Gohourou Claude sort de sa réserve et vole dans les plumes de Bictogo
La Grosse de l’Assemblée plénière de la Cour de Cassation qui met définitivement fin au débat sur le détournement des 4.658 milliards de francs CFA destinés à l’indemnisation de 6.624 victimes, membres du Renadvidet-ci a été remises aux victimes de la catastrophe humanitaire.
Vous trouverez ici la Grosse de l’arrêt de rejet n°473/24 rendu le 30 avril 2024 par la Cour de Cassation de la République de Côte d’ivoire qui clos définitivement le débat sur le détournement des fonds destinés à l’indemnisation.
Avec la fin des débats devant les juridictions, le Procureur Général près la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat de Côte d’ivoire décernera-t-il à l’encontre, des coupables, des mandats d’arrêt sachant que Gohourou Claude est actuellement en Europe? A cet effet, Charles Koffi, président du Renadvidet-ci a saisi, le mardi 11 septembre 2024, respectivement, ledit procureur général et le président de la république pour mettre chacune de ces personnalités face à ses responsabilités. Gohourou Claude François, lui, depuis la France sort de sa réserve via les réseaux sociaux et atomise le président Adama Bictogo.
Ledebativoirien.net qui a reçu copie desdits courriers vous livre leur contenu et fait un détour du côté de Gohourou Claude.
Premier courrier
A Son Excellence, Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République De Côte d’Ivoire
« Ref : AFF : Affaire relative au détournement de 4.658.000.000 FCFA destinés à l’indemnisation de 6.624 victimes, membres du Renadvidet-CI. Ministère public c/ Gohourou Ziallo Claude François et autres. Objet : transmission de la Grosse de l’arrêt de rejet n°473/24 rendu le 30/04/2024 par l’Assemblée Plénière de la Cour de Cassation de Côte d’Ivoire.
Excellence Monsieur de la République,
J’ai l’honneur, de vous transmettre, l’arrêt de rejet n°473/24 rendu le 30 avril 2024 par l’Assemblée Plénière de la Cour de Cassation de Côte d’Ivoire dans l’affaire opposant le Ministère Public à GOHOUROU ZIALLO CLAUDE FRANCOIS et autres ; et ce, conformément aux termes suivants dudit arrêt :
« EN CONSEQUENCE
Le Président de la République de Côte d’Ivoire mande et ordonne à tous Huissiers de Justice à ce requis de pourvoir à l’exécution du présent arrêt, aux Procureurs Généraux près les Cours d’Appel d’Abidjan, de Bouaké, de Daloa et au Procureur de la République d’y tenir la main, à tous Commandants et Officiers de la force publique de prêter main-forte lorsqu’ils en seront légalement requis, En foi de quoi, la présente grosse certifiée conforme à la minute a été signée et délivrée par Nous, Greffier en Chef de la Cour de Cassation à KOFFI Hanon Charles. Abidjan, le 09 septembre 2024 ».
Aussi, pour une nette et bonne compréhension de cette affaire, je voudrais, Excellence Monsieur le Président de la République, vous prier de bien vouloir trouver ci-joint, copie du courrier en date du même jour adressé par nous, à Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation et du Conseil d’Etat de Côte d’Ivoire dans le dossier de référence. Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président de la République, en l’expression renouvelée de ma très haute considération ». Charles KOFFI Hanon. Président du RENADVITED-CI.
Deuxième courrier
A Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation et du Conseil d’Etat de Côte d’Ivoire
« Monsieur le Procureur Général,
J’ai l’honneur, de vous transmettre, l’arrêt de rejet n°473/24, rendu le 30 avril 2024 par l’Assemblée Plénière de la Cour de Cassation de Côte d’Ivoire dans l’affaire opposant le MINISTERE PUBLIC à GOHOUROU ZIALLO CLAUDE FRANCOIS ET AUTRES ; et ce, aux fins d’en tirer toutes ses conséquences de droit, en autres, le décernement de mandats d’arrêt contre les personnes suivantes : GOHOUROU ZIALLO CLAUDE FRANCOIS, se disant Président de la Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire (CNDVT-CI), KONE CHEICK OUMAR, ex PCA de l’Africa Sport, DIGBEU LEOCADIE et AWA N’DIAYE épouse M’BAYE.
Cet arrêt, qui confirme de façon définitive, la condamnation à 20 ans de prison ferme du sieur GOHOUROU Claude, pour abus de confiance portant sur la somme quatre milliards six cent cinquante-huit millions (4. 658. 000. 000) F CFA est libellé comme suit :
« Rejette la demande de GOHOUROU Ziallo Claude François du 30 mai 2022 aux fins de révision des arrêts n°645/2016, n°145/22 du 18 mai 2022 par la Cour d’Appel d’Abidjan et n°204/19 du 28 novembre 2019 de la Cour de Cassation.
Le condamne aux dépens ».
Pour rappel, Monsieur le Procureur Général, le 27 juillet 2016, la Première Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel d’Abidjan a, par arrêt n°645/16, confirmé le jugement n°196/15 rendu le 13 janvier 2015 par la Chambre des Délits Economiques du Tribunal de ce siège ; lequel, a condamné GOHOUROU Ziallo Claude François à 20 ans de prison et à 3 millions de F CFA d’amende pour abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur les 4.658 milliards de F CFA sus indiqués.
Aussi, le même arrêt a-t-il confirmé à l’endroit de la banque ACCESS BANK CÔTE D’IVOIRE, sa condamnation à payer 21 milliards de F CFA pour méconnaissance de blanchiment de capitaux portant sur le même montant.
Le 09 janvier 2018, seul, le sieur GOHOUROU Claude a formé pourvoi en cassation contre cet arrêt. Le 28 novembre 2019, par arrêt n°204/19, la Cour de Cassation a définitivement confirmé à son encontre, l’infraction d’abus de confiance aux termes de laquelle, il avait été condamné en autres, à 20 ans de prison ferme.
Toutefois, ce même arrêt a cassé à son égard, celle relative au blanchiment de capitaux et a renvoyé la cause et les parties devant la même Cour d’Appel autrement composée, à l’effet de le juger à nouveau sur cette seule infraction aux termes de laquelle, il avait été aussi condamné à 20 ans de prison ferme.
Le 18 mai 2022, par arrêt n°145/22, la Cour d’Appel de renvoi, l’a renvoyé des fins de poursuite relativement à cette infraction. Le 30 mai 2022, le sieur GOHOUROU Claude a saisi la Cour de Cassation, d’une requête en révision de l’arrêt n°645 et formé pourvois en cassation contre les arrêts n°145/22 du 18 mai 2022 et 204/19 du 28 novembre 2019 sus cités.
Par ordonnance n°33/2018/CC/2022, le Président de la Cour de Cassation a saisi l’Assemblée Plénière de cette Cour, pour trancher définitivement le sort de GOHOUROU Claude quant à sa responsabilité pénale dans l’affaire visée en référence. Etant entendu que celui de KONE CHEICK OUMAR, DIGBEU LEOCADIE, AWA N’DIAYE épouse M’BAYE a été définitivement scellé le 27 juillet 2016, par l’arrêt n°645 de la Cour d’appel d’Abidjan.
Ainsi, par arrêt n°473/24, ladite Assemblée a définitivement confirmé à l’encontre de GOHOUROU Claude, l’infraction relative à l’abus de confiance aux termes de laquelle, il a été condamné à 20 ans de prison ferme, par l’arrêt n°645 de la Cour d’Appel d’Abidjan en date du 27 juillet 2016.
Il s’évince de ce qui suit, Monsieur le Procureur Général, que cette condamnation à 20 ans de prison ferme, du sieur GOHOUROU Claude pour abus de confiance portant sur les 4.658 milliards de F CFA et à 20 ans de prison ferme pour complicité d’abus de confiance et blanchiment de capitaux à l’encontre de KONE Cheick Oumar,
DIGBEU Léocadie et Awa N’DIAYE épouse M’BAYE portant sur ledit montant ont acquis l’autorité de la chose jugée en dernier ressort ; ces condamnations sont passées en force de chose jugée irrévocable ; en conséquence, elles sont insusceptibles de tout recours. Vous souhaitant bonne réception de cet arrêt, je vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur Général, l’expression de ma respectueuse salutation ». P/Le Renadvidet-CI, le Président Charles KOFFI.
Gohourou Claude sort de sa réserve et vole dans les plumes d’Adama Bictogo
Dans plusieurs déclarations vidéo sur ses pages officielles des réseaux sociaux, Ziallo Gohourou Claude François continue de dire sa part de responsabilité et vérité de ce qu’il croit savoir sur les malversations financières dans les indemnisations des victimes des déchets toxiques du navire Probo-Koala battant pavillon panamien.
Dans ses déclarations, la deuxième personnalité de la Côte d’Ivoire est en pole position des accusations. Claude Gohourou martèle à volonté que le président de l’Assemblé nationale ivoirienne, Adama Bictogo, selon la police économique financière a gardé plus d’un demi-milliard de francs CFA appartenant aux victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire.
Claude François GOHOUROU au moment des faits est président d’une Coordination des victimes. Dans ses déclrations à odeur de révélations présente plusieurs documents dits de preuves irréfutables incriminant l’actuel président de l’Assemblée nationale Adama Bictogo. C’est peu de dire, une figure importante du RHDP parti au pouvoir à Abidjan. Gohourou exige la restitution des fonds que celui-ci aurait gardé par devers lui au détriment des victimes du déchet toxiques.
Adama Bictogo n’est pas seul sur la liste des détenteurs des fonds des victimes des déchates toxiques. Il y a aussi, celui qui a tenté un temps de se dissimuler derrière le contrôle du club Vert et Rouge, l’Africa Sports d’Abidjan qui fait ses beaux jours en 2ème division du football en Côte d’Ivoire, Koné Cheick Oumar detiendrait plus de 2 milliards FCFA selon Claude Gohourou au regard des documents en sa possession.
Pour dénoncer, le président Adama Bictogo, Claude Gohourou a entamé une série de déclarationS, depuis le 15 septembre 2024 : « Que les gens ne tordent pas le cou de la Vérité. Des décisions de Justice, aussi contradictoires les unes que les autres…
On se permet d’écrire dans une décision de justice que ‘‘le transfert des fonds que monsieur Gohourou a fait à Adama Bictogo est un acte régulier’’. A supposé que j’ai fait cet acte régulier, pourquoi donc, il y a un acte de condamnation ? Monsieur Adama Bictogo a sacrifié l’indemnisation de plus de 1000 victimes qui demandaient réparation après avoir été intoxiquées (….)
Tous ceux qui ont encaissé des chèques dans le scandale des déchets toxiques dont Koné Cheick Oumar, Awa N’baye… Adama Bictogo qui a plus d’un demi-milliard, n’ont jamais été entendus… Adama Bictogo qui a détourné plus d’un demi-milliard a été entendu par un juge d’instruction et est rentré chez lui à la maison. Aujourd’hui c’est cet individu qui est à la tête d’une importante institution de notre pays et personne n’est choqué…
(…) Ce ne sont pas les fonds d’Adama Bictogo. Il n’est pas victime…Il est venu selon lui parce que le ministre Désiré Tagro l’aurait appelé pour faire de la médiation…Mais les termes du protocole d’accord sont clairs: il devait percevoir 56 millions de FCFA. Il a reçu plus d’1 demi-milliard. (…) Le président Ouattara a reçu un rapport clair de la police économique et financière. Il a été chassé du gouvernement.
Pourquoi certains acteurs de la Justice veulent le protéger? La Police économique et financière, qui a remis son rapport au Procureur de la République Simplice Kouadio recommandait des poursuites judiciaires pour : » Faux et usages de faux, détournement de fonds, recel et complicité…’’.
(…) La démission du ministre Adama Bictogo, le mardi 22 mai 2012 est un premier pas pour indemniser les victimes selon la presse internationale. Mais il n’a pas remis l’argent promis…
Aujourd’hui malheureusement, il est à la tête de l’Assemblée nationale de notre pays. Mais votre fonction n’est pas au-dessus de la vie de toutes ses victimes monsieur Adama Bictogo !…», lance-t-il à Paris.
Claude François Gohourou Ziallo poursuit ses accusations contre le maire de Yopougon Adama Bictogo dans plusieurs déclérations vidéos publiées sur ses pages officielles.
Le Maire et Président de l’Assemblée nationale ivoirienne Adama Bictogo n’a pas encore réagi… A SUIVRE.
Ledebativoirien.net
H. MAKRE
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