L’ex-compagnon et désormais ex-pro Gbagbo, continue sa caravane après ses sorties dans les communes de Yopougon-nord d’Abidjan, Koumasi (sud). Elle s’est ébranlée mecredi 2 septembre du côté de la commune qui s’est révélée farouchement opposée au maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir au terme de la présidentielle de 2010, et ce, par la mise en place d’un commando invisible pour la guerre de la prise d’Abidjan.
Ils étaient au complet, face à des centaines de jeuneset femmes (non loin des vestiges de la cité universitaire d’Abobo avec comme quelques locataires, des ex-combattants de la guerre d’Abidjan) dans la salle de conférence de l’école St François Xavier : Babri Arnaud, Adiko Johnson, Ebi Maxime, Baba Claude (ancien membres du bureau national de la Fesci), Dembélé Mamadou (membre du conseil supérieur de la galaxie patriotique), Oréhi Francjé et Zadi Djédjé (membres de l’ex-galaxie patriotique).
Comme dans leurs précédentes déclarations Zadi Djédjé et ses amis disent être porteurs du message «de la résurrection» de la jeunesse pro-Gbagbo.
«C’est l’heure de la résurrection. Car pour nous, jeunesse de Côte d’Ivoire, la récréation est terminée. Hier nous étions des badauds à la solde et au service d’autres intérêts égoïstes. Aujourd’hui nous prenons nos responsabilités. On ne peut pas avancer avec une seule jambe, car un homme avance avec deux jambes pour l’équilibre. C’est pareil pour un pays. Nous devons avancer en deux blocs unis». Son objectif : obtenir l’adhésion des jeunes pro-Gbagbo à l’esprit de la Coalition patriotique pour l’émergence pour la victoire à l’élection présidentielle prochaine du candidat que ladite coalition aura choisi comme candidat de l’espoir de la jeunesse et des femmes.
Et d’ajouter :«Nous devons nous battre pour celui qui va sauver notre pays. C’est à lui que nous allons remettre nos revendications. Et nos revendication, c’est le travail pour la jeunesse et les femmes ; c’est la libération de nos camarades prisonniers politiques, c’est le retour de nos frères en exil, c’est la libération de Laurent Gbagbo, c’est la libération de Charles Blé Goudé».
Leduc Cornet
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