Anzata Ouattara, écrivaine, a participé au café Littéraire organisé par L’Université internationale de Yamoussoukro (UIYA), le samedi 22 mars 2025 pour célébrer la résilience et la transmission Féminine, avec les élèves et étudiants de la capitale politique, autour du thème :

« Les figures féminines dans Ferlah ou le Maillon de la Chaîne : entre résilience et transmission ». A la présentation de son livre «Ferlah », elle a montré que les traditions, sont des repères indispensables à la construction de l’identité individuelle et collective
Djimmelovo Valentin, l’organisateur de ce café littéraire, a situé l’objectif de l’événement, qui est de promouvoir la littérature comme un outil de réflexion, d’éducation et de développement personnel, d’encourager la lecture et l’écriture, notamment parmi les élèves et étudiants, créer un espace de dialogue direct entre l’auteur et son public, susciter des débats sur des thématiques littéraires pertinentes et actuelles.

Il a ensuite fait savoir que le thème retenu pour cette édition : « Les figures féminines dans Ferlah ou le Maillon de la Chaîne : entre résilience et transmission », indique la position des femmes dans la littérature et le rôle qu’elles jouent dans la continuité des valeurs et de l’histoire.
Anzata Ouattara l’écrivaine, les lecteurs et amateurs de littérature ont témoigné leur passion pour la lecture, échangeant sur des thématiques liées à la littérature.
L’héroïne du jour, Anzata Ouattara a fait l’historique de la conception du livre, rappellant que l’écriture de « Ferlah » ou le dernier maillon de la chaîne est inspiré de la richesse incommensurable du patrimoine culturel du peuple sénoufo, « une ethnie emblématique aux traditions profondément enracinées, disséminée dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest ».

A travers ce roman, elle relate le passé et le présent, entre le monde traditionnel et les évolutions contemporaines. D’après le parcours initiatique de son héroïne, »Ferlah », Anzata Ouattara a fait comprendre que, les traditions, loin d’être de simples vestiges du passé, sont des repères indispensables à la construction de l’identité individuelle et collective.
Elle se réfère à une jeune fille élevée par sa grand-mère, selon des préceptes ésotériques jalousement conservés au sein d’une lignée de femmes influentes. Ce roman, des » Coups de la vie » comme elle le qualifie, relate par ailleurs, la richesse de l’héritage culturel sénoufo et l’importance des liens inter générationnels dans la conservation des valeurs fondamentales d’une communauté.
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
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