Il explique
Une petite saga familiale ou dépit. Mais, il est clair. L’ex PCA de l’IPS CGRAE Blé MAMADOU ne chôme pas. Il passe bien du beau temps à s’occuper de ses affaires. Et au nombre desquelles la gestion de sa société : ‘‘Compagnie d’Ingénierie innovante du Plastique Appliquée de Côte d’ivoire ou CIPACI’’, logée à Anyama Attinguié, autoroute du nord. C’est cette entreprise qu’il crée sur inspiration de sa partenaire en affaire, sa nièce qui aujourd’hui se trouve punie dans une discorde d’intérêt entre les deux alliés.
Une histoire de père et de fille ?
Attention ! Actuellement la fille dort au Pôle Pénitencier d’Abidjan par la volonté du ‘‘père’’. Et pourquoi ? Les enquêtes de la Justice le diront. Mais déjà, vous pouvez savoir ceci.
C’est quasiment en larmes que les proches de l’infortunée Dame GOH DJIANE EDITH, ont saisi la rédaction de LE DEBAT IVOIRIEN, pour disent-ils dénoncer un acte de vengeance et de représailles « sans réelles explications » de la part de celui qu’ils ont désigné comme, « le père » de sa fille.
C’est que selon informations rapportées à la rédaction, Dame GOH DJIANE EDITH, à la fois la nièce de l’ex PCA de l’IPS CGRAE, et collaboratrice au sein de la société Anonyme CIPACI située en zone industrielle à Attinguié-Autoroute du nord, sous-préfecture d’Anyama. Elle est depuis quelques jours sous mandat de dépôt et séjourne au Pôle Pénitencier d’Abidjan (prison d’Abidjan). Pour apprend-t-on, « vol, complicité de vol et abus de biens sociaux ». Accusation que rejettent les proches de l’accusée qui voient plutôt piste de règlement de comptes.
« Son oncle veut lui faire payer son affront et sa volonté de vouloir le quitter ». Puisque selon toujours les proches de la détenue face à la situation que vit, « les enquêtes policières et judiciaires qui sont en cours sur une affaire non pas dévoilé clairement ce dont elle est accusée par son oncle » .
Selon les informations rapportées à la rédaction par ses proches, c’est en 2016 que dame GOH DJIANE Edith et un Electromécanicien de formation Kembo MANSIANTIMA (son conjoint) ont décidé de soumettre au PCA d’alors de l’IPS CGRAE Monsieur Blé MAMADOU (oncle de dame Goh), un précieux projet de mise place d’usine de transformation de plastique ;
avec de potentiels clients chinois prêts à mettre les mains dans les poches pour leur bonheur. Le projet proposé à l’oncle est aussitôt accepté, vu sa pertinence et les opportunités de bonnes affaires qu’il présente.
Il saute sur l’affaire et donne vie à ce qui était projet et rêve pour les deux conjoints dont un est lié par des liens familiaux. Ce qui est rassurant. Il formalise le projet par la création par devant Maître Kossonou CLAY Yawa Mélanie, Notaire, de la société : Compagnie d’Ingénierie Innovante du Plastique Appliquée de Côte d’Ivoire»-« CIPACI ».
Avec pour siège social à Anyama, Attinguié, Autoroute du Nord, tel rapidement publié aux annonces légales, du mardi 13 novembre 2018 dans le journal Fraternité Matin. Elle pour Administrateur : monsieur BLE Mamadou. Et comme objet : Ingénierie ; Fabrication, commercialisation et achat de tous objets en plastique et des ingrédients y afférents ; Import-export ; Commerce général etc. Après création, l’Administrateur procède à la modification en 2019 des Statuts.
Les nouveaux que la rédaction a consultés indiquent que dame GOH DJIANE EDITH détient 17% des actions, et M. BONTIA SYLVESTRE (le neveu de Blé Mamadou) a 83% et désigné administrateur, toujours par devant le même Notaire. Etant donné qu’au moment de la création de la société, Blé MAMADOU est PCA de l’IPS CGRAE. Il ne peut être à la tête de sa société statutairement, donc le soin est donné au neveu BONITA de l’administrer.
De son côté, le conjoint de dame Goh Edith, lui, KEMBO MANSIANTIMA est un Electromécanicien qui a pour mission au sein de la société, de l’installation, réparation, transformation et branchement de tout appareil Electromécanique. Tout se met en place et fonctionne bien.
Le temps passe le business avance bien et prospère même. Sauf que, quelques années après l’existence de la société, l’administrateur général et principal financier est parti du poste de PCA de l’IPS CGRAE. Il est donc un peu plus libre pour se consacrer à la gestion de son entreprise. Mais certainement, quelque chose coince. Il n’a pas la main légale sur sa société, puisque deux autres que lui sont les principaux actionnaires selon les Statuts de Compagnie d’Ingénierie Innovante du Plastique Appliquée de Côte d’Ivoire, qu’il a financé entièrement.
De petites idées vont certainement naitre sous le crâne de l’Administrateur et patron ? Nulle ne le sait et ne saurait l’affirmer avec certitude, mais le climat et l’ambiance qui commence à naître en 2023 vont parler au sein de la société. « Un jour, le patron a fait venir un monsieur du nom de Ziki Zegbe Richard comme son, conseiller spécial. Ce qui renferme tout y comprit un certain pouvoir reçu du patron. Il n’écoute personne et nous humilie devant tout le monde.
Depuis, ce temps l’atmosphère est devenue invivable », confie l’incarcérée, Edith à ses proches, lors de la dernière visite qui lui a été rendue par ceux-ci. Certaines informations obtenues d’elle et des autres collaborateurs, rapportent ses proches à la rédaction ressortent que le boss Blé Mamadou contrôle parfaitement et gère sa société. Tous les chéquiers seraient signés conjointement par BONTIA Sylvestre l’administrateur et Dame GOH Djiane Edith-directrice commerciale pour les commandes et salaires des employés, dont la sécurité sociale reste à vérifier.
« Chaque sortie de marchandises est contrôlée par le comptable de la société et par les vigiles avec un bon de livraison à l’appui. Je ne gère pas les finances…», confie dame GOH Djiane Edith depuis sa détention au Pôle Pénitencier d’Abidjan. Il revient aussi que Dame GOH Djiane Edith aurait projeté de quitter la société du fait d’un climat invivable qu’elle estime avoir été créé de toute pièce par ‘‘son père Blé Mamadou’’ tout en lui proposant, voire exigeant de lui céder ses actions de 17%. Ce qu’elle aurait refusé. Un acte qui ne sera pas apprécié par le patron de la CIPACI selon ses proches.
Cette situation serait à l’origine, selon les proches de la détenue, de sa colère envers elle pour dit-on, ‘‘lui faire payer au prix fort son vœux de quitter la société’’. Elle est en détention suite à la plainte déposée l’administrateur BLE MAMADOU, pour abus de bien sociaux et blanchiment d’argents. Il lui aurait réclamé réparation de préjudices d’un montant d’1 milliard 200 millions FCFA. La rédaction de Ledebativoirien.net pour avoir le cœur net est entré en contact avec l’ex-Pca de l’IPS CGRAE, monsieur Blé Mamadou pour sa verrions des faits.
Ce qu’en dit Blé Mamadou via son Conseil
Le Conseil de l’administrateur Blé MAMADOU en réponse au courrier de la rédaction a transmis aussi par courrier ce qui est à savoir dans la cause qui oppose son client à dame GOH DJIANE Edith inculpée et placée sous mandat de dépôt.
Voici :
« Dame GOH DJIANE Edith a annoncé, à monsieur Blé Mamadou, son départ de la société CIPACI pour cause de maladie. Suite à cette annonce, monsieur Blé Mamadou a fait procéder à des investigations dans la gestion de la société.
Eu égard aux résultats obtenus, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée devant madame le doyen des juges près le tribunal de première instance d’Abidjan contre dame GOH DJIANE Edith et monsieur Kembo MANSIANTIMA, le 16 août 2023, pour vol, complicité de vol et abus de biens sociaux. Le juge d’Instruction du 2ème Cabinet dudit Tribunal, saisi de la procédure a rendu une Ordonnance de dessaisissement au profit du Juge d’Instruction du Pôle Pénal Economique et Financier.
C’est donc le Magistrat Instructeur du Pôle Pénal Economique et Financier qui a procédé à l’inculpation de dame GOH DJIANE Edith et son placement sous mandat de dépôt » explique le conseil de Blé Mamadou. Puis d’ajouter. « Je voudrais vous rappeler qu’aux termes de l’Article 22 du code de Procédure Pénale que :
Sauf dans les cas. Où la Loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, les procédures au cours de l’enquête et de l’instruction sont secrètes. Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des dispositions du Code Pénal qui en répriment la violation…».
Au regard des dispositions de l’article précité, vous voudrez bien comprendre que ni monsieur Blé Mamadou encore moins son Conseil ne peuvent donner des informations ou se prononcer sur le fond d’un dossier, objet d’une instruction en cours au risque de violer la Loi et de s’exposer à des sanctions pénales. Il en est de même pour l’enquête en cours devant le Pôle Pénal Economique et Financier. Vous remerciant vivement de votre compréhension ». Eclairage de Me Alexandre Nguessan Assamoi, Avocat à la Cour et préservant les droit de monsieur Blé Mamadou.
En attendant, GOH DJIANE Edith qui a apporté un projet à son oncle et qui l’a financé est écrouée. Les affaires, rien que les affaires… L’instruction est en cours. Ledebativoirien.net reviendra sur l’affaire de « L’oncle est ses enfants », au terme de l’enquête du Pôle Pénal Economique et Financier.
Ledebativoirien.net
HERVE MAKRE
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