» La lutte contre la pollution notre priorité » voici le slogan du CIAPOL, dans son combat de protection de l’environnement. Pour atteindre l’objectif, qui est celui d’assainir et lutter efficacement contre la pollution en Côte d’Ivoire, la direction générale du CIAPOL (centre ivoirien antipollution) appuyée par le ministère de l’Environnement et du Développement, tient des tournées de sensibilisation, d’échange et de formation autour des déjeuners de presse sur toute l’étendue du territoire. Yamoussoukro a ainsi accueilli la 4è édition, le jeudi 15 décembre 2022.
Mieux faire connaître les missions des structures sous tutelle du ministère de l’Environnement et du Développement Durable de façon générale et en particulier les missions du centre ivoirien antipollution CIAPOL. Telles sont les maîtres mots de la rencontre de la capitale politique ivoirienne visant à sensibiliser les opérateurs des établissements industriels sur les risques que pourraient présenter leurs activités sur l’environnement. Mais aussi, la nécessité d’appliquer la législation environnementale en vigueur.
Plus d’une cinquantaine d’industriels de divers secteurs ont donc répondu à l’appel du CIAPOL avec la présence effective du corps préfectoral des régions du District de Yamoussoukro, du Bélier, du Gbêkê, du Hambol, du Poro, du Tchologo, du N’Zi, de l’Iffou, du Moronou et de la Bagoue.
Une rencontre sur l’environnement industriel conformément à la politique environnementale du gouvernement ivoirien visant à impliquer davantage les opérateurs économiques dans la sauvegarde d’un environnement viable. Cette importante séance de Yamoussoukro a été marquée par le partage d’expérience entre les participantes, et ainsi permis au Centre ivoirien antipollution de recueillir les préoccupations et difficultés auxquels font faces les opérateurs industriels dans l’application des textes réglementaires.
Eu égard la teneur du sujet, le directeur du cabinet du ministère de l’Environnement et du Développement Durable Kouadio Parfait, représentant du ministre de l’Environnement Jean Luc Assi, a relevé l’importance pour les opérateurs industriels à s’impliqués davantage dans le processus de lutte contre la pollution dans l’intérêt de la contribution de chaque citoyen. Pour lui le développement repose sur le secteur privé qui doit être sensibilisé sur les risques que pourraient présenter leurs activités pour l’environnement et la nécessité d’appliquer la législation environnementale en vigueur.
«La dynamique du développement industriel de la Côte d’Ivoire s’esquisse en faisant du secteur privé le premier pilier du plan stratégique du développement national élaboré pour la période 2021-2025. La protection de l’environnement et la promotion de la vie sont un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou morale.
Dans cette dynamique, il y a un plan majeur intitulé l’opération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation du plan de développement. L’État a bien voulu faire de la protection et la préservation de l’environnement une Disposition constitutionnelle afin de traduire son engagement à placer celle-ci parmi les grandes priorités nationales», indiquera-t-il.
Le grand défi du CIAPOL
C’est alors que le directeur général de CIAPOL, Dr Martin Niagne Dibi, lors de son exposée sur les avantages et limites de sa structure qu’égrène les difficultés liées à l’activité de lutte contre la pollution. Avant de se prêter aux préoccupations des opérateurs des établissements industriels relatifs aux démarches auprès du CIAPOL, pour l’élaboration de leur plan d’assainissement dans le cadre de leurs différentes activités.
Martin Niagne DIBI, invite les entreprises à la collaboration afin de relever le défi du développement et celui d’un environnement sain pour les générations futures. Selon lui, la préservation de l’environnement, sujette à la dégradation par l’activité humaine, notamment industrielle, constitue un enjeu majeur. D’où l’importance pour le CIAPOL d’initier dune telle rencontre à l’effet d’échanger autour de les pollutions et les nuisances affectant l’environnement.
La question autour des lacs aux caïmans couverts par les végétaux aquatiques a été évoquée. Le DG du CIAPOL fait savoir que toutes les eaux usées de Yamoussoukro convergeant vers ces lacs, «explique la poussée rapide des végétaux sur les lacs. Nous allons nous assoir pour réfléchir et trouver des stratégies idoines pour l’entretien desdits lacs. Il faut des données scientifiques pour permettre à l’État d’intervenir». En ce qui concerne le domaine d’intervention de sa structure pour l’entretien des entreprises privées, il a insisté sur l’organisation nationale mise en place pour servir d’échange, de formation et sensibilisation qui permettrait à chaque opérateur économique de s’exprimer et de connaître les principes de fonctionnement du CIAPOL.
Le directeur général de CIAPOL, Dr Martin Niagne Dibi ne manquera d’expliquer la nécessité de protéger l’environnement. «Dans le souci du développement durable et la préservation de la planète, depuis la fin du 20è siècle, assurer la veille environnementale est devenu un outil primordial à mettre en œuvre en vue d’une parfaite maîtrise de l’ensemble des compartiments de l’environnement. L’État de Côte d’Ivoire ayant pris conscience a fait de la protection de l’environnement un enjeu majeur. Dès lors dans le but d’assurer la veille environnementale, l’État a procédé à la prise d’un certain nombre de mesures».
Les expertises et diverses interventions du Centre Ivoirien Anti-Pollution sont entre autres : l’Evaluation environnementale, la lutte contre les phénomènes d’invasion des milieux aquatiques (végétaux flottants), le bilan de pollution des unités industrielles, la mises en œuvre du plan national de lutte contre la pollution accidentelle par les hydrocarbures, la contribution à la mise en œuvre du programme de lutte contre l’érosion côtière, l’élaboration de la carte de sensibilité du littoral au cas de pollution par les hydrocarbures encadrement, la formation et sensibilisation, la contribution au projet d’aménagement du carrefour de l’indénié (Abidjan) et de la dépollution des baies et berges des lagunes.
A cette 4è édition des déjeuners de presse de sensibilisation, d’échange et de formation sur la ‘‘veille environnementale par le CIAPOL’’, la participation des dirigeants d’entreprises industrielles implantées dans les régions du district de Yamoussoukro, du Bélier, du Gbêkê, du Hambol, du Proro, du Tchologo, du N’zi, de l’Iffou, du Moronou et de la Bagoué, qui ont pris des engagements dans la lutte contre la pollution, pour la préservation de l’environnement.
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Hortense. Lou Ziga
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