Côte d’Ivoire-présidentielle 2020-le PDR attaque: «Alassane Ouattara nage dans un modernisme politique vieillissant» Soko Gbalehi (Président)

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« Faire la politique autrement, gouverner autrement », tel est le thème de la conférence de presse du Parti des Démocrates Républicains (PDR) animée par son Président-fondateur, Soko Gbalehi. C’était récemment au Baron-Bar de Yopougon en présence des milliers de militants et de sympathisants venus des quatre coins de la Côte d’ Ivoire.

PDR23Créé le 07 Août 2008, le Parti des Démocrates Républicains (PDR) a tenu ses 2emes assises le 12 Septembre dernier à Abidjan, dans un hôtel de la place où il a projeté l’avenir de la Côte d’Ivoire moderne dans un univers heureux. Cela pour faire grandir la flamme du rayonnement du peuple ivoirien et de la démocratie vraie.

Un citoyen doit avoir en conscience que tout est possible à qui rêve, ose et travaille dans la persévérance. Les ivoiriens doivent savoir sur les orientations réelles de la  gouvernance du PDR. Selon son Président-fondateur, Soko Gbalehi, quand son parti sera élu et qu’il aura en charge le destin du peuple, il suscitera sa participation et son implication dans la gestion des affaires publiques.

Le PDR affiche une politique de rayonnement d’hyper-proximité et d’hyper-sensibilité du peuple afin d’être présent ou plus près des populations ivoiriennes. Il s’est donné l’obligation de faire tout ce qui est possible pour satisfaire les besoins des ivoiriens. Selon le brillant et intrépide Président du Parti des Démocrates Républicains (PDR), le dirigeant en Chef ivoirien, Alassane Ouattara déteste et traite certains partis politiques de populistes.

PDR2«Alassane Ouattara nage dans un modernisme politique vieillissant. Il est plutôt dans un archaïsme politique jupitérien de verticalité gouvernementale de terreur. Cette tendance politique autocratique est dépassée. Nous opposons à cette vieillerie politique une autre politique d’horizontalité de transversalité qui puise son essence dans le respect du peuple. La considération et l’écoute du peuple ainsi que la solidarité avec le peuple et son implication dans le processus politique de recherche de la satisfaction de ses propres besoins », répondait le président Soko  Gbalehi à Alassane Ouattara.

Le PDR peut être fier d’appartenir à la famille du populisme. Une famille qui aime le peuple, se mobilise pour le bien-être du peuple et avec le peuple et qui valorise le peuple en lui rendant une partie importante du pouvoir. Le PDR, parti de la jeunesse et de la femme se réclame du populisme idéologique, politique, économique, social, culturel et du populisme intellectuel.

Le temps de la gouvernance du peuple doit sonner pour mettre fin à la verticalité politique de maltraitance du peuple

PDR1Tout pouvoir politique provient du peuple et le peuple qui souffre des affres des mauvaises gouvernances doit reprendre la main sur son pouvoir. Si le PDR gagne un jour les élections, il mettra en place ‘’le Revenu Minimum de Dignité (RMD), cette allocation financière qui sera distribuée à toutes les personnes sans ressource en Côte d’Ivoire ; réalisera avec l’aide du peuple le logement pour tous. La multi-formation qualifiante pour tous, notamment pour les jeunes et les moins jeunes ; réalisera l’insertion socioéconomique par le financement obligatoire de la création de leurs propres entreprises.

Soko Gbalehi et le PDR ne seront pas candidats à la présidentielle d’octobre 2020 parce que fauché par la dictature du pouvoir en place qui impose 50 000 000 FCFA de caution à chaque candidat. « Nous avons accusé le coup, mais nous allons mieux préparer les prochaines élections. Notre temps arrivera certainement et ce sera le temps du peuple » se console-t-il.

Le sujet principal de la conférence de presse est ‘’faire la politique autrement, gouverner autrement’’. Pour le Président Soko Gbalehi, la politique c’est le système de décisions qui organisent la société et faire la politique, c’est s’occuper, gérer toutes les décisions d’organisation de la société. C’est aussi organiser l’exercice du pouvoir public. Autrement dit veiller à la mise en place des idées et programmes d’amélioration des conditions de vie des citoyens.

PDR présidentielle Alassane Ouattara LEDEBATIVOIRIEN.NETC’est quoi gouverner ? Pour le PDR, c’est diriger, conduire, exercer le pouvoir politique. Donc faire la politique autrement et gouverner autrement signifie simplement, faire différemment ce qui se vit quotidiennement au niveau de la gestion des affaires publiques et étatiques. En effet, en Côte d’Ivoire, il y a une opposition idéologique  entre le régime cataclysmique imposé par la rébellion et la vision du PDR.

«Cette vision de la gestion politique dictatoriale n’est rien d’autre qu’une vision de terrorisme politique de nuisances extrêmes déshumanisantes, un anachronisme pathétique pour un président de la communauté internationale», s’insurge le président du PDR. Qui poursuit, ‘’cette manière de gouverner est une volonté dictatoriale de maintien au pouvoir du peuple ivoirien dans un environnement spleenétique, c’est-à-dire dans une morosité maladive. Il existe une autre manière de faire la politique ‘’. Dès lors, la métamorphose est de l’ordre d’une obligation. Le peuple de Côte d’Ivoire doit reconstruire le droit et la morale pour reprendre ses libertés confisquées.

PDR3Le président Soko Gbalehi  a insisté sur la logique selon laquelle l’on ne gouverne jamais contre la volonté du peuple parce que la gouvernance politique elle-même appartient au peuple ainsi que le droit. «On dit que le peuple est souverain parce que c’est sa volonté qui supplante, c’est-à-dire  cette volonté est au-dessus des politiques, du gouvernement, du président de la République et de la loi suprême.

Et c’est cette volonté qui ne veut plus voir Alassane  Ouattara à la barre», explique le président du PDR. Il exhorte le peuple ivoirien  à briser les chaînes  intérieures et extérieures pour se libérer de la mauvaise gouvernance  du régime en place en Côte d’Ivoire.

Le président du PDR dit non au 3 eme mandat  du Président Ouattara.  Aussi il interpelle la Cei et le Conseil constitutionnel qui ne sont neutres et impartiaux. De facto, leur démission est exigée suivie de la mise en place d’un gouvernement de transition composé de personnes neutres issues de la société civile. Son parti est allié à une coalition de gauche qu’est l’AFD, c’est pourquoi il invite les ivoiriens à voter le candidat  de son alliance.

AT.T.      

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