La vague d’émotions suscitée par le décès subite du premier ministre Amadou Gon Coulibaly ne saurait s’expliquer. Au nombre de celle-ci, le message de compassion de l’honorable Diéty Félix, à l’endroit de son jeune frère et compagnon de tous les jours.

«Je pleure un ami, un allié ». C’est en ces termes, que le député de la circonscription de Danané, pouvait exprimer sa peine, à l’annonce de la terrible nouvelle, au soir du mercredi 7 juillet dernier « La Côte d’Ivoire perd un grand homme, un combattant intrépide. Le premier ministre Amadou Gon Coulibaly incarnait les valeurs de loyauté et de fidélité, durement forgées au cours des trente dernières années. Comment ne pas m’incliner devant la mémoire de celui qui personnifiait à lui seul toute une région », a-t-il indiqué.

Et pourtant, le tapis rouge semblait bien se dérouler, pour le candidat du rassemblement des Houphouëtistes, au soir de la présidentielle du 31 octobre 2020. A en croire le parlementaire, Amadou Gon Coulibaly, était la personne la mieux qualifiée, pour pérenniser les grandes actions de développement amorcées par le Président Alassane Ouattara.

« En très bon disciple, le premier ministre a su marcher dans les pas de son maître. J’ai le cœur meurtri de savoir qu’il n’accèdera plus à la magistrature suprême. A l’occasion de la dernière visite d’Etat du premier ministre dans ma région, les 24, 25 et 26 octobre 2019, j’avais annoncé publiquement à mes parents de Danané, mon souhait de voir Amadou Gon Coulibaly conduire le navire ivoire. Et comme une prophétie, ce vœu se réalisa lors du conseil politique du RHDP à la date du 13 mars passé » s’explique-t-il.

C’est à ce titre, que la natif de Kouan-Houlé, félicite le Chef de l’Etat ivoirien, pour avoir décrété huit jours de deuil national, en la mémoire du premier ministre Amadou Gon. Par ailleurs, il exhorte la grande famille RHDP, à ne pas désespérer mais plutôt continuer de faire confiance au président de la république, en ce qui concerne les attentes des militants et sympathisants du RHDP.

DAVID G.

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