«Je vais mettre mon savoir et expérience au service des jeunes artistes »
Née à la fin des années 1950, Daisyz Watozo est d’origine bété et son nom signifie «Ne pas rester en bas, aller de l’avant». Vivant en France, il a été musicien, comédien, metteur en scène, réalisateur, dans le théâtre et le cinéma ; ainsi que dans la musique. Daisys Watozo est de retour à Abidjan. ledebativoirien.net l’a rencontré dans la capitale ivoirienne. Il partage ses projets, suivez !
Daisyz Watozo est heureux de faire son retour dans son pays, après plusieurs années en France. Il a été durant plusieurs années à la tête de l’Association des artistes musiciens ivoiriens résidant à Paris créée avec Wédji Ped, Beny Bezy, Justin Stanislas. Daisyz Watozo soutient avec elle avoir apporté beaucoup aux artistes de la Côte d’Ivoire en Europe. «Tous y venaient et c’est d’elle que toutes les autres structures sont nées. C’est à partir de cette association que tous les artistes étaient contactés pour les spectacles et autres rencontres.
Nous avons vraiment soutenus les artistes ivoiriens…Je salue mes amis Wédji Ped, Beny Bezy, Justin Stanislas». Aujourd’hui que reste-t-il de cette structure qui a changé de dénomination et de cause. «D’autres ont pris la place et la relève avec d’autres structures en s’appuyant sur ce que nous avons déjà planté. Nous avons plusieurs projets pour nos jeunes frères…».
Ses projets en Côte d’Ivoire, dès 2021
«Je suis artiste ivoirien, donc j’entend mettre tout ce que j’ai fait à Paris au service des jeunes de mon pays. Il y a beaucoup d’artistes en Côte d’Ivoire et à travers un institut ou une ONG, j’ai des idées à élaborer. J’ai des idées pour le Bureau ivoirien du droit d’auteur. Je suis un acteur du théâtre.
Il y a au Burida un administrateur que je connais bien, Tiburce Koffi, que j’ai rencontré au festival d’Avignon en France.
Il était accompagné de la journaliste Agnès Kraidy, tous les deux envoyés par le gouvernement ivoirien au festival. Ce jours là, ils ont vu sur les affiches, un ivoirien qui remerciait le président Henri Konan Bédié. J’étais sélectionné pour y jouer, mais le président nous a aidés pour être à Avignon. À la fin du festival ils sont venus rencontrer le metteur en scène et réalisateur que j’étais. Je leur ai dit que c’est parce que le président nous avait aidé grâce à l’appui de l’ambassadeur qui avait apprécié notre pièce théâtrale que nous le remercions… et une amitié est née».
Daisyz Watozo poursuit
«En 2020 j’arrive dans mon pays, mai il y a quelque chose qui ne va pas encore. Je suis venu pour être bien, mais le climat n’est pas encore bon. Je retrouve le président Bedé qui m’a aidé, le président Alassane Ouattara qui est un brillant intellectuel, mais il manque Gbagbo qui est encore en Europe, alors qu’il devrait être ici avec nous… Je suis là et je veux que tout le monde soit dans la joie. J’ai vu beaucoup de pièces que je voudrais reprendre ici. Je veux que tous ces comédiens et artistes hors du pays rentrent avec tous les autres ivoiriens. Que les présidents Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Gbagbo mettent le pays en liesse, main dans la main»… Artiste ivoirien, Daisyz Watozo a quelques souvenirs de certains comédiens avec lesquels il a travaillé. Entre autre Gohou Michel, Assandé Fargas ou encore, Suzanne Kouamé. «Nous avons monté le film ‘’Salut l’artiste’’ avec lequel Gohou Michel, aujourd’hui mondialement connu a eu son 1er prix ». Après une brève apparition dans le monde musical avec l’album Orphée Africa en 1994, Daisyz Watozo s’oriente définitivement vers le théâtre et le cinéma. En 1996, il écrit, monte et joue la pièce ‘’Au Bon maquis’’ présentée au Festival d’Avignon.
En 2001, il réalise le court métrage ‘’Salut l’Artiste’’ avec lequel Michel Gohou obtient le prix du meilleur acteur au FICA Festival d’Abidjan, son 1er prix. En 2021, il continue de d’être réalisateur, metteur en scène, mais cette fois-ci, comme instructeur, formateur.
Il entend se mettre au service et à la disposition des jeunes artistes par la transmission de son savoir et la grosse expérience acquise en Europe. «Je vais mettre mon savoir et expérience au service des jeunes artistes de mon pays» ; indique Daisyz Watozo. A suivre donc…
par HERVE MAKRE
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