le gouvernement interpellé, le président Ouattara aussi
Les autorités coutumières du village d’Adjamé-Bingerville ne sont pas du tout contentes de la détention de leurs enfants par la justice ivoirienne à la suite de l’intervention de la gendarmerie dans leur localité le mercredi 30 mars 2022, lors des obsèques de Dame Anouma Anouma Yvonne.
Une action de la justice, pour avoir donné des conditions avant l’enterrement de dame Dame Anouma Anouma Yvonne. Lors de la réunion funéraire liée aux obsèques de la défunte, comme il est de coutume, la famille de la défunte a cru bon de saisir le tribunal pour ordonner l’inhumation sous escorte militaire. Cette attitude qui foule aux pieds la tradition en pays atchan a suscité la colère des populations du village, d’où l’affrontement entre les deux parties.
15 personnes ont été arrêtées, 7 libérés sur intervention et 8 sont restées aux mains des autorités judiciaires. Alors que dans la tradition Atchan, selon les notables, il est de coutume d’évacuer tout litige entre le village et la famille éplorée avant l’enterrement d’un tiers. Dans le cas de la famille Agbo, il a été demandé à la famille attristée, la présence de l’ancien chef Agbo Honoré à la place publique pour répondre des actes posés à l’encontre du village. 
‘‘Ce qu’il a refusé’’, selon les populations, pour finalement faire recours au tribunal.
La chefferie d’Adjamé-Bingerville, avec à sa tête l’honorable Mobio Aboussou Guy Georges interpelle le gouvernement ivoirien sur la crise qui sévit dans son village. Il exhorte le Président de la République à s’impliquer personnellement dans la résolution de cette crise qui, selon lui, n’a que trop duré.
L.S.
ledebativoirien.net
© 2022, redaction. All rights reserved.
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
