A la cérémonie organisée le vendredi 1er juillet 2016 au siège du Front populaire ivoirien (Fpi) aux 2 Plateaux-Attoban pour les accueillir officiellement, Pascal Affi N’Guessan, le président d’une aile de ce parti politique, a révélé les coulisses du retour en Côte d’Ivoire de ces exilés.
Selon lui, le retour d’exil de Kadet Bertin, Watchard Kedjébo, Maréchal KB et Yaon Franck, quatre ex-exilés pro-Gbagbo, est le fruit de ses pourparlers avec le gouvernement, qui lui valent d’être combattu par sa fronde.
Et d’attaquer
«(…) Certains pensent que la seule façon de lutter, c’est d’être dans la rue pour crier, chanter, brûler les pneus ou affronter les forces de l’ordre. Il n’y a pas une seule façon de lutter. Ce n’est pas la forme de la lutte qui est importante, mais le résultat. Et la forme doit tenir compte du contexte. (…) C’est dans l’apaisement, la réconciliation que nous pouvons favoriser le retour de nos camarades en exil, reconstruire notre parti et reprendre le chemin de la lutte démocratique pour la reconquête du pouvoir. C’est pourquoi nous avons adopté cette stratégie. Et je me réjouis de ces résultats», indique Affi N’guessan.
Affi N’Guessan assure que c’est sa posture qui a conduit le gouvernement à changer de comportement avec le Fpi. « Notre ligne est en train de s’imposer et rassemble tous les militants du Fpi », fait-il savoir.
Il justifie son refus du projet du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. «Nous appelons chaque jour les autorités à faire preuve de
Grace Ozhylly
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