Aucune injonction…nous y voilà enfin
Par HM/ Ledebativoirien.net
Dao Gabala face à la presse au siège de la Fédération ivoirienne de football, à Abidjan, revient sur des points des audits à la FIF et confirme qu’il n’y a aucune trace concernant la somme de 4,5 milliards de FCFA dans les comptes : «Si tout allait bien dans le football ivoirien, la FIFA n’aurait pas arrêté sa collaboration financière avec la FIF depuis 2019. C’était bien avant que nous arrivions. Lors de la dernière AG (septembre 2021, Ndlr), le commissaire aux comptes a dit que sur un total de 13 milliards de Fcfa , il avait des doutes sur 4,5 milliards de Fcfa.
Il n’était pas sûr de la réalité de ce chiffre. Est-ce qu’on peut avancer avec ça ? Ces 4,5 milliards ne sont pas liés seulement au Comité exécutif sortant. Ça date de 10 ans et même de plus de 10 ans… On va vers trois Assemblées Générales. Avant l’AG élective, on aura celle qui va statuer sur les textes et celle qui va statuer sur les comptes. Parce nous ne laisserons pas tomber…J’entends dire ça et là que le commissaire aux comptes a commencé son travail sur injonction de la FIFA.
Aucune injonction…J’aimerais bien voir le papier qui fait cette injonction. C’est normal, dans toute entreprise, qu’il y ait un audit quand il y a une nouvelle équipe. Quand l’équipe sortante de la FIF est arrivée, n’a-t-elle pas fait un audit de la gestion de son prédécesseur (Jacques Anouma, Ndlr) ? Il n’y a donc rien d’anormal à faire un audit… ».
Que vaut une telle déclaration avec le début de la campagne pour le contrôle de la FIF, pour un observateur qui suit cette affaire électorale sportive évoque la rumeur, qui s’est installée depuis l’ouverture de la campagne pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif), en 2020, et que ne s’est pas estompée avec toutes les péripéties sur le dossier des parrainages, concernant la star mondial Didier Drogba.
« C’est devenu désormais un fait avec la publication d’un article de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, de cette semaine. Les institutions du football internationales (Fifa) et africaines (Caf) sont en lobbying pour obtenir, à l’instar du choix du président de la Caf, le ralliement de Sory Diabaté et Yacine Idriss Diallo autour de la candidature de Didier Drogba. Sans coup férir », explique-t-il.
Selon cet observateur, le silence assourdissant de la Team Drogba représente, un aveu qui accrédite la thèse de manœuvres souterraines pour parvenir à un bancal et contre-productif consensus. Et moi, qui supporte Dahizoko. Comme l’affirment ses détracteurs, Drogba, non seulement est « le choix de l’étranger », mais ne fait-il pas le poids face à ses adversaires, malgré son charisme et la ferveur populaire, qui ne votent pas ?
« Peut-être que oui, peut-être que non ! Je continue de croire en l’étoile de Drogba. Et je souhaite que toute la marmaille actuelle autour des compromissions prenne fin afin qu’il affronte loyalement, dans les urnes le 23 avril 2022, Sory Diabaté et Idriss Diallo. Programme contre programme. Vécu contre vécu. Ou il gagne cette élection à la régulière, ou il la perd dans l’honneur… »
Mais quant à Didier Drogba, ce dimanche 10 avril 2022, après le dépôt de sa candidature croit : « Nous y voilà enfin! Je suis heureux que nous ayons l’opportunité de concourir à l’élection de la fédération ivoirienne de football. Comme je le dis souvent ma candidature est celle de l’unité et celle des acteurs du football.
Ce sont eux qui ont posé leur candidature ce jour par mon biais. Mon projet, notre projet est celui de la renaissance du football, tout à fait en lien avec la vision d’émergence, insufflée depuis une dizaine d’années par le Président de la République. C’est le projet de la renaissance et celui de l’émergence. Je suis sincèrement content et j’ai hâte que la campagne soit officiellement lancée… ».
Nous y voilà donc, avec la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football Ivoirienne.
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