« Depuis quelques temps, des images illustratives des calamites naturelles et autres défis de développement dans le District des Montagnes, circulent sur les réseaux sociaux.
Les plus récentes de ces images de désolations portent sur l’inondation actuelle dans le département de Danané, en région du Tonkpi.
Il nous a même été donné de voir un membre de l’administration du territoire s’essayer en ordinaire « influenceur » de réseaux sociaux, tant il a voulu amplifier et maladroitement politiser ces désolations de la pire des manières !
En somme, ces images mettent en relief les défis persistants liés aux catastrophes naturelles, ce malgré les efforts importants d’investissement de l’État dans ce District. Elles permettent de souligner que les investissements peuvent contribuer à améliorer les infrastructures et la résilience face aux défis.
Mais ils ne peuvent pas toujours prévenir les événements extrêmes, surtout dans un contexte de dérèglement climatique; encore que le développement en lui-même est un processus amélioratif dont le rythme est souventes fois dépendant du contexte économique et de la nature ou de l’ampleur des défis à relever.
Il est aussi vrai que, quel que soit le niveau de développement d’un pays, les événements climatiques comme les inondations peuvent être imprévisibles et dévastateurs.
Les récents événements aux États-Unis, avec plus de 200 morts et plusieurs dégâts matériels liés aux inondations provoquées par l’ouragan Hélène, illustrent cette réalité.
Cela met en lumière la complexité de la prise en compte des effets du changement climatique dans la planification et les investissements futurs.
Il est donc crucial, non seulement d’investir dans les infrastructures, mais également de développer des systèmes d’alerte précoce, des stratégies de gestion des risques et des programmes d’éducation sur la résilience climatique pour mieux préparer les communautés à faire face à ces défis.
L’approche doit être globale et intégrée, prenant en compte les particularités locales tout en tirant des leçons des expériences d’autres régions touchées par des catastrophes similaires.
J’appelle ainsi tous nos compatriotes à s’engager dans cet exercice collectif. Toute tentative d’utiliser ces calamités pour dénigrer ou minimiser l’impact de la gouvernance des autorités actuelles constitue un désavantage pour nos populations, ainsi qu’une démarche démagogique dénuée de sens.
Pour ma part, ces calamités comme celle à laquelle Danané et toute la zone de l’ouest du pays sont actuellement confrontés, doivent être une raison suffisante pour emmener les populations de cette partie du pays à demeurer dans l’actuel partenariat gagnant-gagnant avec le RHDP et Alassane OUATTARA.
En effet, même si des défis supplémentaires de développement subsistent, il est à noter que beaucoup d’autres ont déjà été résolus, notamment ceux liés à l’électricité, l’eau potable, l’école, les centres de santé, l’accès au réseau national de téléphonie sans fil ou encore et particulièrement l’amélioration des infrastructures routières ; des avancées qui, si elles n’avaient pas été adressées en amont, auraient empiré davantage la situation.
Nous avons le droit de déplorer ces calamités lorsqu’elles se produisent dans nos contrées, mais ne perdons pas de vue l’ancrage idoine auquel nous devons nous atteler en vue de les résoudre de manière efficace et durable ». Kehi Edouard DJOUHA, Sénateur du Cavally Cadre du District des Montagnes.
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