Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique de Côte d’Ivoire avec l’appui technique et financier de l’Ambassade des Etats-Unis, à travers le l’Agence Américaine des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), a organisé le vendredi 18 août 2017 un exercice de simulation en vue d’évaluer les fonctions au sein du Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP).
« Le gouvernement américain est disposé à collaborer avec vous tous, tant dans le secteur privé que public afin de renforcer la capacité du COUSP, » a déclaré Monsieur Haviland. Il a, en outre, exprimé le vœu que les leçons apprises à travers cet exercice permettront de mieux organiser la capacité opérationnelle du centre afin d’apporter une réponse appropriée aux menaces et autres risques sanitaires en Côte d’Ivoire.
A la suite de la crise d’Ebola, des exercices comme celui-ci sont devenus importants pour les responsables de la santé publique. Il s’agit du deuxième exercice mené dans le cadre du Programme de Sécurité Sanitaire Mondiale pour tester la capacité du gouvernement ivoirien à répondre aux nouvelles menaces en matière de santé publique, notamment des épidémies telles que des accidents de masse ou des catastrophes naturelles.
Le gouvernement des Etats-Unis, à travers le Programme de Sécurité Sanitaire Mondiale, le PEPFAR ainsi que d’autres programmes, s’engage à renforcer le système de santé ivoirien, en contribuant près de 200 millions de dollars par an pour lutter contre le VIH/SIDA, pour faire face aux menaces de santé publique et pour lutter contre le paludisme et d’autres maladies tropicales.
Depuis 2011, le gouvernement américain s’est engagé à soutenir les efforts au niveau mondial pour prévenir, détecter et répondre aux menaces de santé publique à travers le Programme de Sécurité Sanitaire Mondiale. C’est ainsi qu’il a apporté sa contribution à la mise en place du Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique. Le gouvernement américain a aussi appuyé le développement des procédures opératoires standards ainsi que la mise en place des équipes d’intervention rapide.
GRACE OZHYLLY
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