A seulement six mois de la prochaine élection présidentielle, Mohamed Kouakou N’DA, Président du Parti Panafricaniste Ivoirien (PPI), candidat déclaré à cette élection présidentielle, s’interroge sur la logique de la position radicale que continuent d’afficher les principaux partis de l’opposition dont l’absence des leaders sur la liste électorale est quasi irréversible.

« J’ai du mal à m’expliquer leur refus d’envisager un plan B à la candidature de leurs leaders à cette élection présidentielle, sachant très bien qu’il n’y a aucun indice d’espoir que ces leaders soient réinscrits sur la liste électorale ».
Pour le leader du PPI, avoir une alternative à son candidat naturel fait partie des stratégies de tout parti politique. « Tout Parti politique sérieux doit toujours avoir un plan B à la candidature de son leader. » clame-t-il.
Pour Mohamed Kouakou N’DA, « la conviction et le courage dans l’engagement politique, tout comme la loyauté envers son leader, ne sauraient justifier qu’un Parti politique d’envergure refuse d’envisager une alternative à l’inéligibilité de son leader. »
« Tout indique aujourd’hui que l’opposition est majoritaire dans ce pays et que plus que jamais, sa possibilité de gagner cette élection présidentielle est certaine.

Faut-il compromettre cette chance que nous avons de réaliser cette alternance tant souhaitée ? » S’interroge Mohamed Kouakou N’DA.
Pour terminer, Mohamed Kouakou N’DA n’omet pas d’étayer son argumentaire par des exemples récents dans d’autres pays africains (Sénégal…) qui sont là pour nous prouver que le pouvoir ne s’obtient pas seulement qu’avec le leader du Parti comme candidat.
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