Que de questionnements et d’effrois. À Séguéla, après l’annonce du décès d’Hamed Bakayoko, nous avons entendu les worodougoukas scander dans les rues de la ville «Alassane a chaud !, Alassane a chaud !». Le Courrier Diplomatique, quant à lui, n’a pas manqué de brandir la guéguerre entre Téné Birahima Ouattara dit Photocopie, frère cadet du Président ivoirien Alassane Ouattara et le premier ministre Hamed Bakayoko.
Les regards se dirigent vers le palais présidentiel en termes d’interrogations. Comment le couple présidentiel n’a pas pu protéger et sauver leur ‘‘fils ?’’. Il se raconte aussi que le fidèle confident, le frère cadet du chef de l’Etat ivoirien et le disparu de Premier ministre n’étaient pas en odeur de sainteté. Ledebativorien.net revient sur la folle soirée à Séguéla, après l’annonce du décès du premier ministre, chef du gouvernement et ministre de la défense, Hamed Bakayoko. Mais aussi en parcourant les révélations des médias qui s’interrogent sur le rôle des locataires du palais présidentiel de la Côte d’Ivoire.
Hamed Bakayoko est décédé en Allemagne des suites d’un cancer, le 10 mars 2021. Or le cancer qu’il soit maligne ou bénigne ne tue pas aussi vite après une détection médicale dans un hôpital de renommée internationale. Alors, que s’est-il réellement passé pour que l’époux de Yolande Tanoh Bakayoko passe rapidement de vie à trépas en un laps de temps?
Les cris de colère des populations de Séguéla dans les rues, après l’annonce du décès de leur enfant, le mercredi 10 mars 2021, en dit long sur les circonstances de sa mort. «Alassane a chaud ! Alassane a chaud !» étaient les mots que nous pouvions entendre des worodougoukas la nuit de la mort du premier ministre Hamed Bakayoko. Et pourquoi, Alassane aurait-il chaud? Difficile de comprendre la colère des parents du « Golden Boy » à Séguéla.
Selon certaines indiscrétions, il est le véritable manitou du palais présidentiel. Alors, quelle est la réelle ambition de Téné Birahima Ouattara aux côtés d’Alassane Ouattara? Est-ce lui l’élu-successeur du Chef de l’État ivoirien? Les décès d’Amadou Gon Coulibaly et d’Hamed Bakayoko ouvriraient sans doute le boulevard au trône pour cet intrigant personnage dans l’ombre d’Alassane Ouattara.
Qui a fait ça? S’interroge actuellement les ivoiriens. Pour l’instant, la version officielle de la présidence de la république sur la disparition brutale du maire d’Abobo est «le décès des suites d’un cancer». Mais à Séguéla qui bouillonne avec la disparition du colonel Wattao et Hamed Bakayoko, mais aussi avec un mal mystérieux qui ronge le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro méconnaissable. Pourtant,
H.KARA