Le président du Rhdp Alassane Ouattara, chef de l’État ivoirien et le président PDCI, président du conseil national de transition Henri Konan Bédié ont enfin décidé d’aller à la table de négociation. Chose qui, selon des observateurs aurait dû se faire dès le début du processus électoral. Mais il aura fallu que des membres de plusieurs familles tombent sur les champs de bataille. Et quelle bataille ?
Tant de barbaries humaines causant dégâts matériels en Côte d’Ivoire. Des innocents ont été tués pour des fins politiques. » Des vies auraient été sauvées, si les leaders politiques comprenaient les besoins des populations. Au lieu de cela, chacun a tapé sa poitrine engageant un bras de fer de part et d’autre au mépris des ivoiriens. Ce qui a plongé notre pays dans un chao total. Plusieurs ivoiriens sont morts. Il y a eu de nombreux dégâts matériels et tout cela pour rien. , cette crise a endeuillé plusieurs familles, et des personnes ont été marquées à vie par des coups des machettes » déplore Sidibé Vamoussa, un gérant de détails de pièces de véhicules à Adjamé, commune d’Abidjan. Certains ivoiriens pensent que c’est le sang des innocents qui aurait alerté les politiciens à se tendre la main.
»C’est le sang des pauvres innocents qui a rappelé aux politiciens, à revenir à de meilleurs sentiments. Si cette main tendue du président Ouattara est réelle, alors qu’il libère les membres de l’opposition arrêtés. Nous voulons que les autres leaders politiques qui sont en prison soient libérés afin que la paix revienne définitivement en Côte-d’Ivoire » a exprimé Kra Jeanne, ménagère.
Même si l’espoir se fait déjà sentir dans le camp de l’opposition avec la levée du blocus autour de la résidence de Bédié et autres, il n’est pas encore total. L’opposition attend beaucoup du président réélu Alassane Ouattara. Le peuple aussi.
HORTENSE LOUBIA KOUAME
© 2020, redaction. All rights reserved.
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.