«Le Ministère de l’Intérieur a déclaré Ali Bongo candidat à sa succession vainqueur avec 49,80% contre 48,23% l’opposant pour Jean Ping. Le Gabon est à feu et à sang. En 2012, en France, Nicolas Sarkozy a perdu avec 48,38 % des suffrages les élections face à François Hollande 51,62 %. La Tour Effel n’a pas brûlée. La même année, aux Etats Unis, Barack Obama a rempilé 51,07 % contre 47,21 % pour Mitt Romney. La Maison Blanche est restée intacte et stable. En France comme aux Etats Unis, ils se sons tous alignés aux résultats proclamés par les organes en charge de le faire.
Que vaut une élection en Afrique s’interroge un citoyen africain face à ce qu’il observe au Gabon si l’on n’accorde aucun crédit aux institutions en charge de piloter un scrutin. Ce qu’il se passe actuellement au Gabon est courant sur le continent africain. Nous l’avons connu en 2000 et en 2010 en Côte d’Ivoire. C’est la marque déposée des élections sur ce continent », pense réellement un observateur averti africain. La problématique de la crédibilité et de la respectabilité des institutions dont les acteurs politiques africains se dotent eux-mêmes pour conduire un processus électoral mérite d’être posée. A quoi servent-elles ? Chaque rendez-vous électoral est synonyme de décompte macabre et de destruction du peu d’édifices existant.
En réalité, estime un autre, la politique » made in Africa » est la plus grosse arnaque qu’ait connue ce continent. Pour un autre encore, toute analyse qui ne tient pas compte du contexte temporel, géographique et politique sera nécessairement biaisé. Que s’est-il passé au Gabon, avant, pendant et après la proclamation des résultats.
Déja estime-t-il, à titre indicatif, il y a ce fameux communiqué du parti socialiste français grossièrement offensant pour la famille Bongo et non le parti de Bongo. Une ingérence qui ne dit pas son nom. Autre fait indicatif, le soutien avéré de certains diplomates occidentaux, Usa et France notamment, à l’autoproclamation de Jean Ping.
Autre fait, le refus de publier le résultat Bureau de vote par Bureau de vote. « Jamais un politique africain ou un pays africain ne fait ce que font les occidentaux en Afrique en période électorale. Ceci peut expliquer cela. Tout le monde est conditionné pour qu’il y ait ça. Sinon, le Ghana, le Sénégal, le Bénin nous donnent l’exemple. On vote aujourd’hui et le travail reprend demain ! ».
Au Gabon, recompter les voix ou publier les résultats de chaque bureau de vote ne servira à rien, ajoute un autre observateur. «C’est simple, quel que soit ce qui sera republié, l’un des protagonistes le contestera. C’est un peu le scénario ivoirien de 2010. La crise politique actuelle se réglera, soit par la sagesse de l’un des protagonistes, soit par les rapports de force populaire, militaire et diplomatique». La Cenap proclame Ali Bongo gagnant de l’élection présidentielle avec 49,80 % de voix contre 48,23 % pour Jean Ping. Le Gabon est en feu
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