L’université Félix Houphouët-Boigny en collaboration avec l’Association des Russophones en, Côte d’Ivoire a célébré le 165è anniversaire de naissance de l’écrivain Russe Anton Tchekhov à Abidjan.

Un échange culturel avec les étudiants du département des Lettres Modernes initié par l’Association des Russophones en Côte d’Ivoire-ARUCI.
C’est en cette matinée du 28 janvier 2025 à l’amphithéâtre Adama Diawara que les étudiants de langues, de littérature et civilisation ont pris part à la journée de commémoration de ce grand écrivain de littérature Russe et mondiale.
Anton Pavlovitch Tchekhov (1860-1904) était médecin et écrivain principalement connu pour ses nouvelles et ses pièces de théâtre les plus connues : ‘‘La Mouette’’ (1896), ‘‘Oncle Vania’’ (1897), ‘‘La Cerisaie’’ (1904) ‘‘Les Trois Sœurs (1901)’’, ‘‘La Salle n° 6’’ (1892), ‘‘Le Moine noir’’ (1894), ‘‘L’Étudiant’’(1894) et Ariane (1895).
Les étudiants ivoiriens amoureux du savoir et curieux dans la science de découverte de civilisations et des cultures d’ailleurs ont manifestés leurs intérêts à en savoir plus sur cet illustre penseur de la littérature moderne aux travers de la découverte de ses œuvres et de son origine en particulier.

Aujourd’hui avec la technologie qui a fait des bonds de géant, le monde s’articule autour d’un village planétaire où chaque habitant peut faire une intrusion dans la vie d’autrui au travers de la digitalisation.
Et surtout avec le relais des informations et données globales sur la plateforme globale du monde internet qui peut nous donner de voyager et de nous approprié les informations données sur la vitrine collective.
Aussi en cette belle matinée sous l’égide de son premier responsable et ambassadeur Alexey Saltykov venu partager avec les étudiants l’amour de la littérature Russe, l’homme a-t-il fait une invite aux étudiants à créer des ponts entre la Côte d’Ivoire et la Russie aux travers de l’histoire commune qui relie les civilisations et les peuples : La culture.
En effet, la culture est un bien à tous par lequel l’on peut se construire, se rapprocher et vivre ensemble. « Si vous pouvez lire quelques œuvres de la littérature Russe, vous pouvez mieux comprendre la vie. Vous allez trouver des réponses auxquelles vous êtes confrontés tous les jours de votre vie au quotidien...», déclare l’homme de culture et des Lettres.

Et d’ajouter : « C‘est vraiment un héritage mondiale qui n’a pas perdu son influence depuis des années « . Alors que l’Afrique est souvent confrontée à un conflit identitaire et hégémonique, le diplomate semble inviter le continent à écrire sa propre partition.
Et aussi, donner le tempo et la cadence véritable à sa musique sans influence, ni embargo aucune dans ce 21è siècle où toutes les civilisations ou presque ont impacté le monde par leurs propres histoires…
Selon la réalité bâtie avec les colonisateurs de bases l’Afrique paraît toujours subir encore et encore sa propre histoire. Alors pourquoi ne pas tendre l’oreille ou la main à cet autre potentiel allié qui nous veut peut être du bien.
Ces jeunes étudiants présents dans cet amphi ce matin ont les rêves pleins les yeux et pleins la tête en allant à la rencontre de ces autres cultures et civilisations offrant leurs alors un autre lendemain que celui de jadis.

« Nous pouvons beaucoup avec peu si nous le voulons ». Arrivée à la tête de l’ambassade depuis trois ans l’ambassadeur s’est dit à l’écoute des étudiants et ouvert comme toujours pour accompagner la jeunesse Ivoirienne.
Même son de cloche du côté de Monsieur Adama Coulibaly Doyen de l’UFR langues, littératures et civilisations. « Vivement que nos intérêts soient convergents pour le bien de la jeunesse Ivoirienne et mondiale en générale« .
Les étudiants ont présenté quelques œuvres de Tchekhov aux travers de la lecture de desdites œuvres choisies. La journée qui a démarré sous de bons auspices a pris fin dans une ambiance conviviale avec l’idée de la prochaine édition de découverte de cet auteur Russe.
Ledebativoirien.net
Céline M’boukou
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