Comment les 2 meurtriers de Ezzedine Moustapha ont été arrêtés: ce que l’opérateur économique a sauvagement subi à son domicile

Ezzedine Moustapha, opérateur économique de nationalité libanaise de 65 ans a été horriblement assassiné par deux délinquants, dans la nuit du 14 au 15 Février 2025.

Son corps sans vie a été retrouvé, jonchant dans une mare de sang à son domicile sis au quartier 220 logements, non loin du carrefour du Trésor Public de Yamoussoukro.

Ses agresseurs ont emporté des numéraires, laissant ses deux téléphones portables respectivement de marque TECNO et VIVO, à côté de lui. Mais ces malfrats n’iront pas loin, avant d’être pris par les hommes de Begromissa Bertrand, le commissaire principal de police.

L’horrible crime de l’opérateur économique libanais ne restera pas sans suite.

Car le commissaire principal de police Begromissa Bertrand,  Chef du service régional de la police judiciaire de Yamoussoukro, ayant été alerté du crime, sait saisi de l’affaire.

En collaboration avec le Commandant de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), ils se sont lancés  sans relâche aux  trousses de ces malfrats.

Poursuivant des enquêtes, ils constatent qu’un des objets volés se trouvait encore à Yamoussoukro entre les mains du nommé K. A. S. P. J., Ivoirien de 32 ans sans emploi. Ce dernier a été mis aux arrêts le mardi 11 mars 2025 vers 16h. Interrogé, Il a reconnu avoir réceptionné l’objet, à la date du 21 février 2025 des mains des nommés A.K.F. alias Oano, 20 ans, Ivoirien, sans emploi et K.Y.D. alias Ancien, 25 ans, sans emploi.

Ces deux  » criminels » décrivent le film de leur exploit ignoble

Interpellés du 12 au 13 Mars 2025, à Yamoussoukro, ils avouent leur forfait. Ils déclarent aux forces de l’ordre avoir escaladé le mur du domicile de leur victime, au 1er  étage d’un immeuble, avant d’avoir accès à sa terrasse. Puis, ils ont écarté l’antivol de la fenêtre qui mène au salon et ont réussi à ouvrir la baie vitrée de la fenêtre du salon pour s’y introduire.

Selon leurs aveux à donner froid dans le dos, ils ont révélé qu’une fois à l’intérieur, ils ont aperçu  Ezzedine Moustapha, qui dormait dans un fauteuil devant sa télévision allumée. Sans hésiter, ils ont pris les deux téléphones qui étaient non loin de la victime avant de commencer par des fouilles du tiroir d’une table au salon, où se trouvait une enveloppe contenant une somme de 80.000F CFA.

Aussitôt l’opérateur économique s’est rendu compte de leur présence, une lutte s’est alors engagée entre eux. Ils le frappent à mort. Le Libanais a encaissé un coup de poignard au cou, avant d’être éventré par les deux quidams sans égards.

Selon les sources policières, après leur forfait, ils n’ont plus eu le temps de continuer leur fouille à travers toute la pièce, qu’ils ont dû quitter précipitamment la scène de crime, pour se rendre dans le milieu de la pègre, où ils ont bradé les appareils volés.

Leur acte de  barbarie les conduira devant le parquet du tribunal de Toumodi pour y répondre de leurs actes. Toutes les condoléances  à la famille éplorée.

Déjà la famille Ezzedine était rappée par la  mort brutale, le mardi 21 février 2012 du patron du Groupe Carré d’Or, Ibrahim Ezzedine. Il était un leader de la Communauté Libanaise en Côte d’Ivoire qui a vu ses avoirs soient gelés. La perte d’un second  membre est un coup dur pour la grande famille Ezzedine.

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Horty Ziga

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