Exclusif-Abidjan: gros bruits autour des millions de dollars de la Banque Mondiale-Que devient le Projet Climat d’Alassane Ouattara? (1ère  partie)

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Disputes  entre deux ministères du gouvernement avec  »Cocody cité verte »

 

Une affaire de gros sous à éclairer! C’est une affaire de la disparition de l’utilisation de centaines de millions de dollars de la Banque Mondiale entre le ministère de l’Assainissement et de la salubrité et celui de l’Environnement et du développement durable. Elle est parvenue  à notre rédaction. Nous avons fouiné sur ce qui apparaîtrait comme  un rocambolesque scandale financier au sommet de l’État.

Urgent-Abidjan: gros bruits autour des millions de dollars de la Banque Mondiale-Que devient le Projet Climat d’Alassane Ouattara? (1ère partie) LEDEBATIVOIRIEN.NET  De prime, nous nous sommes demandé, mais où sont passés 50 millions USD  faisant partie du fonds que la Banque Mondiale et son ex-directeur des Opérations à Abidjan, Pierre Laporte ont accordés à la Côte d’Ivoire. Et ce, pour sauver le climat. Ledebativoirien.net a rencontré les principaux  intervenants, qu’ils soient,  du ministère de l’Economie et des Finances, du  ministère de l’Assainissement et de la Salubrité, de la Banque  mondiale, du ministère de l’Environnement et du développement  durable. Que se passe-t-il à  Abidjan, avec le projet climat doté de  plus de  315 millions de dollars US? Palabres autour de ce qui est cru comme une disparition de 50 millions de dollars de la Banque Mondiale. 1ère première partie.

L’aide au développement en Côte d’Ivoire a été toujours problématique, depuis des décennies. Un État où les scandales financiers demeurent la tasse de thé des gouvernants. Ainsi, toute histoire relative à un don de fonds  à l’Etat retient toujours l’attention de l’opinion. Suivons  l’histoire ensemble.

PROJET CLIMAT UREGENT COCODY En 2019, c’est la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI) qui fait les frais des nostalgiques de la mauvaise gouvernance.

Un « gangstérisme d’État » dénoncé par Westridge, auprès de la Banque Mondiale avec un article de T. John, publié le 20 novembre 2019. Aujourd’hui, c’est la Banque Mondiale, elle-même, qui est littéralement attaquée par des « experts » du maniement des derniers publics. A quelles fins? Est-ce pour ternir certainement l’image d’Alassane Ouattara quand il s’agit de financement de projets dans l’intérêt des populations dont les gouvernants sont censés améliorer les conditions de vie ? Les caisses des ministères suintent des fonds à eux alloués.  Cette affaire de  bonne gouvernance qui démarre la marche du 3ème mandat, de  la 3ème république.

Pourquoi ce Projet Climat, est pris très au sérieux dans le monde?

PROJET CLIMAT UREGENT 2Le jeudi 19 septembre 2019, après 3 années d’intenses travaux assidus avec la Banque Mondiale, sous la Direction de son spécialiste en environnement, Bakayoko  Gadiéré, le Concept Note de financement du projet climat est  remis officiellement et publiquement, en présence de nombreux représentants des ministères, collectivités locales, entreprises, société civile, ONG, etc.,

PROJET CLIMAT UREGENT PIERRE LAPORTEpar François KOUABLAN, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du développement durable, à LORENZO CARRELA, haut responsable au département Diseaster Risk, Spécialist, Urban/DRM Afrca Social, Urban, Rural and Resilience Global Pratice à la WORLD BANK GROUP Washington DC3. USA, représentant le Directeur des Opérations, Pierre LAPORTE.

Lorenzo, en le réceptionnant peut déclarer: «C’est le meilleur projet de la Banque Mondiale à ce jour, dans ce domaine (…) Ce Projet Climat a franchi avec succès, toutes les étapes et respecté tous les critères de performance de la Banque Mondiale. Il ne peut plus attendre encore 2 ans, pour être sur le cycle IDA 2020-2023. Surtout qu’il fonctionne actuellement sur ressources propres et ce, depuis 2017.  Veuillez transmettre à monsieur le ministre, tous nos remerciements anticipés et lui dire que son Projet Climat est bien sécurisé ». La Côte d’Ivoire applaudit.

Quelle est sa particularité pour la Côte d’ivoire ?           

C’est le premier projet Eco-ville, de ville durable, ville intelligente, du gouvernement ivoirien, conduit par le ministère de l’environnement et du développement durable, de transformation et d’action de la Côte d’Ivoire pour l’Afrique.  Mythique Projet Climat de couverture nationale, à vocation régionale et internationale.

PROJET CLIMAT UREGENT ADO COP 21 C’est particulièrement le projet personnel du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui le suit régulièrement. A ce titre, il  a reçu, à la COP21 de Paris en 2015, le soutien  du Président français François Hollande et en 2016, à la COP 22. Avec ce succès, le financement de la Banque Mondiale vise particulièrement, à travers l’Accord de Paris de 2015 des Nations Unies sur le Changement Climatique, à encourager les immenses efforts de la Côte d’Ivoire et surtout de son Président Alassane Ouattara, qui ne cesse d’œuvrer, à l’amélioration du quotidien des Ivoiriens et des Africains. Il veut sauver le climat, par la transformation de l’ensemble de la Côte d’Ivoire en Eco-État, notamment  en passant par ces 2 districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro.

74 villes, 201 communes et 9 000 villages de son pays, respectivement en  2 Eco-Districts,  74 Eco-villes, 201 Eco-communes, 9000 Eco-villages et leurs Eco-quartiers sont concernés. Ce projet est élaboré par la plus puissante organisation américaine pour le climat, Earth Rights Institute. C’est son don à la Côte d’Ivoire, et à son gouvernement, pour l’engagement à sauver le climat, la Planète Terre et l’humanité, depuis 1990 (Rio 92).

PROJET CLIMAT UREGENT 3C’est principalement le projet-climat de référence des Nations Unies, avec l’ONU-Environnement (UNEP) comme Agence d’Exécution et, particulièrement, le projet climat de référence pour l’Afrique, de la Banque Mondiale, dont elle est sa propre agence d’exécution et aussi l’agence d’exécution principale de tous les partenaires internationaux. Enfin, c’est le projet du Fonds Mondial pour la Protection de l’Environnement (GEF/FEM), du Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV), du Fonds Verts pour le Climat, du C40, du R20 et de nombreuses organisations internationales de financement du développement, tous managés à partir des Etats-Unis par ERI.

Il tente d’apporter, par autre approche complémentaire à celle de l’Etat et des pouvoirs publics ivoiriens, une solution durable au verdissement de l’économie et du pays.  Il vise, à l’accès effectif des populations vulnérables notamment les femmes et les démunis, à la finance climatique et au filet de sécurité, pour assurer leur autonomisation économique à mieux combattre le changement climatique, la pauvreté, le chômage, la faim, les manques et les effets du COVID-19.

PROJET CLIMAT UREGENT 4Ainsi, le Projet Climat met un accent particulier sur la mobilisation citoyenne pour le climat (Etat-Société civile-Entreprises-Collectivités locales) en Côte d’Ivoire et en Afrique et sur la création du premier Office climat de la société civile. Il est à vocation régionale, pour soutenir l’Etat, le gouvernement et les Nations Unies, dans la sensibilisation, l’éducation, la formation, l’adaptation, les innovations, la mobilisation citoyenne,  etc. Il crée tout autour du district d’Abidjan (2. 119 Km2), une zone humide unique négative de 20 000 Km2 et, sur toute l’étendue du territoire ivoirien (322 462 Km2), en faveur de ses 27 millions d’habitants, 9000 zones humides villageoises, 70 zones humides urbaines et 201 zones humides communales, en vue de la restauration du potentiel de séquestration du carbone. Ce qui fera de la Côte d’Ivoire, le premier Eco-Etat, immense puits de carbone d’Afrique,  pour sauver le climat, la Planète Terre et l’humanité.

Le fil tordu et ce qui a changé dans le trajet dudit fonds pour le plan Climat Cocody? 

La Côte d’Ivoire à son projet «Cocody Cité Verte», mettant un accent particulier sur l’indépendance énergétique, sur les énergies propres, l’efficacité énergétique avec une option majeure pour le solaire, l’hydrogène vert, la biotechnologie, l’économie verte au secours des populations,  l’emploi, la baisse du coût de la vie… et cela, comme  réponse à la relance de l’économie post COVID-19. Belle initiative ! Et la suite ? PROJET CLIMAT UREGENT PIERRE LAPORTE                                                                                                        La Banque Mondiale, à Abidjan et à Washington, est unanime sur le fait que 50 millions USD du projet «Cocody Cité Verte», intégré au projet climat, confié au ministère de l’Environnement et du Développement Durable, accordés par la Banque Mondiale, domiciliés au PARU, depuis 2019 confié au ministère de l’Assainissement, devront changer la Côte d’Ivoire. Ce fonds devait parvenir audit ministère.

L’ex-directeur des Opérations de la Banque Mondiale d’Abidjan, Pierre Laporte, aujourd’hui en poste à Accra au Ghana,  qui a accordé cette partie du financement au gouvernement ivoirien,  confie au cabinet du ministère du développement durable, avoir accordé le financement  de «Cocody Cité Verte»,  au profit du ministère de l’environnement et du développement durable. Mais, intégrant la domiciliation des 50 millions USD dans le t  »Climat » du Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine-PARU financé par la Banque  Mondiale, à Abidjan, devant revenir au ministère de l’environnement et du développement durable.

Le projet PARU est composé de financements d’une part de 265 millions USD alloués au ministère de l’assainissement et de la salubrité, pour faire de l’assainissement et 50 millions USD, au ministère de l’environnement et du développement durable, pour sauver le climat, combattre la pauvreté, créer des milliers d’emplois verts, assurer l’autonomisation économique des femmes vulnérables, à travers «Cocody Cité Verte».

PROJET CLIMAT UREGENT 1Par ailleurs, pour une question de risque, de garantie et de sécurité, la Banque Mondiale a tenu que la presse nationale et internationale et tous les partenaires internationaux en soient informés, que ce projet climat était sécurisé. Outre cette sécurité des fonds, l’ex-directeur Pierre Laporte aurait donné instruction à son collaborateur Mahilé DIOP, en charge, à la Banque Mondiale, du PARU, d’inviter les responsables du ministère  de l’Assainissement et de la salubrité, à trouver  une meilleure  collaboration avec, celle de l’Environnement et du développement durable, concernant les 50 millions de dollars du Projet Climat, «Cocody Cité Verte».

Alerte sur le danger qui planait sur les fonds, les soupçons et les mesures de sûreté des fonds n’ont pas suffit ?

Informé des risques, selon des informations recueillies, l’ex-Directeur des Opérations de la Banque Mondiale à Abidjan, Pierre Laporte,  aurait chargé le Responsable  du projet climat à la Banque Mondiale à Abidjan, Abdoulaye GADIERE, de saisir le Représentant ivoirien auprès de la Banque Mondiale à Abidjan, Abdoulaye BAKAYOKO,  pour qu’il informe les  ministres des dispositions à prendre, afin d’assurer la garantie de ce financement dans le PARU. Ce qu’aurait fait, Abdoulaye  BAKAYOKO. Pour dire simplement, que  les fonds revenant au projet «Cocody Cité Verte», sont une réalité en existence.

paru et les personnailtes 1Les  inquiétudes surviennent, lorsque l’ex-Directeur des Opérations de la Banque Mondiale à Abidjan, Pierre LAPORTE, affecté à Accra au Ghana et le Spécialiste de l’environnement à charge de ce dossier climat à la Banque mondiale, Abdoulaye Gadiéré, lui aussi, également affecté en Autriche. Dès, lors, la porte est ouverte. La mise  à disposition du fonds projet «Cocody Cité Verte», au ministère concerné,  à savoir de l’Environnement  et du développement  durable dans le projet climat, devient difficile. Le fonds est bien confié au ministère de l’assainissement et de la salubrité. Et le ministère de l’environnement et du développement durable peut tambouriner à sa porte en vain?

Et  du côté du ministère de l’Economie et des finances avec  un  projet entre deux ministères ?

Le ministre de l’Economie et des finances, qui connait bien ce dossier, trouve étonnant que le projet climat qui a obtenu ses ressources bien avant le projet assainissement,  soit vide, soit sans ressources. Il aurait alors saisi le ministre de l’environnement et du développement durable, pour en savoir davantage. Contacte-t-il Pierre Laporte à Accra ? Toutefois, selon ce qui est confié, le ministre de l’Economie et des finances réclame la collaboration entre les parties  ivoiriennes sur le dossier climat.

PROJET CLIMAT UREGENT ANNE OULOTOSi l’ex-Directeur des Opérations de la Banque Mondiale à Abidjan, Pierre Laporte, était toujours à son poste à Abidjan, jusqu’en septembre 2020, «Cocody Cité Verte», recevrait-il son fonds? Certainement, à l’affirmative. La Banque Mondiale et tous les partenaires   nationaux et internationaux  du projet climat, se sont accordés à l’unanimité en faveur du ministère de l’assainissement et de la salubrité, pour la gestion du fonds PARU. Mais, voici que deux  ministères  sont dans  un face-à-face: celui de l’Environnement et du développement durable tenu par, Joseph Séka SEKA du PIT et celui de l’Assaisonnement et de la Salubrité, tenu par Anne Ouloto, RHDP.

PROJET CLIMAT UREGENTSEKA SEKANe pouvait-il pas s’agir simplement de la solidarité entre deux ministres du même gouvernement ? Les  États qui ont sollicité et obtenu des copies de ce projet climat de la Côte d’Ivoire, l’ont tous démarré. En revanche, la Côte d’Ivoire qui est à l’initiatrice, accuse encore un important retard. En ce qui concerne «Cocody Cité Verte », l’arbitrage du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara est-il nécessaire ?  Un projet «Cocody cite verte», puits de carbone d’Abidjan, de Cote d’Ivoire et d’Afrique, pour éradiquer les EGES, les pollutions, la pauvreté et limiter à +1.5° c, la température du climat de la planète avant 2100.

Ce projet peine  à voir le jour, puisque piloté par un ministre du gouvernement, dans le cadre d’une alliance, mais non membre à l’initial au RHDP. Il est du PIT.. Pourquoi, le projet « Cocody cité PROJET CLIMAT UREGENTverte » pourtant bien compris dans le  projet  »Climat » du Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine-PARU financé par la Banque  Mondiale, à Abidjan n’est-il pas encore exécuté?

Dans nos prochaines éditions, les positions et réactions du  ministère de l’Economie et des Finances, de la Banque Mondiale et du ministère de l’Assainissement et de la salubrité.

 ledebativoirien.net      

H. MAKRE

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