Média :Vente illicite du Magazine Koundan par  une société tunisienne, l’imprimeur devant la justice

Le 4  Mai 2015, HATENE PRODUCTIONS, société éditrice de KOUNDAN MAGAZINE a passé commande auprès de la société industrielle des Arts graphiques (SIAG) pour l’impression du magazine KOUNDAN. Au moment de la livraison, le 26 Mai 2015, on se rend compte que la qualité de l’impression est très mauvaise. En raison de cette défectuosité, la dite société décide de reprendre l’impression. Ce qui a été fait, en remplacement des exemplaires défectueux d’une part et les deux parties (HATENE PRODUCTION et SIAG) conviennent de la destruction en présence des représentants des deux sociétés d’autre part.

Suzane Kouame Gérante et direcrice de Kounda magazine

Après plusieurs relances pour obtenir un rdv en vain, contre toute attente, le 21 Juillet 2015, la directrice de publication du magazine en la personne de Suzanne KOUAME reçoit un « sms », l’informant de la vente dudit magazine au prix de 300 fcfa à Adjamé 220 lgts, face cinéma liberté alors qu’il est vendu à 2500 fcfa l’unité sur le marché. Persuadée que les exemplaires vendus à 300 fcfa l’unité sont ceux jugés défectueux et devant être détruits, la directrice de publication, se rend au siège de la société SIAG pour protester et manifester son mécontentement.

Là bas, elle s’est vue répondre que les magazines défectueux étaient détruits il y a 2 semaines selon le service commercial, et pour le Directeur Général de SIAG les magazines venaient d’être détruits la veille (lundi 20 juillet 2015). Pour la sauvegarde, des droits et intérêts de la société HATENE PRODUCTIONS, la directrice de publication SUZANNE KOUAME a fait appel à Maître Akedji, huissier de justice qui se fait passer pour un client et qui achète effectivement le magazine à 300f, et passe une commande de 25 magazines pour le lendemain. aux fins de constater les faits et de porter éventuellement l’affaire devant les autorités compétentes.

Le procès verbal du constat des 22 et 23 juillet 2015 établi par Maître AKEDJI, note la différence entre les 2 numéros.  Après avoir interrogé les vendeurs d’Adjamé, maître Akédji  conclut que les exemplaires vendus à Adjamé 220 lgts, à 300 fcfa l’unité sont bel et bien ceux jugés défectueux et devant être détruits. De fait, HATENE PRODUCTIONS a engagé une procédure judiciaire  contre SIAG, l’imprimeur en cause. La gendarmerie arrête donc le vendeur et son  fournisseur qui est un employé de la société  SIAG  et qui avoue avoir écoulé les magazines.

Contre toute attente, en lieu et place de l’imprimeur, ce sont les revendeurs  qui sont portés devant la justice. Ils sont accusés de concurrence déloyale puis relâchés. Le juge nous fait savoir que c’est le procureur qui a mal jugé l’affaire et que nous devons porter plainte contre l’Etat de cote d’ivoire.  La justice,  ce sont les faits or les faits sont avérés, c’est tellement claire qu’on ne comprend pas pourquoi l’Etat ivoirien ne peut pas être complice de tels actes et encourager la tricherie alors nous faisons confiance a la justice ivoirienne.

ID

© 2015, herve_makre. All rights reserved.


En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Du même auteur