Mais pourquoi si longue sous le Président OUATTARA ?
La seule sanction qui leur est infligée c’est : de céder leurs fauteuils à d’autres personnes. Sans plus.
Les résultats des enquêtes diligentées sont toujours attendus… Les médias et la presse se font le relais des dénonciations des détournements des deniers publics ou malversations au sein de ministères ou d’Établissements Publics Nationaux ou encore, à caractère Commercial et là,
sous le Président Alassane Ouattara. Cependant, aucune enquête n’a abouti officiellement et aucune sanction n’a inquiété n’a été prononcée à l’encontre des fossoyeurs de l’économie ivoirienne et du développement durable.
Les médias ont été répondus par un silence assourdissant du côté du palais présidentiel. Et la séparation des pouvoirs au niveau de la justice ne fonctionne pas en ce qui concerne ces malversations. Le parquet financier n’arrive toujours pas à s’autosaisir pour défendre les efforts des contribuables afin que les contributions servent réellement au développement de la Côte d’Ivoire.
La seule sanction retenue
Le limogeage et c’est tout ! Hormis Coulibaly Lamine de l’AGEF qui aura passé quelques temps en prison aucun des patrons des sociétés d’Etat n’a été inquiété, n’a vu sa liberté de mouvement restreint. L’Ex DG de l’AGEF a été accusé “d’escroquerie portant sur la somme de 998 millions FCFA, d’enrichissement illicite et blanchiment de capitaux “.
Concernant ces détournements, la liste est longue et époustouflante Détournement au ministère de l’Enseignement Supérieur sous Cissé Ibrahim dit Bacongo, avec un marché de réhabilitation de l’Université de Cocody qui est passé d’un budget de 47 à 60 pour finir à 110 milliards FCFA?
sans que le cahier de charge ne soit modifié. À la fin, la presse annonce un détournement ou la disparition sans traces de 40 milliards FCFA.
Détournement des primes des éléphants footballeurs au ministère des Sports sous Alain Lobognon, les médias annoncent la bagatelle de 720 millions FCFA. Détournement au PPU (programme présidentiel d’urgence né à la fin de la crise postélectorale 2010-2011) géré dit-on alors par le frère du Président de la République, Birahima Ouattara plus de 400 milliards FCFA.
Une information qui a poussé le FMI et la Banque Mondiale a arrêté ce programme. Scandale de détournement au Guichet Automobile avec plus de 20 milliards FCFA de perte. Détournement de l’indemnisation des victimes des déchets toxiques 62 milliards FCFA où l’ex-ministre de l’Intégration Africaine, Adama Bictogo a été cité ; 500 milliards de F CFA disparus du Conseil Café-Cacao.
Détournement des inscriptions à la scolarité centrale de l’Université Félix Houphouët-Boigny plus de 430 millions FCFA disparus. Détournement de plus 400 milliards FCFA aux impôts. 1000 milliards FCFA détournés à la GESTOCI (lettre du continent N°795). Détournement de 700 millions FCFA à la Caisse Nationale des caisses d’Epargne, mettant à la faillite cette société.
Les malversations à la PETROCI et à la GESTOCI, avec à la clé, la disparition de 17 000 tonnes de gaz, sans qu’aucune explication ne soit donnée aux Ivoiriens. Le détournement de 1,6 milliard FCFA au FDFP. Un scandale lié au voyage du Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan lors de son voyage aux États-Unis, pour prendre part aux assemblées annuelles des institutions de Breton Woods (FMI, Banque mondiale).
De 250 millions de F CFA, les dépenses auraient été évaluées à 400 millions de F CFA dans l’affaire ; Des secousses enregistrées avec : Diaby Lanciné du FER ; Yapi Ange Désiré de la NPSP ; Bilé Diéméléou de l’ARTCI. Dysfonctionnements dans la gouvernance de la RTI et au Conseil Coton Anacarde.
À la RTI ?
Quatre milliards FCFA ont été décaissés par l’état et remis aux responsables pour faire fonctionner la RTI en HD. A ce jour, la RTI ne fonctionne pas en HD. Pour la Radio filmée, les dirigeants de la RTI ont pris l’argent mais jusque-là rien ne marche, pas de radio filmée.
La somme de 23 millions francs CFA a été décaissée pour la location d’un satellite Arabe SAT avec lequel les opérateurs de terrain n’ont pas pu travailler.
RTI et les coûts de réparation des voitures, achats des films PAD, achat de podium; surfacturation des contrats de prestations SNS une autre maison de sous-traitante et autres. On parle aussi de surfacturation du matériel de transmission, de production, des ordinateurs, caméras, véhicules, productions financées par la RTI, détournements des marchés de sponsoring et autres : commission des agents apporteurs d’affaires, travailleurs fictifs.
Sanctions ?
Ces derniers limogeages bouclent cette liste non exhaustive de la gabegie orchestrée dans l’administration publique et parapublique de la Côte d’Ivoire. Il serait équitable et judicieux de la part du
Président Alassane Ouattara, d’interpeller la justice ivoirienne à appliquer la même célérité des dossiers politiques aux dossiers de détournements et malversations financières dans l’administration publique et parapublique.
Qu’elle est longue cette liste de candidats impunis Pourquoi une si longue liste sous le président Ouattara ? La seule sanction qui leur est infligée c’est : de céder leurs fauteuils à d’autres personnes. Sans plus. Les résultats des enquêtes diligentées sont toujours attendus… Et pourtant tout était mis en œuvre pour tout changer…Et ce changement avait pour nom: Alassane OAUTTARA.
Ledebativoirien.net
H.KARA
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