Côte d’Ivoire: le Mouvement National pour la Réconciliation et la Paix dit non à l’instrumentalisation de la jeunesse
redaction
Après le lancement officiel de ses activités le 7 septembre 2019, le Mouvement National pour la Réconciliation et la Paix(MNRP) est déterminé à promouvoir la cohésion sociale partout en Côte d’Ivoire. Composée de jeunes ivoiriens de toutes les couches sociales, ethniques, religieuses et politiques, cette plateforme apolitique a choisi de faire du vivre ensemble son cheval de bataille.
C’est pourquoi, il s’attelle à créer un véritable climat d’amour entre les populations. Il a donc organisé le dimanche 17 octobre 2021 au Baron une journée à l’endroit des jeunes leaders éclairés pour dire « Non à l’Instrumentalisation de la jeunesse ». Demain commence maintenant et demain appartient a lancé d’emblée Michael Louoba, président fondateur qui se demande, pourquoi les ivoiriens qui vivent ensemble et partagent les mêmes réalités quotidiennes deviennent des ennemis jurés a l’issue de chaque échéance électorale.
Selon lui, les réponses à ces divergences sont aux mains des jeunes. Cette frange de la population rattachée à différentes chapelles politiques et prompte à livrer les poitrines pour répondre à l’appel des leaders politiques. « Chaque fois qu’il y a un enjeu politique, les jeunes sont appelés dans la rue pour affronter la force de la loi et très souvent la vie précieuse est écourtée. Et ces leaders se retrouvent en temps de paix pour prendre une collation à la sueur et au sang sans aucun remords pour ceux qu’ils ont envoyés à l’abattoir. Nous disons non à l’instrumentalisation de la jeunesse », a-t-il indiqué.
Quant à Kamara Mamadouba, adjoint au maire de Grand-Bassam, invité d’honneur, il a invité les jeunes à se départir du repli ethnique et clanique pour favoriser l’esprit de la nation. Parrain de l’événement, Bemba Kanvaly, cadre financier a félicité les initiateurs de cette activité qui prône la paix et la cohésion sociale, gages de tout développement. Il dit associer son image parce que l’initiative vient des jeunes conscients du caractère sacré de la vie humaine. «Personne ne doit sacrifier sa vie pour une question politique. Nos parents nous ont mis à l’école dans l’espoir d’un avenir certain. C’est pourquoi, chacun de nous doit être l’ambassadeur de la paix. Soyez l’aiguille qui doit coudre le tissu déchiré, car Demain commence aujourd’hui parce que demain appartient à la jeunesse», a-t-il conseillé.