urgent-l’affaire Sékou Sanogo: serait-il mort empoisonné ? «Tout ce que nous demandons à la France, c’est d’ouvrir le dossier » Sékou Samba (EDICI)

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Sékou Sanogo quittait le RDA, le 31 Janvier 1949, pour dire non à la pensée unique, pour déclencher le début du multipartisme, jusqu’en 1958, au péril de sa vie. Homme de paix, Il est resté digne. Mais un complot historique sera  ourdi  contre la haute personnalité politique au point de le faire dispsekou sanogoaraitre de l’histoire des peuples africains.

Un voile couve à ce  jour la vie de ce digne  fils d’Afrique que des voix veulent voir réhabilité. Sékou Samba Koné, président de l’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire (EDICI), interpelle le  gouvernement  ivoirien.

«Les Lumumbistes n’ont jamais cessé de se battre pour l’éclatement de la vérité, dans le dossier Lumumba, assassiné froidement.  Mais grâce à leur lutte, la Belgique a finalement reconnu son implication dans ce dossier et a même demandé pardon au peuple Congolais. Une rue porte le nom de Lumumba en Belgique. Au Burkina, dans le dossier Thomas Sankara, la France a remis les archives classées confidentielles et Blaise Compaoré est poursuivi par la justice Burkinabé dans l’assassinat de Thomas Sankara », indique Sékou Samba Koné, président de l’EDICI.

« Après tout ceci, c’est le cas de la Côte d’Ivoire. Il s’agit du leader indépendantiste Africain d’origine ivoirienne, exproprié de tous ses droits les plus fondamentaux. Sekou Sanogo, ex-député de l’Assemblée Constituante Française, entre 1951 et 1955, décède le 26 Septembre 1958, à Bouaké, dans des circonstances non clarifiées », poursuit-il et d’interroger:

«Serait-il mort par empoisonnement ?

On ignore encore la véritable cause de son décès. Ce qui est floue, c’est le faite que la France affirme qu’il serait décédé en 1962, en un lieu inconnu et qu’il se serait volontairement retiré de la scène politique. Ce qui est démenti par les témoins. Il est tout à fait important que la France, à travers son assemblée nationale, ouvre une enquête parlementaire pour clarifier les faits. Que s’est-il passé au juste, pour qu’un tel personnage emblématique soit effacé politiquement, avec lui, toutes ses traces, même pas son nom dans les livres et manuels scolaires, ni même sur le site officiel de l’Assemblée nationale ivoirienne ? » Une vraie  préoccupation des sympathisants de  la  philosophie de  l’illustres combattant des indépendance et des libertés africaines Sekou Sanogo.

FRANCE DE MACRON DOIT OUVRIR LE DOSSIER SEKOU SANOGO LEDEBATIVOIRIEN.NET« Pourquoi la France ?

Tout simplement, parce que la Côte d’Ivoire n’était même pas encore Indépendante et le référendum a eu lieu, deux jours après le décès de cette illustre personnalité, soit le 28 Septembre 1958.

Comment la France peut-elle affirmer que Sekou Sanogo, qui a été grand Conseiller de l’Afrique Occidentale française chargé des affaires économiques, lieutenant de l’armée française, Député de l’Assemblée Constituante Française, qui a voté plusieurs mois, dont l’amélioration des conditions de vie des anciens combattants africains, l’organisation de la chefferie traditionnelle africaine, la loi sur l’organisation des élections municipales en Afrique, peut mourir en un lieu inconnu ?

Voici les raisons pour lesquelles la France doit ouvrir un dossier et restituer les archives encore sous scellées. Ce camouflage a longtemps tué le système éducatif national en Côte d’Ivoire et même dans les territoires de l’AOF. On ne vous dira jamais qu’il y a eu une élection le 17 Juin 1951 et une autre le 2 janvier 1956 », dénonce Sékou Samba Koné, président de l’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire (EDICI).

Pourquoi ?

EDICI SEKOU SANOGO ffaire FRANCE SANOGO« Parce que tout simplement, Sékou Sanogo a participé à ces deux élections législatives et la dernière devrait départager entre lui et Houphouët-Boigny, celui qui devrait gérer la Côte d’Ivoire. Nul n’a le droit d’effacer une seule page de l’histoire d’un peuple ou d’un homme, car tôt ou tard, on saura la vérité.  Pour nous, il est temps de tourner la page du mensonge et du camouflage.  Que la France reconnaisse ses erreurs, dans la phase de la réhabilitation du Grand Conseiller Sékou Sanogo, c’est tout ce qu’on demande.  Sekou Sanogo n’est pas décédé en 1962, en un lieu inconnu, comme l’affirme l’Assemblée nationale française. C’est pourquoi nous demandons l’ouverture de son dossier. Il y a beaucoup à dire et à faire au niveau de la Côte d’Ivoire. Mais on attend la France, d’abord», déclare, Sékou Samba Koné, président de l’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire. Il ouvre un vrai débat.

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