Répartition du droit d’auteur du feu aux yeux
Qui s’oppose à l’application d’une ordonnance de Justice au BURIDA ?
INÉDIT ! Dire que le BURIDA sous Maurice Bandaman# pouvait distribuer autant d’argent aux artistes durant toutes ces années écoulées ? Qu’est-ce qui explique cette subite et brusque considération pour les artistes ivoiriens avec cette répartition du droit d’auteur, la première du genre défiant toute règle de gestion ? Le ministre Bandaman en père noël, car la période est bien choisie, soutenant une administration intérimaire forclose veut simplement, en infantilisant les artistes continuer avec une administration illégale comme au temps de dame Irène Vierra emportée par un audit non dévoilé. Il refuse des élections claires au BURIDA.
C’est certain que le ministre de la Culture et de la Francophonie en Côte d’Ivoire Maurice Bandaman s’active-t-il pour une déclaration historique dans les prochains jours voire semaines relativement à la crise au Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur-BURIDA ? Il peut se réjouir avec sa stratégie infantilisant les artistes ivoiriens avec la répartition du droit en fin d’année comme épouvantail alors que l’on s’attend à voir appliquer les décisions de justice pour la mise en place des organes légaux Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur-BURIDA.
Car la répartition du droit d’auteur reste un droit pour les artistes. Cela fait des lustres que les artistes ivoiriens se plaignent et battent le pavé de ce qu’ils ne perçoivent ce à quoi ils ont droit et voilà brusquement alors qu’ils réclament des élections pour renouveler les organes aux mains d’une administration intérimaire forclos, qu’ils obtiennent subitement tous, des chèques au-delà du SMIC ivoirien. Cette répartition décembre 2019 est donc une première dans l’histoire du BURIDA et concerne plus de 5000 Ayants Droits, dont un effectif de 3.257 titulaires de droits droit d’auteur et droits voisins ayant au moins 60. 000 FCFA au cours d’une même répartition. Une première dans l’histoire du BURIDA, avec des montants allant de 60.000 FCFA à 5.097.000 FCFA.
L’action de l’huissier au BURIDA?
Mercredi 18 décembre matin, maître MBAHIE Denis, l’huissier de justice commis, muni de l’ordonnance du juge de première instance d’Abidjan s’est rendu au BURIDA pour procéder à l’exécution de ladite ordonnance rendue dans le jugement, de lundi 15 décembre. Décision donnant droit au Président du conseil d’administration de d’intégrer son bureau dont les serrures ont été illégalement changées par l’administration intérimaire dont le mandat est forclos, mais soutenu par le ministre de la culture. La décision de justice réclame au PCA de procéder dans 90 jours au renouvellement des instances du Burida, c’est-à-dire, la reprise de l’assemblée Général qui a été interrompue on s’en souvient par une ordonnance en référé du même tribunal.
L’huissier est reçu par le Directeur Juridique intérimaire Jean Claude Kouassi à qui il signifie l’acte. Celui-ci lui promet dans un premier temps de lui remettre les clés du bureau du PCA dans le calme en demandant à l’huissier de patienter quelques instants. Ensuite le directeur juridique sort de son bureau et laisse des consignes fermes à son collaborateur monsieur HEOUMAN de ne plus recevoir l’huissier. Malgré toute les tentatives de l’officier de justice, rien ni fit. Informé le PCA Sery Sylvain ne fait aucun commentaire pour dit-il « éviter de faire beaucoup de bruit dont le BURIDA n’a pas besoin. Force reste à la loi« .
Le PCA aux dernières nouvelles ferait recours au Procureur de la république à l’effet de mettre un terme à cette situation de hors-la-loi au BURIDA aux mains d’intérimaires forclos selon les textes de la même institution. Jusqu’à quand le ministre Maurice Bandaman se fera l’ennemi des artistes ? Jusqu’où ira-t-il ? La fin de la crise au BURIDA passe par des élections claires avec des organes légaux installés dans une atmosphère saine. Le ministre Maurice Kouakou Bandaman ne saurait continuer de prospérer dans le flou, depuis bientôt une décennie…
H.MAKRE & Mike le géant
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