«Nous sommes responsables de l’avenir, donc de la paix en Côte d’Ivoire»
Depuis avril 2011 à ce jour de novembre 2019, que de chemins parcourus pour conquérir la paix, la réconciliation, surtout dans les cœurs des Ivoiriens : la libération de plusieurs prisonniers, le retour des exilés, l’acquittement des détenus de la CPI, l’amnistie du président Alassane Ouattara, la rencontre de deux adversaires de 2010, Gbagbo et Bédié à Bruxelles en 2019. Que de chemins ! La situation sociopolitique s’est considérablement améliorée en Côte d’Ivoire.
La paix, cette situation d’absence d’hostilité qui est une quête perpétuelle pour l’homme afin de se réaliser avec quiétude est plus qu’un besoin vitale pour la Côte d’Ivoire, pays en tête de la locomotive ouest africaine. La Côte d’Ivoire, a connu des moments difficiles et recherche des moments de bonheur. Elle est lancée dans un processus de développement d’un climat de paix et de quiétude sociale. La paix et la réconciliation sont nécessaires pour construire un destin commun.
la consolidation de l’acquis
L’engagement invite à s’inscrire dans la voie du contrat social par la consolidation de la paix éloignant les risques de confrontation. Et bâtir cet environnement d’absence de conflit ou de guerre pour un avenir définitif où les antagonismes menant au conflit disparaissent. Les ivoiriens, aujourd’hui dans un contexte post-conflit, devront transformer l’expérience des crises, soutenue de soif de vengeance, en un instant de guérison individuel et collectif qui conduit au retour à la «vie normale». Car, encourager au «dialogue» reste un long processus, pour la paix. Mais les ivoiriens sont-ils en passe de le réussir, lorsque les leaders politique s’empoignent ? Si c’était pour le bien des populations.
C’est alors que devient important le rôle des leaders religieux et les acteurs de la société civile qui doivent par des engagements fermes construire la culture de la paix par leurs actions. Ils doivent partir de l’appel à la cohésion à une adhésion totale à l’effort de la recherche de la paix par tous. C’est dans un concert d’efforts que les Ivoiriens parviendront à construire une paix durable par la promotion d’une culture des Droits de l’Homme et de la lutte contre l’impunité. C’est pourquoi toutes les composantes de la société, leaders politique, chômeurs, travailleurs, religieux, société civile ou la jeunesse souvent qui paie, le lourd tribut de l’absence de paix, devront s’éloigner des actes tendant à fragiliser le processus de la paix, toujours en construction.
Comment trouver des ressources pour un engagement fort ?
La Côte d’Ivoire réclame la paix, car depuis plusieurs années elle a engagé son processus de réconciliation pour la préservation de la paix. C’est ce qui appelle l’engagement de tous, avec sincérité et détermination. Un engagement avec foi qui assure que chaque obstacle qui survient peut être une opportunité pour aller de l’avant. Les élections de 2020 devront se présenter comme une opportunité de consolidation de l’environnement de la paix en ayant le regard bien fixé dan le rétroviseur où scintillent encore le brouillard de 2011. Nous
Par HERVE MAKRE
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