Urgent-Education et lutte syndicale: la Cosefci appelle le gouvernement  ivoirien à la discussion devant un constat amer

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Une autre année mouvementée dans  le  secteur  de l’Education nationale en Côte d’Ivoire. Pour bien faire, la coalition du secteur éducation et formation de Côte d’Ivoire commence par un appel en ce début d’année 2021. Elle invite, le gouvernement à franchir le dernier palier des discussions. Pour Kouamé BERTONI le porte-parole de la COSEFCI, le gouvernement doit reverser tous les salaires retenus afin d’éviter à l’école d’autres fermetures. Car quelques soient les embûches du chemin, elle n’entend pas renoncer à la revalorisation des indemnités de logement des enseignants.

gouv dernier conseil1Depuis plusieurs années, la lutte des enseignants pour de meilleures conditions est réprimée de façon la plus laide en Côte d’Ivoire avec des emprisonnements, bastonnades, gel des comptes chèques et des comptes d’épargne et la  suspension des salaires. Face à un tel constat, le leader syndical ivoirien  indique que plusieurs courriers adressés au premier ministre à l’effet d’un changement  de pratiques sont restés sans réponses jusqu’à ce jour.

«Dès la  prise de fonction du nouveau premier Ahmed Bakayoko, nous lui avons adressé un courrier de félicitations et rappelé que son prédécesseur avait promis une rencontre pour donner suite à nos revendications. Malheureusement, cette rencontre n’a jamais pu se tenir. Par conséquent, la COSEFCI attendait qu’il reprenne en main ce dossier».

COSEFCI EN GREVE LEDEBATIVOIRIEN.NETPoursuivant son intervention le porte-parole de la COSEFCI rappelle les différentes de revendications, entre autres: la revalorisation de l’indemnité de logement, la suppression des cours de mercredi au primaire, relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires, la mise en place des intendances intégrées aux centres d’examens et de la rémunération de la surveillance. Il indique aussi, le paiement de 500.000F dû à chaque enseignant ex-contractuel au titre des émoluments non payés de janvier à mai 2014. Puis l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés en 2014 pour fait de grève.  La COSEFCI réclame également la suppression de l’emploi instituteur adjoint (IA). Le porte parole la COSEFCI termine en invitant les enseignants à se tenir prêts pour la suite du combat et à réserver un accueil aux différentes délégations qui sont annoncées dans les différents circonscriptions du pays.

MARTIAL TAHOU

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