Gbagbo et les autres?
by L. S. et autres-ledebativoirien.net
« (…)L’Afrique a vendu tous ses enfants depuis la traite négrière jusqu’à nos jours sans en tirer un réel profit ; et pourtant, elle continue de vendre ses enfants. Quel est ce continent indigne de ses fils et malheureux de ses intellectuels affamés, égocentriques et narcissiques ? Combien de nos meilleurs leaders, n’avons-nous pas sacrifié et tué sur l’autel de nos ambitions mercantiles et mercantilistes ! De Samory Touré en passant par Lumumba, Thomas Sankara, jusqu’à Mouammar Kadhafi, les Africains ont servi d’épée pour l’assassinat de ses prodiges.
Laurent Gbagbo, malmené, martyrisé, torturé qui a échappé à plusieurs assassinats pour son intégrité et son intransigeance dans la défense de la souveraineté économique, politique et culturelle de son peuple, est aujourd’hui dans le viseur agressif de ces incirconcis, vassaux des bourreaux des Africains. Pour cause, il invite à l’unité de l’Afrique par un appel au Panafricanisme.
Qu’il soit un Venance, un Tiburce ou un Bonin, des intellectuels à quelle solde?
Certains d’entre eux se disant détenteurs de diplômes inimaginables alors qu’ils ont été incapables de diriger une simple Bibliothèque ; ces érudits de pacotilles des fumoirs d’outre-tombe se mettent en transe pour asservir une cause porteuse d’espoir à travers des diatribes saugrenues. ‘’Ko’’
« Gbagbo ne sait pas ce que signifie le mot panafricanisme (…) Gbagbo est un ultranationaliste et non un panafricaniste… ». Diantre ! Si c’était le cas que Gbagbo parle d’un mouvement qu’il ne connaît, ni ne maitrise, lui l’historien-chercheur, pourquoi ne pas s’associer à lui pour donner de la mesure à son aspiration, quand celle-ci semble porteuse d’espoir? L’Afrique a mal à ces prétendus intellectuels qui écument les réseaux mafieux, les plateaux télés pour maudire de leurs anus hémorroïdaires toutes ces initiatives tendant à sortir le continent de son attardement économique et politique.
Ils critiquent, insultent, violent sans se montrer constructifs.
Je ne cesserai de dire qu’il est lâche voire incompétent d’user de ses capacités à manipuler les lettres pour insulter, dénigrer, outrager si on ne peut s’en servir pour une bien meilleure cause. Car, la valeur d’un homme ne se découvre pas dans les cartons poudreux d’une université.
La valeur d’un homme réside dans sa personnalité, sa sagesse et sa capacité à mettre tout le monde d’accord sur ses qualités et ses mérites. L’Afrique a assez trop souffert d’autoflagellation et de trahison. Cessons d’être notre propre bourreau afin de voir naitre une nouvelle Afrique (….).
témoignage: »le panafricanisme, Tiburce n’y comprend rien »
(…) Tiburce est ce monsieur qui a mangé à la table de Gbagbo quand il était aux affaires. Il l’a abandonné pour Ouattara quand les choses tournaient mal. N’ayant pas été récompensé comme il le souhaitait par Ouattara, il l’a abandonné pour Banny, pensant que ce dernier avait de réelles chances de gagner l’élection présidentielle de 2015. Banny forfait, Tiburce retourne chez Ouattara qui lui pardonne et le console avec ce strapontin au BURIDA. Pour mériter ce poste, il tape encore sur Gbagbo à qui il avait présenté ses excuses après l’avoir insulté copieusement. Ce Tiburce-là, soit il ne badine pas avec ses intérêts, soit il est en conflit avec lui-même. Auquel cas, il faut s’inquiéter pour lui.
Pour lui, Laurent Gbagbo ne sait rien du panafricanisme, alors que manifestement, c’est bien lui qui n’en sait pas grand-chose puisqu’il le réduit au rejet de la France, de la françafrique. Doit-on lui rappeler que le Ghana de Kwame Nkrumah n’a rien à voir avec la France, encore moins avec la Françafrique?
Pourtant, Laurent Gbagbo, ce dimanche à l’hôtel Ivoire-sofitel d’Abidjan, s’est voulu pédagogue. Il a d’abord évoqué « l’Afrique doit s’unir » de Kwame Nkrumah. Il a ensuite rappelé la création des États-Unis d’Amérique. Cet exposé avait pour seul but de rappeler la nécessité pour l’Afrique de s’unir, d’abord pour des raisons économiques. Car une économie forte procure à un pays, en général, d’autres forces, notamment militaire et diplomatique. Pour Laurent Gbagbo, seul un grand espace en Afrique est le gage de l’indépendance sous toutes ses formes. Laurent Gbagbo est donc dans les pas de Kwame Nkrumah. Et il a raison.
Les 13 colonies anglaises de l’Amérique qui se sont unies en 1776 pour créer les États-Unis Unis d’Amérique avaient d’abord des motivations économiques pour s’opposer aux injustices infligées par le colon anglais. La construction de l’Europe a débuté avec le marché unique. Laurent Gbagbo est pour le panafricanisme pour créer un grand espace, un grand marché, gage de paix et de réussite économique et sociale. Telle est la vision de Laurent Gbagbo pour l’Afrique.
Cependant, pendant la construction de cette Afrique unie, chaque État, bien qu’engagé dans le processus, reste souverain et applique ses lois. Alors que l’Europe se construit depuis 1957, chaque État applique majoritairement des lois internes. Un portugais ou un autre ressortissant de l’union européenne ne peut voter que dans son pays. Refuser qu’un Burkinabè ou Malien vote en Côte d’Ivoire parce qu’aucune disposition communautaire ne le permet n’a rien à voir avec la xénophobie ou le nationaliste.
Quand on fait appliquer les lois de son pays avant l’aboutissement d’un processus d’intégration sous-regional, on n’est pas « ulra nationaliste ». Le penser comme Koffi, c’est être ignorant. Et ils sont nombreux, ces Ivoiriens qui, au réveil ne pensent que pour exister, ils doivent s’attaquer à Laurent Gbagbo, et ce, depuis des décennies.
L.S et autres observateurs/libre opinion
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