs acteurs à leur Syndicat.

L’objectif pour Gnawa Josué, c’est d’obtenir le maximum d’adhérents pour parler d’une seule voix et engager ensemble leur combat de repositionnement de leur secteur.  »Il faut respecter les mesures barrières si vous voulez vraiment vous repositionnez et  aboutir à l’ouverture des bars et boîtes de nuit, il faut vous adhérez massivement. La cartes d’adhésion que vous aurez est votre assurance vie, elle donne droit à un logement, à une couverture médicale, à des prestations bancaires, et une garantie de bien être social » a t il fait comprendre.

Hortense Loubia K.

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