GUINÉE : LE PRIX DU CARBURANT  PARALYSE LA VILLE DE CONAKRY

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GRÉVE DES SYNDICALISTES RÉCLAMANT LA BAISSE

Suite à la grève lancée la semaine dernière par les centrales syndicales guinéennes pour exiger la réduction du prix du carburant à la pompe, la ville de Conakry, capitale guinéenne, a été complètement paralysée ce lundi, à cause de ralentissement toutes les activités économiques et commerciales, a-t-on constaté. 

 Les deux grands axes routiers de la capitale à savoir l’autoroute « Fidel Castro » et la route « Le Prince » qui mènent toutes les deux à Kaloum, l’une des cinq communes et le centre économique et administratif de Conakry, sont entièrement bloqués ce matin. Les magasins, les boutiques, les étables et les marchés sont quasi fermés aux clients. Les véhicule de transport public, les véhicules-taxi et les voitures personnelles ne parviennent pas à circuler à cause des barricades érigés par certains jeunes visant à protester contre l’augmentions récente du prix du litre de pétrole, qui est passé de 8 000 francs guinéens (environs 0,86 dollars américains) à 10 000 francs guinéens (environs 1,08 dollars américains).

Malgré le déploiement en nombre important de policiers et de gendarmes dans les grands carrefours de Conakry depuis la matinée, des jeunes ont réussi à perturber la circulation et à créer un climat de psychose dans la ville. Les services publics de l’administration guinéenne étaient vides, car les travailleurs des secteurs publics, privés et parapublics observent le mot d’ordre de grève lancé depuis la semaine dernière par les centrales syndicales du pays. Pour maintenir la pression sur le gouvernement afin de réduire le prix des produits pétroliers, plusieurs plateformes de la société civile ont envisagé d’organiser une marche dite pacifique mardi dans la capitale, sur une distance de plus de 10 km. De vives tensions sociales ont été constatées pendant la journée au niveau de plusieurs points stratégiques de Conakry.

CONAKRY, Xinhua

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