« Depuis Yamoussoukro nous ferons entendre notre voix et notre vision portée par ADCI » Antoine Assalé Tiemoko
Le Mouvement AUJOURD’HUI ET DEMAIN, LA CÔTE D’IVOIRE (ADCI) procédera au lancement Officiel de ses activités, le 23 novembre 2024 à Yamoussoukro, cité qui l’a porté sur ses fonts baptismaux en juin 2024.
L’information a été livrée par celui désigné comme ‘‘le Citoyen-modèle’’ Assalé Tiémoko, Député de la Nation et Président de ADCI, à la conférence de presse tenue dans ce cadre, le lundi 21 octobre 2024 à 11h00, à la représentation du Mouvement à Abidjan.
L’événement du 23 novembre est annoncé se dérouler en deux phases. La matinée à la Salle des Fêtes de la Mairie de Yamoussoukro, avec des discours officiels, dont celui du Président Assalé Tiémoko. Puis, la Soirée culturelle et artistique, avec une « Fête citoyenne » qui rassemblera sur scène des artistes ivoiriens de renom.
« Ce 23 novembre marquera le début officiel de notre engagement sur le terrain. Nous voulons dès cet instant affirmer notre présence active parmi les acteurs politiques du pays et participer pleinement aux débats politiques et sociaux sous la bannière de ADCI. Le choix de Yamoussoukro n’est pas anodin. Yamoussoukro est d’abord la capitale de la Côte d’Ivoire, elle est au cœur du pays, à la croisée des chemins reliant toutes les régions.
Cette ville symbolise parfaitement la Nation à laquelle nous aspirons : rassembler tous les fils et filles du pays autour d’un présent stable et d’un futur prospère pour les générations à venir.
C’est donc depuis Yamoussoukro que nous ferons entendre notre voix et partagerons notre vision portée par ADCI », a déclaré le président Antoine Assalé Tiémoko. Ce sont plus de 3 000 sympathisants et adhérents de toutes les régions de la Côte d’Ivoire sont attendus à ce grand rassemblement.
Le mouvement ADCI passe ainsi à une deuxième phase qui est la phase de déploiement sur le terrain. « Nous allons inviter nos membres, nous allons inviter nos sections qui sont créées chaque jour à travers le pays à se retrouver à Yamoussoukro pour que nous célébrions la démocratie, pour que célébrions la volonté de notre part en tant que jeune Ivoiriens en tant que citoyen ivoiriens de construire une nouvelle façon de faire la politique », explique le président du mouvement politique en Côte d’Ivoire.
« Nous pensons que la politique peut se faire autrement dans notre pays parce que, quand on prend du recul par rapport aux trente dernières années que nous avons connues en Côte d’Ivoire, chacun de nous sait que la façon dont la politique a été mise en œuvre à plus concouru à fragiliser notre pays, à diviser notre pays plutôt qu’à construire une nation unie autour de valeurs qui sont partagées par tous les Ivoiriens pour le développement de leur pays.
Donc nous venons pour créer la rupture, pour tenter de construire une nouvelle société que nous avons appelé la société de confiance. En opposition à la société de défiance dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
Une société qui ne construit pas le citoyen, une société qui ne donne pas la place qu’il faut au citoyen, une société qui ne crée pas la confiance dans la gestion des affaires publiques. Qui ne crée pas la confiance dans le traitement qu’on doit donner à chacun des enfants de notre République.
Et donc notre société que nous voulons créer vient en opposition avec cette société-là. Aucun pays au monde ne s’est créé en dehors d’un concept de société de confiance. Confiance entre les citoyens eux-mêmes, confiance entre les citoyens et les acteurs publics que nous sommes en tant qu’acteurs politiques. Confiance entre les citoyens et les institutions de la République.
C’est ça qu’il faut que nous arrivions à construire, à faire en sorte que les Ivoiriens redécouvrent ce sentiment important pour un pays qui est le sentiment d’appartenance à une cause commune qu’on appelle la nation », déroule largement le président Assalé Tiémoko.
La Côte d’Ivoire atomisée
« Malheureusement la Côte d’Ivoire depuis 30 ans a été atomisée. Le peuple ivoirien a été divisé a été fractionné en plusieurs morceaux qui ne sont pas homogènes et qui ne se reconnaissent pas dans une valeur commune qui est notre pays;
mais qui qui se reconnaissent en des individus qui portent leurs voix et à partir desquels ils prennent toutes leurs positions. C’est cela que nous voulons déconstruire pour mettre en place la société de confiance qui nous concerne tous…», déclare-t-il et de préciser :
« L’ADCI ne vient pas en ajout aux autres, mais vient pour faire autrement, pour créer un espace aux Ivoiriens, pour développer ce qu’on appelle la conscience citoyenne et l’engagement à faire en sorte que ce qui appartient à tous sois protégé et mieux, au service de tous. L’ADCI et là, il se projette pour une nouvelle Côte d’Ivoire.
Nous voulons inviter les Ivoiriens qui portent des valeurs, qui pensent qu’on peut faire autrement, à rejoindre ce mouvement ; les jeunes les citoyens au-delà de leur corporation, à utiliser leurs valeurs, leurs qualités de citoyens pour rejoindre ce mouvement-là pour offrir une autre perspective à la Côte d’Ivoire, pour offrir une autre dimension à la Côte d’Ivoire, pour offrir une autre chance à la Côte d’Ivoire, pour construire cette société de confiance dans laquelle le seul moyen, l’élément qui va être pris en compte c’est la valeur du travail», soutient-il.
La présidentielle ?
Avec l’évènement du 23 novembre 2024, le président Assalé Tiémoko livre les attentes et projections :
« Aujourd’hui, l’objectif immédiat c’est d’implanter l’ADCI sur le terrain et former les leaders qui dirigent les démembrements de l’ADCI à travers le pays.
Le projet que nous allons présenter va donner échos de ce que nous voulons pour la Côte d’Ivoire et en fonction de la dynamique politique sur le terrain, nous prendrons position par rapport à la présidentielle de 2025. La présidentielle est un événement important, un carrefour important pour une république, pour une population et tous les citoyens à quelques niveaux qu’ils sont, sont concernés par une élection présidentielle. »
Il poursuit : « Nous avons créé un mouvement politique qui a vocation aussi à occuper des espaces de décision. Nous allons faire en sorte qu’en 2026, ADCI soit représenté à un niveau assez important au parlement, puisque nous sommes convaincus que dans la société que nous voulons construire, en dehors de l’exécutif qui pourrait être le catalyseur de cette société-là, le parlement doit jouer un rôle important. »
« Nous voulons nous battre pour que les Ivoiriens qui portent des valeurs, qui aiment leur pays, qui sont patriotes au sens noble du terme, s’engagent au nom de l’ADCI et qu’en 2026 nous ayons 10, 15, 20, 30 députés ADCI au parlement.
Ça va changer complètement la donne, ça, c’est le projet immédiat. Après, entre les deux projets il y a la présidentielle. Onc là-dessus on va apprécier l’évolution de l’environnement politique.
Il n’est pas exclus que l’ADCIA joue un rôle à la présidentielle, mais pour le moment, ce n’est pas le premier message que nous voulons passer aux Ivoiriens», termine ‘‘le Citoyen-modèle’’ pour les sympathisants, Antoine Assalé Tiémoko, avant Yamoussoukro.
AUJOURD’HUI ET DEMAIN, LA CÔTE D’IVOIRE (ADCI) se positionne comme un mouvement politique innovant, en rupture avec l’immobilisme des partis traditionnels.
Inclusif et rassemblant tous les Ivoiriens, sans distinction politique, ethnique ou sociale, le Mouvement poursuit une vision ambitieuse : construire une société de confiance. Porté par des valeurs telles que l’intégrité, le travail, la participation citoyenne et la méritocratie. ADCI s’engage à combattre la corruption et à instaurer une nouvelle dynamique où chaque citoyen peut exprimer pleinement son potentiel au service de la Nation.
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GRACE OZHYLLY
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