Mardi 03 novembre 2020, il est 19 heures. Mais depuis la journée, les forces de défense et sécurité ont tenté d’enlever le président Henri Konan Bédié, bien assis à sa résidence de Cocody, quartier Ambassade. Des militants de l’opposition affrontent l’armée ivoirienne ou des hommes armés. Bilan des dizaines d’arrestation et des blessés par balles.
Venus « protéger le président Henri Konan Bédié contre l’armée d’Alassane Ouattara », selon leurs termes, les militants de l’opposition ont affronté, ce mardi après midi jusque tard dans la soirée, les forces de défense et de sécurité qui ont encerclé la résidence du président du PDCI RDA. Il est maintenant Président du Conseil National de Transition.
Une arrestation de l’ex-chef de l’État serait imminente. Informés, alors, arrivés de tous les horizons du pays, les militants de l’opposition sont sortis spontanément pour faire barrage à ce qu’ils appellent » l’enlèvement du symbole actuel de la lutte de l’opposition ». Il y a eu des arrestations dans leurs rangs et également des blessés par balles.
Un témoin victime des tirs des hommes en arme nous révèle: «Ces hommes en cagoule qui ont tiré sur moi ne sont pas des corps habillés ivoiriens. Car, il y en a eux, un qui a parlé en anglais. Quand je me suis retrouvé à terre, lors de la course poursuite et qu’il m’a raté l’autre a crié «Oh my god».
À l’heure où nous publions cet article, la tension était encore vive dans le quartier Ambassade de Cocody entre les militants de l’opposition et l’armée. Mais, le président Henri Konan Bédié n’avait pas encore été arrêté.Mais qui sont ces militaires ivoiriens parlant l’anglais? Les heures et jours qui suivent parleront…
H.KARA
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