Les enregistrements vidéo des 21 et 24 septembre 2024 de Gohourou Ziallo Claude François, un responsable d’association de victimes des déchets toxiques de côte d’ivoire relatifs au détournement des 4 milliards de FCFA sur sa page Facebook, ont fait réagir Charles Koffi, Président du Réseau National Pour La Défense Des Droits Des Victimes Des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire.
Il promet, après les directs prévus par GOHOUROU Claude d’en faire un, sur sa page Facebook, à l’effet d’éclairer l’opinion sur le flou que tente de créer le sieur GOHOUROU Claude sur sa culpabilité dans ledit détournement. Il a fait part de sa démarche, le dimanche 29 septembre face aux médias.
Mais avant, il tient à apporter l’éclairage suivant sur certains points des interventions de Gohourou Claude….. Suivez avec LEDEBAT IVOIRIEN, Charles Koffi.
Charles Koffi : du Grossier mensonge de GOHOUROU Claude selon lesquels, les différents procès pénaux relatifs à cette affaire se sont déroulés en son absence.
Il n’en est rien. GOHOUROU Claude a été régulièrement entendu courant décembre 2014, par le Juge KONE Bernard, au moment des faits, Président de la Chambre des Délits Économiques du Tribunal d’Abidjan, actuel Procureur Général de la Cour d’Appel de Bouaké. Il a été entendu en même temps que Monsieur KONE CHEICK OUMAR. Après leurs auditions, GOHOUROU Claude a été condamné, le 13 janvier 2015, par jugement n 196/15 contradictoire à son égard, à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur les 4.658 milliards de francs CFA.
Dans ces 4.658 milliards de F CFA, GOHOUROU Claude a transféré 600 millions de F CFA du compte de sa Coordination imaginaire ouvert frauduleusement par lui, à ACCESS BANK CI devenue AFRILAND FIRST BANK CI sur le compte de la société écran dénommée MLBA CONSULTING, société appartenant à Monsieur Adama BICTOGO.
Cette perception desdits fonds par monsieur BICTOGO a été qualifiée de régulière par la justice, pour la simple raison que le sieur GOHOUROU l’a justifiée par une convention formelle. Cependant, à l’égard du sieur GOHOUROU Claude, cette sortie desdits fonds appartenant aux victimes des déchets Toxiques, a constitué un détournement de ceux-ci. En un mot, GOHOUROU Claude a détourné les 600 millions de F CFA qu’il a irrégulièrement transférés à monsieur Adama BICTOGO qui les a reçus de façon régulière. Comme sur la base de cette convention, il devait recevoir 56 millions 400 mille F CFA, eu égard au trop perçu, le Procureur de la République a requis sa poursuite au civil en répétition d’indu.
Toutefois, en dépit de cette réquisition, la Juge ASSI Dosso Juliette, alors Magistrat Instructeur qui l’avait entendu sur la perception de ces fonds, l’avait placé sous mandat de dépôt. Il avait dû transiger, donc négocier sur l’action publique le concernant, c’est-à-dire sa condamnation en prenant l’engagement de nous reverser la totalité de cette somme. Toute chose qui lui a valu sa relaxe par ce Juge d’Instruction. Contre toute attente, il n’a pas à ce jour, tenu à sa promesse.
En conclusion, Monsieur BICTOGO n’a pas été inculpé aux termes de cette information judiciaire ; c’est pour cette raison d’ailleurs, qu’il ne fait pas partie de ceux qui ont été définitivement pénalement condamnés à 20 ans de prison ferme. Dans les 4 milliards de francs CFA et quelques chaussettes restants, KONE CHEICK OUMAR, AWA N’DIAYE ÉPOUSE M’BAYE et autres ont bénéficié de 2 milliards de F CFA ; et les 2 derniers milliards de francs CFA ont profité à GOHOUROU Claude, sa Coordination, aux éléments de la FESCI.
Ces 4.658 milliards ne devaient pas sortir de la SGBCI, actuelle SGCI. Cette banque les a transférés sur le compte de cette Coordination fictive sur la base d’un acte d’huissier de justice appelé Commissaire de justice fait sur la base du faux à la requête de cette Coordination dirigée par GOHOUROU Claude. L’objectif de la SGBCI en exécutant ce transfert irrégulier, était d’empêcher les enquêteurs de la Police Économique et de la CENTIF-CI de mener leur enquête sur le détournement de l’indemnisation des victimes à la SGBCI.
Les personnes nommées Amadou Ouattara, Diallo Moctar, Laikoné Bouréima, Kambiré Kounséo et autres étaient les employés de la Société KONEKO appartenant à KONE Cheick Oumar. Quant à N’DRAMAN Serge, il était le Comptable de la Société dirigée par AWA N’DIAYE ÉPOUSE M’BAYE, amie de KONE Cheick Oumar et vieille mère donc protectrice de GOHOUROU Claude.
Ce sont ces personnes par lesquelles, GOHOUROU Claude est passé pour faire sortir les 4.658 milliards de francs CFA du compte de sa Coordination fictive pour les reverser sur celui de AWA N’DIAYE ouvert le même jour que le sien, dans la même banque ACCESS BANK, soit le 22 mars 2010. Il s’agissait pour GOHOUROU Claude de faire en sorte que ce détournement ne laisse pas de traces sur son compte au cas d’une éventuelle enquête.
Après transfert de ces fonds sur le compte de dame M’BAYE, du 25 mars 2010 au 23 juin 2010, donc avant la survenance de la crise postélectorale contrairement aux allégations mensongères du sieur GOHOUROU Claude, celui-ci, avec les éléments de la FESCI avaient récupéré tous ces fonds qu’ils avaient affectés aux personnes comme indiqué plus haut.
En effet, cette procédure d’indemnisation a débuté en novembre 2006 et s’est soldée par un règlement amiable en août 2009. La création de cette Coordination imaginaire a été sus citée par KONE Cheick Oumar le 1er septembre 2009 pour faire main basse sur une grande partie des 22.500 milliards de francs CFA.
Donc créée, un mois après l’obtention de notre indemnisation.
GOHOUROU Claude a été mis au-devant de cette association par ce dernier, pour faire main basse sur notre indemnisation parce qu’il faisait partie de ce processus en tant que victime et l’association dénommée Collectif des Victimes d’Abidjan-Sud 3, dont je suis le fondateur et dans laquelle il était, comportait 1500 victimes dans les 29.624 indemnisables. Donc, il n’est aucunement initiateur de ce processus à la faveur duquel, originairement le Cabinet d’avocats anglais dénommé LEIGH DAY & CO était mandataire de toutes les 29.624 victimes des déchets toxiques. Ce, pour avoir reçu à cette fin, mandat individuel de ces dernières.
Le 06 novembre 2009, cette association, suite à une mobilisation massive des victimes des déchets Toxiques devant le palais de justice du Plateau pour dénoncer l’imposture faite par GOHOUROU à travers celle-ci, a été déboutée pour défaut de capacité juridique. En d’autres termes, elle n’avait aucune existence légale, elle ne figurait pas au Journal Officiel.
Curieusement, il n’a pas repris son action; il a fait appel de ce jugement. Ce jugement avait aussi curieusement débouté LEIGH DAY de sa demande de se poursuivre ce processus d’indemnisation; processus , qu’il avait déjà entamé par la remise à chacune des 29.624 victimes, d’un code pin, qui est un numéro secret prévue du 12 au 24 octobre 2009 et de cartes magnétiques SGBCI,
du 02 novembre au 14 novembre 2009, pour permettre à chacune des 29.624 victimes de retirer comme bon lui semble, en toute quiétude et sérénité son indemnisation, lorsque survînt, le 21 octobre 2009, cette ordonnance de séquestre sur lesdits fonds obtenue par cette Coordination, suite aux manœuvres nébuleuses du sieur KONE CHEICK auprès de l’ex Président du Tribunal d’Abidjan, le Juge BLE Antoine.
La décision de la Cour d’Appel d’Abidjan qui était donc prévue le 08 février 2010 a été rendue par YAO Kouamé Akhurst, le 22 janvier 2010. Décision aux termes de laquelle, elle avait ordonné le transfert des 22.500 milliards de francs CFA sur le compte de cette Coordination fictive.
Cet arrêt a été rendu le 22 janvier 2010 au lieu du 08 février 2010 dans le but d’éviter une autre manifestation de ces victimes. Le 26 janvier 2010, LEIGH DAY a formé pourvoi en cassation contre cet arrêt et le même jour a sollicité une ordonnance de suspension provisoire à l’exécution de celui-ci. Cette ordonnance a été obtenue par lui, le 28 janvier 2010 et une audience relative à cette affaire avait été fixée par feu TIA Koné, ex Président de la Cour Suprême, le 08 février 2010.
C’est en cet état de cette procédure que monsieur BICTOGO serait intervenu à la demande de feu Désiré TAGRO pour obliger LEIGH DAY à impliquer cette Coordination fictive dans ledit processus. Au motif qu’il ne pourrait pas gagner cette procédure devant la justice ivoirienne. Les 4.658 milliards de francs CFA étaient donc la récompense prévue par GOHOUROU Claude principalement au profit de ces personnes, qui l’ont aidé à travers cette Coordination fictive, à faire disparaitre de la SGCI avec la complicité active de cette banque, un plus de 9 milliards de francs CFA.
Cette dernière somme n’a rien à avoir avec les 4.658 milliards de F CFA qu’il a détournés avec ses complices et qui ont fait l’objet d’un jugement définitif. KONÉ CHEICK OUMAR avait utilisé GOHOUROU Claude, parce que ce dernier était déjà poursuivi dans le cadre de l’indemnisation initiée par l’État de Côte d’Ivoire. En complicité avec monsieur DANON Komé Aristide, agent comptable du Trésor d’Abidjan-Sud, ils avaient détourné les 200 mille F CFA alloués à chacune des victimes ambulatoires des déchets toxiques.
Suite à la plainte de ces victimes parue à la UNE du journal* L’INTER* du 17 août 2009, ce premier processus a été définitivement arrêté le même jour, par Madame MAMA Djédjé Adèle, à l’époque des faits, Directrice Générale du Trésor Public en laissant pour compte 35 mille victimes pour une manne financière de 7 milliards de francs CFA retenus à ce jour par ledit Trésor.
Concernant cette plainte, lorsque ce même 17 août 2009, j’étais allé accompagner les plaignants pour leur audition à la Brigade de Recherches du Plateau, j’ai été gardé à vue sur ordre Commandant ÉTTÉ alors Commandant de cette Brigade de 9 H à 19 H. Il ressortait de certaines indiscrétions, qu’il avait agi ainsi à mon endroit, à la demande du nommé KACOU Brou dit Maréchal KB de la FESCI qui, en cette période, était Commandant de la Police Maritime et l’un des principaux parrains de GOHOUROU Claude.
Par ailleurs, c’est un mois après l’arrêt de ce processus au Trésor Public, soit le 24 septembre 2009, que TRAFIGURA avait transféré les 22.500 milliards de francs CFA dans le compte des victimes ouvert par LEIGH DAY dans les livres de la SGCI. GOHOUROU Claude n’est donc pas à son premier fait de détournement des fonds alloués à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques.
Concernant la validation de la candidature de GOHOUROU Claude à la députation dernière par le Conseil Constitutionnel, il est bon de faire noter à GOHOUROU Claude que cette validation n’est pas une décision de justice et pour cause : le Conseil Constitutionnel n’est pas une juridiction de l’ordre judiciaire. En conséquence, il ne rend pas de décisions de justice. En d’autres termes, il ne rend pas de décisions judiciaires de droit commun.
Sa candidature a été validée par le Conseil Constitutionnel sur le fondement des procédures pénales qu’il avait initiées aux fins de dilatoire dans cette affaire. Ces différentes actions avaient pour but de faire suspendre sa condamnation pénale fixée à 20 ans de prison ferme. Cette condamnation étant donc suspendue du fait de ses actions, elle n’était plus définitive. C’est comme si, il n’était pas encore pénalement condamné. C’est donc le caractère non encore définitif de sa condamnation pénale du fait de l’exercice des voies de recours dont il avait usé, qui avaient justifié la décision dudit Conseil, relative à la validation de sa candidature.
Aujourd’hui, avec la dernière décision en date du 30 avril 2024 rendue par L’Assemblée plénière de la Cour de Cassation aux termes de laquelle, cette condamnation est définitivement confirmée, GOHOUROU Claude perd tous ses droits civiques. Il ne pourra donc plus valablement se présenter à aucune élection. Au regard de ce qui précède, contrairement à ses arguties, aucune décision dans cette affaire n’est contradictoire à une autre. .(…). A SUIVRE.
A SUIVRE ACTE 2
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