Être proche de la population pour la servir, une des préoccupations du futur député maire Vanie Robert. il déclare : »La puissante arme pour vaincre la guerre c’est la communication et l’amour… »

Le Vice Président du conseil régional de la Marahoué Vanié Bi Dja Robert, par ailleurs opérateur économique se soucie du bien-être social des populations. Aspirant à devenir Député-Maire de sa circonscription, il s’engage à être proche des siens en établissant un esprit de paix et de cohésion sociale. Dans un entretien accordé à ledebativoirien.net, en début de cette nouvelle année 2021, il confie qu’une véritable paix dépend de la communication. Suivez…

Monsieur le vice-président, dites nous, qui est Vanié Robert?

Je me nomme Vanié Bi Dja Robert né le 12 avril 1959 à Vrigrinfouta sous-préfecture de Bonon, mais les parents et les amis proches m’appellent Djelia Gooré. Ce second nom »porte bonheur », m’aurait été attribué selon mes parents de façon spéciale. Etant bébé j’aurais refusé mon propre nom en réclamant le nom Gooré (Iroko).

Je suis ivoirien de père et de mère. Je suis enseignant à la retraite depuis Juillet 2019, Vice-président du Conseil Régional de la Marahoué. je suis aussi Opérateur économique, avec plusieurs réalisations immobilières et des hôtels à Yamoussoukro et à Bonon. Je suis un ex-agent de la Loterie national de Côte d’Ivoire, et enseignant au Cafop.

J’ai pris fonction depuis l’année 1984 entant qu’instituteur de l’enseignement primaire, ensuite professeur au Cafop. J’ai pris la retraite en juillet 2019. Aujourd’hui je suis 5^ème vice-président du Conseil Régional de la Marahoué avec le président Zemblé Bi Zaouli Zéphyrin.

L’on constate que vous répondez promptement aux sollicitations de la jeunesse et des femmes, pourquoi cette motivation ?

Je réagis promptement face aux problèmes des personnes vulnérables, de la jeunesse et des femmes parce que je suis l’unique fils de mes parents et j’ai vu la souffrance de mes parents vivant dans la précarité. C’est pour cela que le peu que j’ai, je le partage avec les autres, je veux être entouré des frères et des sœurs.

J’ai toujours fait cela depuis ma tendre enfance et cela est resté dans mes habitudes. La preuve, la dernière semaine du mois de décembre, c’est à dire le week-end dernier, j’ai parrainé plusieurs manifestations des femmes, des jeunes et des associations, de Gonan, Bonon, Toh et j’ai pleuré avec ceux qui pleuraient en leur octroyant des dons symboliques. La seule motivation qui m’anime, c’est l’humanisme et l’amour du prochain,

Vous intervenez paisiblement pour le bien être social, d’où tirez vous vos ressources ? Avez-vous un intérêt derrière toute cette charité ?

Mes ressources ne viennent de nulle part. Je voudrais dire que je suis moi-même un opérateur économique. Je travaille et j’ai mes propres ressources. Je soutiens mes proches actions sans aucun intérêt, c’est du social. Parce-que, je voudrais être proche de mes frères et sœurs pour mieux les servir et non me servir, moi. Je veux donc être un décideur pour répondre aux aspirations des miens. C’est pour cela j’opte pour la municipalité et les législatives à venir.

Que faites vous pour contribuer au développement de la Marahoué?

Pour le développement des 29 villages de Gonan, Bonon et Toh en particulier et en général de la région de la Marahoué, c’est vrai, je suis le 5^ème vice-président du conseil régional aux côtés de ce grand homme, le président du conseil régional, Zemble Bi Zaouli Zéphyrin qui a eu confiance en moi. Partageant les mêmes visions, il a décidé de marcher avec moi.

J’ai entrepris des initiatives étant proche du peuple en faisant du social. Nos démarches et stratégies ont porté fruits. Depuis fin mai 2020 je suis vice-président du conseil régional de la Marahoué. Nous savons tous que les problèmes clés du village, c’est d’abord la route, l’eau et courant. Et nous travaillons dans ce sens au point où nous avons aujourd’hui quatre machines à disposition pour la réhabilitation des voiries et pour plusieurs autres travaux pour le développement de notre région.

Quels projets avez-vous pour ces jeunes et ces femmes que vous accompagnez ?

Je ne peux pas offrir un champ, ni une maison à une personne. Le seul projet que j’ai pour mes parents, c’est de leur demander de valoriser ce qu’ils font en se fixant des objectifs fiables à atteindre. Je leur demanderais de chercher à toucher le sommet par le travail et honnêteté.

En ces temps de tension sociopolitique, qu’elles stratégies et requêtes faites vous pour contribuer à la paix et conserver un climat de stabilité sociale dans votre région?

Comme requêtes pour aboutir à la paix, je dis aux parents de cultiver l’esprit de la Paix en optant pour la Communication, le dialogue, l’entente entre les différentes couches sociales. De cultiver l’union et surtout la complicité entre les frères et sœurs. L’homme le plus fort ce n’est pas celui qui sait se battre ou celui qui détruit. Mais c’est celui qui a un esprit rassembleur, réconciliateur, un esprit de sagesse. Si toutes ses vertus sont réunies, la paix est gagnée, et cela doit être accompagné par la sensibilisation, formation et éducation de toutes les couches sociales de différents bords politiques. C’est le gage d’une véritable paix et la stabilité.

Un message fort pour l population en cette nouvelle année 2021?

Comme message fort, je dirais aux parents, aux frères et sœurs de s’aimer, car nous sommes tous pareils. Si nous le voulons, nous pouvons conserver la paix et la cohésion sociale chez nous. La puissante arme pour vaincre la guerre c’est la communication et l’amour. Je suis prêt à tout pour les aider selon mes moyens afin d’y arriver. Je voudrais les servir une fois député ou maire et non me servir. Donnons-nous la main pour le développement de nos villages et de la Marahoué.

Merci monsieur le Vice-président.

C’est moi qui vous remercie madame, ainsi que votre rédaction.

Entretien réalisée

par HORTENSE LOUBIA

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