En présence du Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, de plusieurs membres du Gouvernement, des représentants des Institutions de la République ; des représentants des Partenaires au Développement ; de la Directrice du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale ; des acteurs du secteur privé et de la société civile, de façon magistrale, la Ministre de l’Economie, du Plan et du développement KABA Nialé a abordé la problématique : « Politique économique et planification du développement : Enjeux, Défis et Perspectives ».

Et ce, dans le cadre des rendez-vous du gouvernement organisés par le CICG (Centre d’information et de Communication gouvernementale), ce mercredi 29 janvier 2025 à la Primature au Plateau. Suivons la ministre KABA NIALE.
GOS DEBALLAGE
« Le thème de cette conférence est « Politique économique et planification du développement : Enjeux, Défis et Perspectives. La politique économique et la planification du développement constituent en effet, l’épicentre des missions assignées à mon département ministériel. Elles présentent de nombreux enjeux et des défis majeurs dans un Pays en Développement comme la Côte d’Ivoire. Aussi, mon propos liminaire s’articulera-t-il comme suit :
- L’évolution du processus de planification en Côte d’Ivoire II- Les performances économiques et sociales depuis 2012 III- Les défis (challenges, difficultés, contraintes, épreuves) majeurs et les perspectives.
- Évolution du processus de planification en Côte d’Ivoire
La planification dans les pays en développement est un outil puissant de transformation de l’économie et de changement des conditions de vie des populations. De façon simplifiée, le processus de planification du développement consiste à : Déterminer une vision en se projetant dans l’avenir ; Se fixer des objectifs de développement de moyen et long termes; Analyser et hiérarchiser les problématiques les plus importantes (diagnostic) ;Retenir les meilleures options stratégiques permettant de remédier à ces problèmes (politiques économiques et sociales) ;

Mobiliser les financements internes et externes ; Mettre en œuvre ces options stratégiques et faire le suivi des résultats. Il convient de noter que la qualité des institutions est un élément déterminant pour obtenir de bons résultats.
En effet, le leadership des dirigeants assure la pertinence de la vision et des objectifs stratégiques ; de même, la qualité de la gouvernance permet une mise en œuvre réussie. Enfin, une dimension importante de l’exigence de résultat est la capacité à mobiliser la population autour de la vision. Par ailleurs, la conception, le suivi et l’évaluation des politiques économiques nécessitent la collecte et la diffusion de données statistiques fiables et désagrégées. Le processus de développement de la Côte d’Ivoire confirme bien le rôle transformateur de la planification.
En effet, c’est au cours des périodes marquées par la mise en œuvre des plans nationaux de développement que le pays a réalisé les progrès les plus remarquables. La période de prospérité économique survenue en Côte d’Ivoire dans les années 1960-1980, appelée le « miracle ivoirien » est le résultat de la mise en œuvre des Perspectives décennales (1960-1970) et des plans quinquennaux de développement économique, social et culturel (1971- 1975 et 1976-1980).

Sur cette période, l’action de la planification sous la gouvernance du Père Fondateur de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, a permis d’enregistrer une croissance économique annuelle moyenne de 7%.
Cependant, suite aux effets du deuxième choc pétrolier et la chute des prix des matières premières, le pays a rompu avec le processus de planification du développement dans les années 80 et 90, avec la mise en œuvre des Programmes d’Ajustement Structurels (PAS).
Aux PAS, succédera la mise en œuvre des Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), document de planification axée sur la réduction de la pauvreté entre 2000 et 2010, période marquée par des crises socio-politiques que le pays a connues. Sur la période 1980-2010, le pays a enregistré des performances socioéconomiques mitigées, avec des taux de croissance faibles et parfois négatifs.
Cette situation socio-économique se dégrade davantage avec la crise politico- militaire de 2011.
Accédant à la magistrature suprême en 2011 dans un tel contexte, le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a décidé de repenser la politique économique et la stratégie de développement du pays, avec une vision partagée par tous. Ainsi, l’État a renoué avec la planification stratégique et élaboré le Plan National de Développement (PND) 2012-2015. La mise en œuvre de ce plan a permis de stabiliser l’économie, de relancer l’activité économique dans un environnement de paix retrouvée, et de repositionner la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Pour renforcer cette dynamique, le PND 2016-2020 est élaboré et mis en œuvre avec plus d’ambition.

Le Gouvernement s’est doté d’une stratégie de développement fondée sur une croissance forte, soutenue, durable et capable d’impulser la transformation structurelle de l’économie.
Ce plan a permis de renforcer les infrastructures économiques et sociales, d’améliorer les conditions de vie des populations et de positionner l’économie ivoirienne parmi les plus dynamiques en Afrique et dans le monde. Quant au PND 2021-2025 en cours de mise en œuvre, il ambitionne d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire. Il est fondé sur la vision du Chef de l’Etat de bâtir « Une Côte d’Ivoire Solidaire ». D’un coût total de 59 000 milliards de FCFA, il traduit de façon opérationnelle le Plan Stratégique Côte d’Ivoire 2030.
Ses principaux objectifs sont les suivants :
- accélérer la transformation structurelle de l’économie ; renforcer l’inclusion sociale ; doubler le PIB par habitant sur la décennie 2020-2030 et ; ainsi hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à l’horizon 2030.
Il est structuré autour de six (6) axes stratégiques ou piliers :
Pilier 1 : Accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation et le développement de grappes ;Pilier 2 : Développement du Capital humain et promotion de l’Emploi ;Pilier 3 : Développement du secteur privé et de l’investissement ;Pilier 4 : Renforcement de l’inclusion, de la solidarité nationale et de l’action sociale ;Pilier 5 : Développement régional équilibré, préservation de l’environnement et lutte contre les changements climatiques ;Pilier 6 : Renforcement de la Gouvernance, modernisation de l’État et transformation culturelle.
Le retour à la planification stratégique associée à la mise en œuvre efficace des plans nationaux de développement, a permis d’enregistrer des résultats importants dans tous les domaines de la vie socio-économique. Aussi, permettez-moi d’aborder le point 2 de mon propos liminaire et de présenter les performances économiques et sociales enregistrées depuis 2012.
ii- Performances économiques et sociales depuis 2012 Ces performances se présentent comme suit : Au plan économique :

L’économie ivoirienne se montre résiliente malgré un contexte international difficile. Le PIB par tête a presque doublé passant de 789 803 à 1 535 135 FCFA, entre 2012 et 2023. Le taux de croissance du PIB réel s’est établi en moyenne à 8% entre 2012 et 2019, à 0,7% en 2020 du fait de la pandémie de COVID-19, avant de rebondir à 6,5% sur la période 2021-2024. Le tableau qui est projeté à l’écran vous permet de voir les principaux indicateurs qui illustrent les performances réalisées. Permettez-moi de commenter certains de ces indicateurs. Tableau des principaux indicateurs macroéconomiques
Commentaire 1 : le cadre macroéconomique est solide avec : • une diminution progressive du déficit budgétaire, estimé à 4,0% du PIB en 2024 contre 5,2% du PIB en 2023 et 6,8% en 2022 ; • une inflation contenue à 3,5% en 2024 contre 4,4% en 2023, grâce aux mesures de lutte contre la vie chère ;• un risque de surendettement modéré, le ratio de la dette estimé à 58,1% en 2023, largement en dessous de la norme communautaire de 70% ; • une amélioration du taux de pression fiscale qui est passé de 10,9% en 2015 à 14,4% en 2024. Commentaire 2 : les investissements continuent d’augmenter depuis 2011.
Le taux d’investissement global est passé de 14,1% du PIB en 2011 à 26,2% en 2024, avec une expansion plus forte de l’investissement privé. Cela traduit bien le fait que le Gouvernement a fait du secteur privé le moteur de la croissance économique. Pour le PND 2021-2025, le cumul des investissements réalisés à fin 2024 s’est établi à 45 509,9 milliards de FCFA sur un coût total de 59 000 milliards de FCFA, soit une réalisation de 77,1% des d’investissements prévus sur la période. Au-delà de ce tableau, d’autres indicateurs illustrent les performances de notre économie.

En effet, – La transformation structurelle de l’économie est amorcée grâce au dynamisme du secteur secondaire qui représente désormais 23,6% du PIB en 2024 contre 19,3% en 2011. La part du secteur primaire connait un repli de 5,8 points de pourcentage passant de 20,2% en 2011 à 14,9% en 2024. (Industrie manufacturière) –
Le renforcement du positionnement du pays dans les échanges internationaux par la diversification des partenaires et des débouchés économiques et commerciaux. (Éléments illustratifs) – Le renforcement des infrastructures de soutien à la croissance a amélioré la compétitivité de l’économie. Ainsi, la capacité de production du secteur de l’énergie est passée de 1 391 MW à 2 907 MW entre 2011 et 2023. Le linéaire total de routes bitumées est passé de 6 500 km à 8 500 km sur la période 2011-2024.
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile a plus que doublé, passant de 76,75% en 2011 à 172% en 2023. – Il convient de citer également la modernisation et le développement des Ports et Aéroports du pays. – Par ailleurs, l’environnement des affaires s’est considérablement amélioré grâce à un ensemble de réformes, notamment la révision du code des investissements en 2018 et l’adoption de nouveaux codes sectoriels (Électricité, Mines, Télécoms, Tourisme, forestiers, etc.), la création du Tribunal de commerce d’Abidjan, la mise en place du Guichet unique du permis de construire et du Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE).
Au niveau de l’inclusivité de la croissance

Pour un meilleur partage des richesses, le Gouvernement a mis en place d’importantes politiques sociales notamment en matière de protection sociale, d’accès aux services sociaux de base, et de préservation du pouvoir d’achat des populations.
Cette volonté de réduire les vulnérabilités s’est traduite par la mise en place de programmes spécifiques, notamment le Programme Social du Gouvernement (PSGouv I et II) et le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJGouv). Ces programmes ont renforcé l’impact social des PND et accéléré l’amélioration des conditions de vie des populations. La mise en œuvre du PJGouv a impacté directement 2 608 869 jeunes sur la période 2023-2024. En matière d’inclusion sociale, le programme des Filets Sociaux Productifs a bénéficié à 457 000 ménages depuis son lancement en 2017, dont 230 000 actifs en 2024, pour un montant cumulé de 156 milliards FCFA.
En matière de Protection sociale, le nombre de personnes enrôlées à la CMU est passé de 3 722 019 en 2022 à 16 millions à fin 2024. Par ailleurs, le Gouvernement a adopté des mesures de réformes visant à accroitre ou préserver le pouvoir d’achat des populations, à savoir : • L’amélioration des revenus des agriculteurs à travers l’octroi de 60% du prix CAF aux producteurs de café et de cacao ; • Le déblocage en 2014 des salaires des fonctionnaires et agents de l’État en vigueur depuis 1989 et ; • L’augmentation du SMIG, qui était de 36 607 FCFA jusqu’en 2013 et qui est passé à 60 000 FCFA jusqu’en 2022 puis à 75 000 FCFA en 2023 ;

• Enfin, le Gouvernement s’est employé à mener des politiques hardies de lutte contre l’inflation afin de ne pas éroder le pouvoir d’achat des populations notamment les plus vulnérables. En matière d’accès à l’électricité, le taux d’accès est passé de 74% en 2011 à 97% en 2024. Le taux de couverture nationale, quant à lui, s’est établi à 94% en 2024 contre 33% en 2011, avec un objectif de 100% en 2025. En matière d’éducation, l’accès à l’éducation de base a été renforcé avec la construction de nouvelles infrastructures et l’amélioration de la gouvernance du secteur. Ainsi, les résultats suivants ont été obtenus : • Le Taux Net de Scolarisation (TNS) au primaire s’est situé à 96,46% en 2024 contre 72,9% en 2013, soit une hausse de 21 points de pourcentage en une décennie ; • Le taux d’achèvement au primaire s’est situé à 85,24% en 2024 contre 59,2% en 2012 et ; • Au premier cycle du secondaire, le taux d’achèvement est passé de 39,9% en 2013 à 81,4% en 2024.
En matière de santé, l’accessibilité aux soins de qualité et l’offre de services se sont considérablement améliorés grâce à la construction/ réhabilitation des infrastructures et la mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle. Ces actions ont permis de faire passer le pourcentage de la population vivant à moins de 5 Km d’un établissement sanitaire à 80% en 2024 contre 66% en 2011.

De même, le taux de mortalité maternelle est passé de 614 décès en 2012 à 385 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2021. Dans la même veine, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 108‰ en 2012 à 74‰ en 2021.
En matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, la production de riz paddy a atteint 2 millions de tonnes en 2024, contre 846 mille tonnes en 2011. En matière de logements sociaux, le Gouvernement a procédé à l’implantation de 40 000 logements de 2012 à 2024 et le lancement du programme de construction de 25 000 logements sociaux en location simple et location-vente.
Au titre de la bonne gouvernance
La mise en œuvre réussie des réformes structurelles a permis à notre pays d’enregistrer des résultats significatifs matérialisés par : • un score CPIA de 3,8 en 2023, au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne qui est de 3,1. Le CPIA est l’indice d’évaluation des politiques publiques et des institutions nationales par la Banque Mondiale ; • la notation souveraine du pays par Moody’s s’est amélioré, passant de Ba3 avec une perspective positive en 2023 à Ba2 avec une perspective stable en 2024.
Cette notation positionne la Côte d’Ivoire aux côtés de l’Afrique du Sud comme deuxième qualité de crédit en Afrique subsaharienne. • Des progrès ont été accomplis en matière de lutte contre la corruption. Selon le classement 2023 de Transparency International, la Côte d’Ivoire est passée de la 130ème place en 2012 à la 87ème place en 2023. Pour faciliter la formulation et le suivi[1]évaluation des politiques publiques, l’Etat a également investi dans la mise à niveau du Système Statistique National, et réalisé les opérations statistiques d’envergure telles que le RGPH 2021, le rebasage des comptes nationaux… La mise en œuvre des PND s’est traduite par une réduction substantielle du taux de pauvreté qui est passé de 55,4% en 2011 à 37,5% en 2021, soit une baisse de 17,9 points de pourcentage.

Des progrès majeurs sont enregistrés en matière de développement humain. L’Indice de Développement Humain (IDH), est passé de 0,468 en 2011 à 0,550 en 2021, soit une progression d’environ 17,5 %. Cet indice composite calculé par le PNUD depuis 1990 permet d’évaluer le niveau de développement humain d’un pays à travers trois dimensions que sont la santé, l’éducation et le revenu. L’espérance de vie à la naissance est passée de 56,57 ans en 2012 à 61,94 ans en 2023. Au total, la planification est un élément crucial du processus de développement en Côte d’Ivoire. La mise en œuvre des trois PND a permis de bâtir une économie résiliente et d’accélérer la marche du pays vers l’émergence. Toutefois, des défis majeurs restent à relever. Cela me donne l’opportunité d’aborder la troisième partie de mon intervention portant sur les défis et les perspectives.
iii- DEFIS MAJEURS ET LES PERSPECTIVES
Les défis majeurs Pour renforcer la dynamique de croissance et d’industrialisation, la Côte d’Ivoire doit relever des défis majeurs. Permettez-moi d’en citer quelques-uns : 1. Le développement du capital humain est un impératif.
Il est nécessaire de continuer à investir dans l’éducation, la formation professionnelle et l’apprentissage afin de développer chez les jeunes en particulier, les compétences nécessaires pour assurer le développement du pays. 2. Le développement des infrastructures stratégiques notamment les infrastructures numériques, industrielles et énergétiques ; 3.
L’accroissement de la productivité et de la compétitivité globale de l’économie par l’innovation, la modernisation de l’appareil productif notamment dans le secteur agricole, et l’amélioration des capacités managériales des dirigeants des PME ; 4. Le renforcement de la mobilisation des ressources intérieures et l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques.

La lutte contre le changement climatique : la Côte d’Ivoire est vulnérable aux effets du changement climatique, qui menacent l’agriculture, source de revenus pour de nombreuses familles. La résilience climatique doit être intégrée dans les politiques.
5.Le renforcement de la sécurité et la souveraineté alimentaire qui s’est imposé comme un impératif à notre pays depuis les récents conflits géopolitiques mondiaux. 7. L’autonomisation des jeunes et des femmes. 8. La réduction du poids du secteur informel. Ces défis qui sont en lien avec les objectifs généraux de développement en vue de construire un avenir plus prospère pour la Côte d’Ivoire, ne peuvent être relevés que dans un environnement de paix, de sécurité et de cohésion sociale.
Les perspectives
Les perspectives économiques demeurent bonnes, avec la poursuite de l’assainissement des finances publiques, le dynamisme du secteur extractif et le renforcement du secteur industriel. A court terme, le Gouvernement poursuit l’achèvement de la mise en œuvre du PND 2021-2025 avec pour principales priorités : – la poursuite et l’intensification des actions sociales en faveur des populations (santé, éducation-formation, accès à l’eau potable, accès à l’électricité, transferts monétaires, CMU, …) et ; – la conduite du processus électoral dans un environnement de paix et de sécurité sur toute l’étendue du territoire.

Le Gouvernement poursuit également l’élaboration du PND 2026-2030 dans un environnement national favorable en raison notamment des opportunités de développement du secteur extractif et du renforcement de la transformation des matières premières. Cependant, l’environnement international demeure incertain avec l’exacerbation des tensions géopolitiques mondiales, l’amplification et la recrudescence des phénomènes climatiques extrêmes et l’instabilité sous régionale.
Conformément aux grandes orientations du Chef de l’Etat, l’ambition du Gouvernement est de « Bâtir une Côte d’Ivoire prospère, solidaire, rayonnante en Afrique et dans le monde ». Pour ce faire, le Gouvernement a entrepris l’élaboration du PND 2026- 2030. Ce plan a pour objectif de maintenir un rythme élevé de croissance sur une longue période avec un impact plus grand sur la transformation structurelle de l’économie, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. Ceci devrait permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre son aspiration d’être un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.
IV- CONCLUSION
La planification du développement en Côte d’Ivoire est un processus rigoureux conduit suivant une approche intégrée, cohérente et inclusive. En tirant les leçons du passé et en surmontant les défis identifiés, la Côte d’Ivoire peut aspirer à un développement durable et inclusif.

Les PND élaborés et mis en œuvre sous le leadership du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, ont favorisé la transformation économique et sociale du pays accompagnée d’une réduction de la pauvreté et de progrès notables en matière de développement humain. Le PND 2026-2030 en cours d’élaboration, permettra d’aller encore plus loin dans la transformation économique et sociale du pays, en créant les conditions d’une croissance durable, inclusive, respectueuse de l’environnement et créatrice d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes.
A l’issue de sa mise en œuvre, la Côte d’Ivoire devrait accéder au groupe de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Bien évidemment, cela suppose qu’individuellement et collectivement, nous nous investissons dans la création d’un environnement de sécurité, de cohésion sociale et de paix, indispensable à l’exercice sain de l’activité économique. Je vous remercie de votre aimable attention.»
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