urgent-Sotra vers la paralysie du réseau: pourquoi les Syndicats réclament la tête départ de l’actuel directeur général Meïté Bouaké
Alors que la Côte d’Ivoire avec la SOTRA fait ses premiers pas dans l’industrie automobile nés d’un partenariat avec le constructeur IVECO, par l’inauguration sur son site Industries de Koumassi, le 10 janvier 2022,
de la première unité d’assemblage de véhicules neufs estampillés «made in Côte d’Ivoire», que des bruits, viennent doucher cette embellie. Des Syndicats de la Société des Transports Abidjanais, on ne sait trop pourquoi, exigent le départ de l’actuel directeur général Bamba Meité. Ils l’on fait savoir, dans la matinée du mercredi 2 février 2022. Ces syndicats entre autres : le SMS, l’USASO, le SYNTRAS, le SYDERMAS et le SYNARSO, annoncent une grève pour se faire entendre par le gouvernement.
Les raison d’une grève annoncée
Juillet 2021, les membres du Syndicat des Machinistes de la Sotra (SMS) avaient donné le ton en menaçant de débrayer. La raison, dénoncer la direction générale de la Sotra pour «intimidations et licenciement abusif de 13 des leurs». 2022 l’air n’est plus très vivable dans la maison du transport public en Côte d’Ivoire.Selon, les informations fournies, aux journalistes l’atmosphère a été rendue lourde depuis que pointe à l’esprit le départ pour la retraite, l’actuel directeur général. Une mauvaise ambiance et un sale environnement selon les syndicalistes s’est installé dans l’entreprise.
Ce qui pousse les syndicats à la révolte avec comme objectif : le rétablissement de l’ambiance d’antan. Ils comptent mener des actions d’envergure pour se faire entendre, si cela «doit passer par l’exigence du départ de l’actuel directeur général Meïté Bouaké, qui, depuis, le 31 décembre 2021, devrait faire valoir ses droits à la retraite», expliquent les syndicalistes rencontrés par ledebativoirien. «Sachant cela, il a plaidé son maintien chez deux influents membres de l’actuel gouvernement. Ceux-ci lui ont rappelé la volonté du Président de la République de «rajeunir» l’administration. Et le nom qui est parvenu aux services de la Présidence serait celui de Meïté Yaya (APE)…», ajoutent les syndicalistes.
Selon, leur propos, il y a onze ans que Bouaké Meïté a été nommé directeur général de la Sotra par le Président Alassane Ouattara. En mars 2021, il aurait sollicité une audience auprès de son ministre de tutelle, celui des Transports. «A l’occasion, il indique au ministre des transports qui probablement lui a demandé de présenter un de ses collaborateurs qui pourrait valablement tenir les rênes de l’entreprise après que lui, Bouaké, ait fait valoir ses droits à la retraite.
Notre DG qui se vante d’ailleurs d’être dans la proximité du Chef de l’Etat, a dit vertement dit à son interlocuteur qu’en dehors de lui, aucun autre cadre n’avait le profil de la fonction. Même pas l’Administrateur des Performances Economiques (APE), Meïté Yaya, que lui Bouaké a pourtant débauché, après plusieurs mois de négociation, d’une grosse maison d’Assurances, encore moins le DAAF, Sylvain Tanoh ou le DRH Bamba », expliquent les agents de la SOTRA en colère, car selon eux, après cette audience, le DG aurait infiltré ses collaborateurs puisque se méfiant désormais de tout le monde.
«Le seul nom qui revient comme son probable successeur est Meïté Yaya. Les rapports entre les deux hommes sont désormais froids. Ce qui est perceptible dans la boite. Mais notre DG nomme un Directeur Général Adjoint, mi-avril 2021, en la personne de Diomandé Lassina. Problème ! Ce poste n’existe plus dans l’organigramme de la Sotra. Puisqu’il a été supprimé par le Conseil d’Administration et la décision entérinée par la tutelle», confient les syndicalistes.
Pour mieux faire selon les membres des différents syndicats de la SOTRA le Directeur général Méité Bouaké dessaisit Méïté Yaya des dossiers «relevant pourtant de ses prérogatives en sa qualité d’Administrateur des Performances Economiques. Aux dernières nouvelles, selon un de nos chefs de département de la Sotra, le Directeur Général dit ne pas reconnaître tous les actes administratifs qu’APE a signés».
Le pourrissement de l’air à la SOTRA n’est pas pour rassurer les usagers. «Nous décidons de rentrer en grève dans les jours qui arrivent pour voir une redynamisation à la tête de notre société », déclarent les différents syndicats de la SOTRA.
Contactée, la direction générale de la SOTRA n’a pu réagir à cette information de mauvaise ambiance dans cette société d’Etat. Certainement qu’elle prépare une meilleure appréciation de la situation.
Le gouvernement ivoirien a annoncé le changement de certains directeurs généraux qui sont en poste depuis dix ans, voire plus. Cette longévité peut s’avérer dangereuse par moment pour la transparence et l’efficacité dans la gestion. En attendant la suite à donner aux audits qui ont livré leur résultats aux mains du chef de l’Etat Alassane Ouattara, le premier ministre Patrick Achi certainement se saisira de l’ambiance dans les bus à Abidjan et maintenant à Bouaké.
Ledebativoirien.net
H. MAKRE
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